Author: Maureen GABOULAUD

Découvrez Ticket for Change

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Ticket For Change vous accompagne dans votre projet à impact 

Nous sommes très heureuses aujourd’hui de recevoir Céline Vienne, activatrice de talents et d’entreprises à impact au sein de Corporate for Change, et porte-parole au sein de Ticket for Change.

Bonjour Céline, peux-tu stp te présenter et présenter Ticket For Change en quelques mots  ? 

Bonjour Elsa ! Je suis Céline, cela fait maintenant 4 ans que je travaille chez Ticket for Change / Corporate for Change. Je m’occupe de la transformation des entreprises sur les sujets de transition écologique et sociale (vaste sujet mais ô combien passionnant!), notamment via la mobilisation des salariés. Ce qui m’anime au quotidien c’est de créer des déclics, individuels et collectifs, afin de rendre chacun acteur de la transition sociale et environnementale par le levier de son travail. On passe plus de 80 000 heures dans notre vie à travailler, on peut les utiliser pour agir pour la justice sociale et la transition écologique !

Ticket for Change est née en 2014, en partant du constat suivant : les défis sociaux et environnementaux sont de plus en plus urgents et importants (je ne vous apprends rien). Selon notre étude menée avec l’IFOP, 94% des Français ont envie de contribuer à résoudre des problèmes de société, mais seulement 6% le font par leur travail. Le problème ce n’est donc pas l’envie, mais le passage à l’action. C’est ce que l’on appelle chez Ticket for Change “le gâchis de talent”, et c’est le problème que nous avons décidé collectivement de relever !

Pour cela, nous accompagnons toutes les personnes qui veulent avoir une utilité sociale et environnementale par leur travail mais qui ne savent pas comment faire. Concrètement, nous accompagnons :

  • des personnes qui ont envie d’entreprendre, donc qui veulent lancer leur entreprise à impact ;
  • des étudiants ou des personnes qui veulent s’orienter vers un métier avec une utilité sociale et environnementale ;
  • et enfin des salariés et dirigeants d’entreprises “classiques” qui ont envie de faire bouger les lignes de l’intérieur, afin de rendre leur organisation plus durable et responsable.

On a donc différents programmes pour ces trois types de publics : des programmes en ligne ou en présentiel, d’un atelier de 3h à un accompagnement de 6 mois, pour permettre à chacun de se lancer à son échelle.

On conçoit nos programmes de formation comme de véritables expériences pour les participants, notamment en faisant appel au cœur et au corps, et pas seulement à notre tête.

Ticket for Change c’est aujourd’hui une équipe de 25 salariés et 250 bénévoles. Nous sommes très fiers d’avoir pu accompagner plus de 120 000 personnes en 9 ans à travers nos différents programmes d’accompagnement, dont 43% sont aujourd’hui engagés par leur travail.

Peux-tu nous décrire la filiale commerciale « Corporate for Change » à destination des entreprises ?

Quels types d’ateliers menez-vous ? 

Chez Corporate for Change, nous accompagnons des collectifs de salariés et dirigeants qui souhaitent être acteurs de la transition écologique et sociale de leur entreprise.

Notre conviction chez Corporate for Change, c’est que pour mettre en mouvement l’entreprise sur les enjeux d’innovation et de transition écologique et sociale, tous les collaborateurs doivent être engagés : leaders, ambassadeurs et intrapreneurs.

Nous avons d’ailleurs participé à une étude sociologique sur la « mobilisation écologique des salariés » soutenue par l’ADEME et le C3D, dans laquelle nous avons témoigné de la manière dont nous accompagnons et mettons en mouvement les salariés, grâce à des pédagogies éprouvées.

Aussi, nous concevons des parcours d’accompagnement sur-mesure, au cœur des réalités métiers, de la stratégie de l’organisation et des enjeux planétaires.

Quelques exemples de parcours :

  • définir et engager autour d’une nouvelle vision : accompagnement de 6 mois de l’alignement du comité de direction au déploiement auprès des équipes
  • accompagner la transformation de l’entreprise via des outils comme Bcorp ou la Société à mission
  • accompagner des projets d’innovation sociale : parcours de 6 mois pour accompagner des intrapreneurs à monter un projet à impact au sein de l’entreprise
  • former les facilitateurs de la transition : 2 jours pour se former aux enjeux de la transition sociale et environnement (et se mettre en mouvement) ou 2 mois pour créer et animer une communauté d’ambassadeurs RSE en interne.

