Recruter dans le métavers, c’est pour quand ? 

Futur du recrutement : bienvenue dans le métavers ? 

Et si, après le recrutement à distance, vous franchissiez bientôt une nouvelle étape ? En installant le parcours candidat dans un univers virtuel, le métavers, les possibilités devraient être démultipliées et la gestion des ressources humaines pourrait se réinventer. Êtes-vous prêt ? On vous aide à répondre.

Le métavers appliqué au recrutement : un avenir pas si lointain

Contraction de méta (au-delà) et univers, le métavers est un avenir pour les jeux vidéo, pour la socialisation, et c’est le nouveau terrain de jeu de Mark Zuckerberg, entre autres. Dans l’entreprise, il devrait bientôt trouver des applications.

Les cabinets de recrutement et les fonctions RH, notamment, imaginent déjà comment ce monde virtuel pourrait les aider dans le recrutement de profils.

L’attraction des talents est un défi pour toutes les entreprises et tous les recruteurs. Le travail à distance s’est largement démocratisé avec la crise sanitaire liée à la Covid-19 – et avec lui les process de recrutement à distance. Alors imaginer utiliser le métavers pour faire du sourcing de candidatures et pour recruter, rien ne semble plus plausible. Faire passer un entretien d’embauche dans un métavers pro, ce pourrait donc être l’une des possibilités offertes dans un avenir proche. Ça n’est pas la seule.

L’immersion au service d’un entretien quasi-réel, mais pas seulement 

Casque de réalité virtuelle vissé sur la tête, consultants RH mais aussi DRH ou responsables des ressources humaines dans les entreprises, pourraient donc se retrouver dans le métavers avec les candidats pour un entretien d’embauche, quel que soit le poste à pourvoir et le domaine d’activité de l’entreprise (Plus réel qu’un entretien sur Zoom, Google Meet ou Teams, n’est-ce pas ?). Mais ce n’est pas la seule possibilité annoncée.

Faire réaliser des tests d’évaluation pratiques pour les futurs collaborateurs, analyser leurs réactions en temps réel, la technicité de leurs gestes professionnels à l’occasion de simulations, voilà l’application qui pourrait finalement être la plus intéressante. Fonctions marketing, futurs collaborateurs de l’IT ou un chef de projet, vous pourriez bientôt les rencontrer et les tester sous leur forme d’avatar.

Et si l’âge et l’accès à la technologie (équipements connectés, accès à un réseau performant…) restent des points d’interrogation auxquels il faudra répondre rapidement, le métavers laisse deviner un énorme avantage en termes de recrutement. Il devrait permettre le recrutement de candidats divers, et de se prémunir de discriminations à l’embauche liées au genre, à l’âge, ou aux origines par exemple grâce au principe du candidat avatar (à condition d’être vigilant sur la manière dont l’algorithme de l’intelligence artificielle a été construit).

Recruter dans le métavers, c’est pour quand ? 

A priori, aucune expérience de recrutement n’a pour l’instant été menée dans le métavers, et les premières applications hors jeux et réseaux sociaux devraient apparaître dans l’e-commerce.

Pourtant, dans un contexte où il faut sans cesse faire la différence pour trouver et attirer les bons profils, le métavers pourrait être un moyen de se démarquer. Qu’il s’agisse de travailler la marque employeur, de partager l’univers d’une entreprise, de trouver des talents, le terrain de jeu semble sans limites. Et la prime ira aux premiers à tenter l’expérience. ET OUI !

Finalement, si le besoin de se rencontrer dans le monde réel pour sceller une proposition de collaboration sera toujours indispensable, ne serait-ce que pour savoir si la personne derrière le casque est bien le candidat potentiel et non un ami complice caché derrière l’avatar, le métavers ne devrait pas avoir de mal à s’imposer.

Les offres d’emploi en lien avec le métavers, d’ailleurs, fleurissent. Meta a annoncé prévoir d’embaucher 10000 personnes en Europe pour des rôles métavers. Les équipes de Microsoft travaillent à une adaptation de la solution de visioconférence Teams. Et chez Disney, on fait également savoir qu’on est sur les rangs. Alors, vous sautez le pas ?

 

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