As-tu des exemples d’ateliers récemment menés en entreprise, dont vous êtes fiers ? Quelles Directions étaient impliquées ?

Oui, pleins ! Pour vous donner quelques exemples concrets :

Chez Orange et Axa nous avons créé des programmes d’intrapreneuriat “La petite Fabrique d’Orange” et “AXA for Change” dans lesquels nous accompagnons pendant 6 à 8 mois une trentaine de collaborateurs motivés à porter des projets qui mêlent business & impact social et environnementale au sein de l’entreprise (chez Orange c’est la 8e édition!). Nous leur donnons des outils concrets pour développer leurs projets à travers la méthodologie de design thinking, et acquérir de nouvelles postures, notamment via l’intelligence collective. Pour cela, nous travaillons en étroite collaboration avec les directions RH, RSE et stratégie / innovation.

J’ai envie de vous parler également de notre programme Leaders à mission dans lequel nous accompagnons pendant 3 mois une vingtaine de dirigeants à se mettre en chemin vers la société à mission. Nous sommes fiers d’avoir co-créé ce parcours avec la Communauté des entreprises à mission et Makesense, afin de faire de la société à mission un vrai levier de transformation de l’entreprise. Aujourd’hui nous avons accompagné plus de 50 organisations via ce programme et nous lançons la promo 5 en septembre prochain !

Vous accompagnez également des entrepreneurs dans la création de leur projet à impact. La démarche est géniale !  Peux-tu nous en dire plus ?

Chez Ticket for Change, nous sommes convaincus que les entrepreneurs du changement sont une des clés pour résoudre les grands enjeux de société auxquels nous sommes confrontés. Le Parcours Entrepreneur, c’est un programme d’accompagnement de 6 mois pour les projets en émergence ! C’est souvent une phase critique pour les projets. Ce Parcours se veut être une expérience unique, qui permet d’aider chaque année 50 entrepreneurs à passer de l’idée à l’action, d’obtenir un maximum d’outils et de rejoindre une communauté d’entrepreneurs engagés. Un parcours d’accompagnement de 6 mois qui mêle des temps en physique et en ligne, en collectif et en individuel, pour transformer son idée en une solution challengée par des experts et validée sur le terrain.

Nous sommes super fiers d’avoir accompagné dans leurs débuts des entrepreneurs aussi inspirants que Marie et Antoine de We Dress Fair, Hubert de La Vie Est Belt, Youssef de Meet my Mama ou encore Salomé et Pierre du Drive Tout Nu.

Chez Enoa, nous rencontrons de plus en plus de candidat(e)s qui cherchent à s’engager, à trouver un job à impact positif sur la société.  Quels conseils aimerais-tu leur donner ?

Au coeur des pédagogies Ticket for Change, nous utilisons le triptyque “Inspiration – Introspection – Passage à l’action”, qui me permet de partager les conseils suivants :

1/ Définir son “why” (introspection)

Qu’est-ce qui m’anime ? Qu’est ce qui me met en joie ? Quels sont mes forces et talents ? Quelle est la cause qui me touche le plus ?  Qu’est-ce que j’ai envie d’apporter au monde ? Quels sont MES critères de réussite ?

Il est essentiel de prendre du temps pour se poser toutes ces questions afin d’apprendre à se connaître et discerner ses envies. Il y a d’ailleurs plein de conseils et d’exercices que vous pouvez retrouver dans notre guide pratique  “Activez vos talents, ils peuvent changer le monde”.

Et ne pas oublier que dans cette phase de réflexion, il n’y a pas besoin d’être un super héros : tout le monde a des talents !

2/ Aller à la rencontre de pionniers (inspiration)

Quand on cherche à s’engager et trouver un job à impact, rien de mieux que d’aller à la découverte des enjeux du monde et des acteurs qui agissent déjà. Il y en a pour tous les goûts : assister à des conférences, écouter des podcasts, lire un livre, suivre un mooc.. Plein de choses existent.

Bref, le mieux c’est d’aller à la rencontre des personnes qui nous inspirent… Et même d’oser leur proposer un café !

3/ Tester, explorer, expérimenter (mise en action)

Et parce qu’on peut vite avoir l’impression de tourner en rond en se posant trop de questions, ou se perdre en rencontrant la terre entière, rien de mieux que de tester et d’expérimenter !

L’expérience associative est un super terrain de jeu : devenez bénévole pour une association qui vous tient à cœur, ça peut être un premier pas pour apprendre et découvrir la réalité du terrain.

N’hésitez pas aussi à vous entourer et rejoindre des communautés thématiques, on a besoin aussi du collectif pour ne pas se sentir seule – nous sommes beaucoup à vouloir nous engager, rassemblons-nous !

Convaincues, comme vous, de la richesse du travail en mode collaboratif, on a du coup été séduites par le programme « le Match du siècle » ! Comment est venue cette idée de programme ? 

Le Match du siècle est une expérience de 3h, immersive et collaborative, pour construire la vision rêvée de l’entreprise en 2050 et engager ses collaborateurs au service de la transition écologique et sociale.

Il se décompose en 3 étapes :

  1. Rêve : construire la vision rêvée de l’entreprise et son impact positif sur le monde ;
  2. Talents : engager les collaborateurs via l’identification de leurs talents pour contribuer à cette vision rêvée ;
  3. Action : faire émerger des initiatives à impact à initier au sein de l’entreprise pour incarner concrètement la vision rêvée.

Il y a un an, nous avons conçu ce format pour le grand public : un atelier pour reprendre confiance en l’avenir, se reconnecter à ses rêves et ses talents, et agir pour le monde de demain. Il est animé aujourd’hui par notre réseau de bénévoles partout en France et plus de 3200 personnes ont pu y participer !
Suite à ce succès, nous avons adapté ce format aux entreprises pour répondre aux besoins d’engagement et de quête de sens des collaborateurs, et à l’enseignement supérieur pour guider les étudiants. C’est une première brique pour permettre aux entreprises d’incarner leurs engagements au service de la transition sociale et environnementale ! Une dose d’optimisme qui fait du bien :)

Le mot de la fin ! 

Vos projets à venir ? Un message à faire passer à nos lecteurs, entreprises comme salariés ?

Aujourd’hui ce qui nous enthousiasme le plus chez Ticket for Change c’est de démultiplier notre impact pour créer un changement à grande échelle, et ça passe notamment par la réplication de nos programmes à l’international, et des alliances avec d’autres organisations. Nous sommes heureux de vous partager la création d’un nouveau cours en ligne avec HEC Paris “Become a changemaker” qui sera disponible prochainement, afin de sensibiliser des milliers de personnes sur ces sujets, partout dans le monde !

Notre rêve c’est que demain cela devienne la norme d’utiliser ses talents dans son travail pour contribuer à résoudre les grands enjeux de notre société. Alors pourquoi pas vous ? Je vous promets qu’au-delà de se sentir utile, l’engagement rend heureux.

Plus d’infos sur Ticket for Change : https://www.ticketforchange.org/ 

Retrouvez tous nos focus découverte, par ici 

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Head of E-commerce

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Head of E-commerce

Si on faisait un classement des profils les plus recherchés sur le marché du travail, le Head of e-commerce se placerait naturellement assez haut dans la liste. Avec le développement massif des ventes en ligne, le poste de responsable e-commerce est devenu de plus en plus stratégique, et les compétences nécessaires pour occuper ce poste se multiplient à mesure que la technique et les outils marketing évoluent.

Les différents intitulés de poste pour un Head of E-commerce

  • Head of e-commerce
  • Responsable e-commerce
  • Responsable des ventes online
  • Responsable des ventes en ligne
  • Responsable Webmarketing
  • Responsable E-business

Le rôle du Head of E-commerce

A la croisée des chemins entre le marketing et les ventes, le ou la Head of e-commerce est responsable des ventes sur le site e-commerce de l’entreprise pour laquelle iel travaille.

On attend qu’il développe les ventes en ligne des produits et services de l’entreprise. Pour cela, il définit, développe et met en œuvre la stratégie e-commerce de l’entreprise. Iel a la charge de cibler les bons clients, de les convertir, de veiller au bon déroulement des achats sur le site, de fidéliser les clients…

Le ou la responsable e-commerce doit réaliser une veille concurrentielle quotidienne et trouver, dès qu’iel le peut, de nouvelles opportunités de marché.

Iel travaille sur les nouveaux enjeux que sont le multi-device – aujourd’hui les clients achètent sur ordinateur, sur tablette, sur smartphone – ou l’usage de l’Intelligence Artificielle (IA) pour améliorer l’expérience d’achat et développer les ventes.

Le ou la Head of e-commerce participe de ce fait, directement, au développement du CA.

Les missions du responsable E-commerce

Le ou la responsable e-commerce a, à sa charge, la gestion du site e-commerce de l’entreprise. Iel s’occupe donc de mettre en avant les produits et services de celle-ci.

Iel travaille en étroite collaboration avec différents services de l’entreprise :

  • service marketing et communication
  • équipes digitales
  • équipes commerciales
  • équipes logistiques
  • équipes produit
  • service client

Iel est également en relation avec les prestataires externes.

Le ou la Head of e-commerce pilote le budget e-commerce qui comprend :

  • les actions webmarketing (SEO, SEA, SMO, emailings, sms, réseaux sociaux, affiliation, partenariats, display…) ;
  • les campagnes e-commerce lors des temps forts de la marque ;
  • l’UX (expérience utilisateur·rice) et UI (interface utilisateur·rice) sur les fiches produit ;
  • la gestion des évolutions techniques avec les webmasters ou l’équipe produit ;
  • l’e-merchandising …

Il suit le ROI de ses actions de près.

Sur un plan plus global, iel travaille en permanence sur la performance du site via l’optimisation des parcours. Il met en place des KPI et réalise des reportings réguliers.

Le ou la responsable des ventes en ligne a également la charge de faire évoluer le site marchand de l’entreprise en continu. Cela pour qu’il reste dans la tendance du marché, qu’il soit performant, qu’il ait les bonnes fonctionnalités, que l’expérience client soit la meilleure possible…

En parallèle, on lui demande d’avoir un œil sur les commandes, l’état des stocks, les remontées clients, la sécurité des paiements en ligne.

Les hard skills et les soft skills du Head of E-Commerce

Ses hard skills

connaissances techniques

maîtrise de la gestion de projet

connaissances juridiques

incollable sur le règlement général de protection des données (RGPD)

maîtrise des outils webanalytics

connaissance en SEO, SEA, SMO

Ses soft skills

bon relationnel

esprit commercial

rigueur

curiosité

créativité

agilité

Son parcours

Titulaire d’un diplôme de niveau bac+5 obtenu à l’issue d’une formation en école de commerce ou en université (formation en marketing digital, en commerce). Le ou la responsable e-commerce justifie de plusieurs années d’expérience dans le domaine du retail et/ou du marketing digital.

Son rattachement hiérarchique

Son salaire

Le ou la Head of e-commerce gagne entre 60K€ et 110K€ par an selon le niveau d’expérience, de responsabilité et selon la taille et la renommée de l’entreprise.

 

Retrouvez toutes nos fiches métiers ici

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Les avantages d’un SIRH

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Faciliter son quotidien de RH avec un SIRH

La fonction RH n’échappe pas aux enjeux de digitalisation. Les collaborateur·rice·s souhaitent une pertinence visible des stratégies mises en place, une qualité et une efficacité dans les process. Ils apprécient l’autonomie, la fluidité, la rapidité dans la gestion des tâches administratives et celles de leurs données personnelles. Pour aider les entreprises au quotidien, un Système d’Information des Ressources Humaines (SIRH) est essentiel. On vous explique pourquoi ce dernier est le partner in crime des RH. 

Quel est l’intérêt d’intégrer un SIRH ? 

Dématérialisation des bulletins de salaires, des demandes de congés, des titres-restaurants, des dossiers salariés… Les documents papier se raréfient au profit de solutions SIRH. Et pour cause. L’automatisation des processus RH représente un gain de temps et d’efficacité pour les RH. Elle est également très appréciée par les salarié.e.s et les candidat.e.s (+1 pour votre marque employeur !).

En fonction des modules que l’entreprise choisit d’intégrer, un logiciel SIRH peut être d’une grande aide dans :

  • la gestion des recrutements, des contrats de travail, de la paie, des absences et congés, la formation et le développement professionnel des salarié·e·s, la communication interne…

Les RH ont la possibilité de visualiser en seulement quelques clics toutes les informations dont ils ont besoin et d’accomplir un grand nombre de tâches administratives rébarbatives. Ils génèrent des tableaux de bord et ont un meilleur suivi des salarié·e·s, dans le respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).

De leur côté, les salarié·e·s transmettent leurs demandes ou messages et ont facilement accès à leurs données personnelles, qu’ils peuvent modifier.

Pourquoi un logiciel SIRH change le quotidien ?

Côté RH, intégrer un SIRH est devenu essentiel !

Certaines tâches sont automatisées, permettant ainsi aux équipes RH de gagner un temps précieux et de se concentrer sur celles à plus forte valeur ajoutée :

  • gestion des carrières (formations, mouvements internes…) ; des sujets de qualité de vie au travail (QVT), responsabilité sociétale des entreprises (RSE), marque employeur ;changement ;politique de rémunération ;
  • politique avantages et récompenses…

Les erreurs humaines sont minimisées – toute l’équipe RH a accès à des données centralisées, fiables, et les saisies manuelles sont moins nombreuses. Les évolutions légales sont implémentées automatiquement dans les logiciels par les éditeurs. Enfin, grâce au modèle SaaS (Software as a service), ces solutions sont accessibles au bureau comme en télétravail.

Aujourd’hui, beaucoup de solutions SIRH se sont développées dans la french tech : Nikota, Cegid Talentsoft, Lucca, ou HR Path, entre autres. Elles ont évidemment un bel avenir devant elles.

 

Retrouvez toutes nos prises de parole, par ici 

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« Pourquoi pas moi ? »

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Zoom sur Pourquoi pas moi, la 1ère entreprise à mission dans l’univers du développement personnel fondée par Charlotte Desrosiers Natral

 

Chez Enoa, l’expérience candidat est au cœur de nos process et de notre approche.

Nos candidats, on les écoute, on les chouchoute, on les accompagne et on essaie, à notre niveau, de les aider à trouver LE job et LA boite qui “matchent” le plus à leur ADN et à leurs envies.

Alors forcément, on est très heureuses aujourd’hui de recevoir Charlotte Desrosiers !

Bonjour Charlotte. Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, peux-tu te présenter en quelques mots ? 

Bonjour la team Enoa,

J’ai bientôt 40 ans et suis l’heureuse maman de 2 enfants.
Je suis parisienne de naissance et Marseillaise de cœur.

J’étais Directrice Marketing monde dans une belle start up de la French Tech.

J’avais ce que j’appelle ces fameux “KPI de la réussite” de notre société, mais je n’étais pas à ma place.

En 2019, je fais un burn-out et ma vie s’effondre.

Aujourd’hui je suis la fondatrice de Pourquoi pas moi, la 1ère entreprise à mission dans l’univers du développement personnel, l’auteure du livre Et si je changeais de métier, (re)donner du sens à son travail(Mango Editions) et j’ai fait le TEDx “Je n’ai plus peur du dimanche soir”.

Peux-tu nous expliquer comment est née l’idée de ton podcast « Pourquoi pas moi ? »

L’été 2019, je suis arrêtée pour Burn-out.
Je ne sais plus qui je suis, je ne sais plus ce que je vaux, je ne comprends plus l’intérêt de la vie. Je suis totalement perdue.

J’ai une certitude : c’est que je ne veux pas retourner à mon poste de CMO. On me recommande de me faire accompagner via un bilan de compétences, mais aucun ne me parle. Je comprends plusieurs mois après que les bilans de compétences traditionnels ont tendance à nous remettre dans une case, alors que moi je voulais justement en sortir.

J’avais envie d’être moi, trouver ce qui fait que je serai heureuse de me lever tous les matins et de ne plus avoir peur du dimanche soir…

Nous mettons donc fin à mon CDI avec mon employeur en octobre 2019.

1 mois plus tard, face à un feu de cheminée, j’ai une révélation : je veux créer un podcast qui s’appellera Pourquoi pas moi, qui sera l’invitation à écouter ta petite voix.
En tant que marketeuse, j’ai fait un grand nombre de brainstorming sur des noms de marque, des stratégies de marque… Là, c’est arrivé comme une évidence.

A travers ce podcast, j’interviewe des personnes qui ont osé écouter leur petite voix et réussi. Je veux montrer les vraies coulisses de ces réussites, comprendre les peurs, les doutes. Je veux démontrer à toutes les personnes qui sont dans cette roue de hamster, qui sont dans une zone de confort inconfortable, qu’il ne faut pas attendre un accident de la vie pour être à sa place.

Janvier 2020, le podcast sort et les retours sont incroyables. Il a même reçu 2 prix par la profession et les auditeurs.

Suite au succès de ton podcast, tu décides de lancer le « bilan de compétences nouvelle génération ». 

De quel constat es-tu partie pour créer ce programme ? A qui ces bilans sont-ils destinés ?

Grâce à mes invités du podcast et un grand nombre de recherches, je comprends que pour être aligné(e), à sa place, il existe différentes approches qui existent depuis la nuit des temps.

Ça s’appelle l’IKIGAI au Japon, les Purushartas en Ayurveda, le SPA en psychologie positive, le Nankama en Afrique, l’essence en philosophie, la raison d’être ou la mission de vie

Je fais également le parallèle avec le fameux Golden Circle de Simon Sinek.

Tous les jours, je rencontre des personnes qui, certes, utilisent leurs compétences dans un métier donné, mais si ces compétences ne servent pas leur raison d’être, elles prennent le risque de se retrouver un jour dans une quête de sens.

La méthode que j’ai créé permet ainsi aux personnes de trouver :

  • leur WHY / POURQUOI : leur raison d’être, ce qui apporte du sens dans leur vie
  • leur HOW / COMMENT : leurs talents, leurs compétences, leur zone de “génie”
  • leur WHAT / QUOI : le métier qui correspond à ce why, qui est un métier qui ne rentre pas nécessairement dans les cases
  • leur WHERE / OÙ : l’environnement qui respecte leurs valeurs et leur équilibre pro/perso.

Ce qui fait que 100% de mes clients sont satisfaits ou très satisfaits c’est parce qu’ils travaillent sur toutes les sphères de leur vie : personnelle et professionnelle.

Comment, en effet, trouver le métier qui nous correspond quand on ne se connaît pas vraiment ?

Le côté ludique et personnalisé de mon approche leur donne envie d’avancer chaque jour et les réponses (émanant du fruit de leur introspection et non d’un QCM) leur donnent une force insoupçonnée pour avancer.

Ce bilan de compétences nouvelle génération est destiné à toutes les personnes qui se posent des questions sur ce qui apporte du sens dans leur vie, qui ont envie d’apprendre à mieux se connaître. Il s’adresse aux personnes qui ont envie de se mettre en mouvement vers une vie plus alignée.

Je ne fais pas l’apologie de la reconversion professionnelle.
A travers cette méthode, j’aide à (re)prendre confiance en soi, à se connaître, à s’aimer, se respecter et oser se lancer.

Mes client.e.s se reconvertissent, changent de poste en interne, changent de secteur ou restent en poste en ré-apprenant à aimer leur travail et en y ajoutant du sens.

Le programme permet aux personnes de réveiller leur “Pourquoi pas moi ?” et de choisir et non plus subir.

Ce qui change tout !

Plus concrètement, peux-tu nous décrire la méthodologie du programme ? 

Le bilan de compétences nouvelle génération est une méthode 100% en ligne, ce qui permet aux personnes d’avancer à leur rythme, quand elles sont disponibles.

Finalement la méthode que j’aurai adoré pouvoir suivre .

Les personnes vont cheminer à travers un parcours en 5 étapes :

  1. Je me reconnecte à qui je suis
  2. J’apprends à me comprendre
  3. J’apprends à me connaître
  4. Je découvre ce qui fait sens pour moi
  5. J’ose

La méthode repose sur 4 piliers : 

– L’autocoaching
Via une plateforme e-learning, les personnes cheminent à leur rythme et sont guidés dans leur introspection.

Chaque enregistrement audio comporte 3 ingrédients :

Des preuves scientifiques pour les plus pragmatiques. Elles sont issues de la neuroscience, de la psychologie positive…

Des exemples concrets de la vie des invités du podcast “Pourquoi pas moi “ et de ma propre vie.

Des exercices pratiques pour l’introspection, l’assimilation et l’approche actionnable avec notamment des tests, projection, plans d’action…

– Le coaching individuel

Les personnes disposent d’un suivi personnalisé grâce à un coach professionnel formé à la méthode de Pourquoi pas moi. Je choisis moi-même le coach qui correspondra le mieux aux besoins des clients.

Nous proposons 2 formules : 3h ou 6h de coaching individuel.

– La communauté en ligne

La communauté d’entraide sur Slack permet de simplement :

Partager ses questionnements.

S’inspirer des réponses des autres membres.
Profiter du réseau pour les enquêtes métier.

– Les ateliers en ligne

Tous les mois, un coach Pourquoi pas moi approfondi une thématique via un atelier en ligne interactif. Un moment privilégié pour continuer à cheminer.

Étant certifié Qualiopi, le bilan de compétences nouvelle génération est finançable à 100% via le plan de formation de l’entreprise ou via le CPF.

Merci Charlotte ! 

As-tu un conseil à donner aux entreprises qui recrutent ?

Le sens est la recherche d’équilibre entre les aspirations propres du collaborateur et ce qu’offre l’entreprise.

Il est donc important que l’entreprise connaisse et affirme clairement son WHY, HOW, WHAT et j’ajouterai même son WHERE (ses valeurs, les règles de vie). 

Les compétences se développent, le partage de valeurs ne se décrète pas.

Tout le monde n’est pas fait pour travailler ensemble, cela n’est pas grave.

Puis, de faire émerger chez le candidat, quel est son WHY, son HOW, son WHAT et son WHERE et ainsi déterminer si cela “match”.

Je sais que vous êtes également très sensibles à cette démarche chez Enoa !

Pourquoi ? Car quand on a du sens au travail, cela provoque un cercle vertueux.

87% des salariés français déclarent que trouver du sens au travail rend moins susceptible de démissionner, même contre une meilleure rémunération. (Source : Etude Alan Harris Interactive 2022)

En effet, cela a un impact sur la santé mentale du salarié, son bien-être, sa motivation, son engagement et sa performance.

A contrario, un salarié qui n’a pas de sens va avoir tous ces indicateurs qui vont passer au orange puis au rouge.
L’humain est fait ainsi, nous avons besoin d’avoir du sens dans ce que nous faisons pour pouvoir nous épanouir et être performant.

Et pour les candidats qui nous lisent et qui hésitent peut-être à changer de voie, mais n’osent pas passer le cap ?  

Je les invite à faire plusieurs choses :

  • Faire leur météo, se demander tous les jours : “Comment je vais vraiment ?” et le noter sur un petit cahier. 

Et idéalement ajouter le pourquoi de ce ressenti. “Je vais bien parce que… “ “Je ne vais pas très bien parce que”…

Au bout de 3 semaines, ils peuvent reprendre leurs notes et prendre de la hauteur sur leur situation, et potentiellement ouvrir les yeux sur le fait que finalement ça va, ou que cela ne va pas du tout.

  • Écouter leur corps. Notre corps n’a pas été créé pour avoir mal. Si leur corps leur parle, il faut l’écouter. Il n’est pas normal d’avoir des douleurs chroniques, d’être stressé en permanence…

Si la conclusion est que leur météo est mauvaise et que leur corps leur parle très fort, il est intéressant de voir si cela vient de l’univers personnel ou professionnel et pour le professionnel de lister tout ce qui leur plait ou déplait dans leur poste aujourd’hui, tout ce qu’ils aimeraient avoir.

La vie est trop courte pour rester dans une zone de confort inconfortable !

Le mot de la fin ! Tes convictions, tes envies pour 2023, ton moteur ?

Dis-nous tout, Enoa veut être dans les petits papiers !

Ma conviction est que nous avons tous besoin de connaître notre raison d’être, d’apprendre à nous connaître, nous aimer et nous respecter.

C’est un socle dans la vie qui nous permet d’être la meilleure version de nous même, de traverser les tempêtes de la vie de façon plus sereine, de nous épanouir professionnellement et de pouvoir faire profiter au monde de la personne exceptionnelle que nous sommes :)

Merci Charlotte pour ce témoignage authentique !

Toutes les infos sur le bilan de compétences nouvelle génération ici : http://pourquoipasmoi.co/

Et courez écouter le précieux podcast “Pourquoi pas moi” disponible sur toutes les plateformes de téléchargement.

Retrouvez tous nos focus découverte, par ici 

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Du coaching digital destiné aux femmes

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Zoom sur Les Clés : une plateforme de coaching et d’e-learning pour accompagner les femmes dans leur vie professionnelle et la prise de confiance en soi 

 

Chez Enoa, nous sommes convaincues que la mixité des équipes est un gage de performance en entreprise.

Or, force est de constater qu’il y a encore beaucoup de travail à faire sur le terrain et que, bien souvent encore, les femmes, en entreprise, manquent de moyens concrets pour accélérer leur carrière.

Sidonie nous a tout de suite séduite par ses convictions et engagements et nous sommes ravies aujourd’hui de vous faire découvrir Les Clés !

Bonjour Sidonie, peux-tu te présenter en quelques mots ? Ton parcours, ton business ? Comment est née l’idée des clés ?

Bonjour Elsa !

J’ai une carrière dans des grandes entreprises en marketing pour des marques connues de PGC.

J’ai gravi les échelons jusqu’à un poste en comité de direction, et surmonté les obstacles supplémentaires que doivent franchir les femmes pour accéder à des responsabilités.

Cela n’a pas toujours été simple, et je n’ai pas toujours eu le support pour progresser sereinement.

J’ai trouvé très difficile l’arrivée de la parentalité, qui est aussi une période d’accélération de carrière.

A ce moment, j’aurais eu besoin d’accompagnement, mais il m’était très compliqué d’aller dans les réseaux le soir, et je n’avais pas encore les galons ou le budget personnel pour prétendre à du coaching. 

Finalement, j’ai compris que l’accompagnement est indispensable pour toutes, mais difficile d’accès et que souvent les femmes se font accompagner très (trop) tard.

J’ai donc créé Les Clés, pour rendre l’accompagnement accessible à un plus grand nombre de femmes, dès les postes de middle management.

Peux-tu nous expliquer concrètement comment fonctionne ta solution ? Décris-nous la plateforme de e-learning et coaching.

Quel est son objectif ?

Nous proposons des parcours hybrides digitalisés dont le principal objectif est de faire prendre confiance aux femmes.

Concrètement, notre plateforme propose des modules e-learning, des contenus variés (podcasts, vidéos, lectures, interview de femmes inspirantes) et du coaching.

Nous mixons les temps synchrones en groupe, et asynchrones en individuel pour plus de flexibilité. Cela permet de travailler à la fois sur l’entraide et la mise en action personnelle concrète.

Un de nos points forts : notre plateforme contient une communauté interactive, avec la possibilité d’échanger sur des thématiques spécifiques (parentalité, enjeux managériaux, sexisme…) et de prendre contact directement avec chaque membre, dans le but de s’entraider.

Notre objectif, en proposant un support digital, est de rendre accessible à un plus grand nombre de femmes un accompagnement pour leur permettre d’OSER leur ambition. 

Au-delà de la plateforme, quelles sont les programmes d’accompagnement que tu proposes ? A qui sont-ils destinés ?

Nos parcours s’adressent à des entreprises, qui souhaitent accélérer la mixité dans leurs équipes managériales.

Les parcours sont personnalisés, en fonction des besoins spécifiques des populations à enjeu.

Nous commençons par un diagnostic des compétences comportementales, pour sélectionner les thématiques à aborder.

Elles peuvent par exemple porter sur l’affirmation de ses points forts, la gestion de son équilibre, les stéréotypes et les croyances, la posture réseau, le faire-savoir …

Nos parcours durent de 3 à 6 mois : Ils alternent utilisation de la plateforme, groupes de partages de pratiques pour grandir avec le collectif et coachings individuels, afin d’aller plus loin sur des problématiques spécifiques.

Nous mettons également en place des lancements présentiels pour événementialiser le départ.

Le support digital permet de toucher un plus grand nombre de personnes, nous travaillons souvent sur des populations de middle manager, et nous pouvons toucher des publics éparpillés sur un territoire.

Si tu devais donner un conseil aux entreprises qui nous lisent en ce moment ?

La mixité des équipes est un gage de performance, d’innovation, d’attractivité et facilite la rétention des équipes.

Pour déployer la présence des femmes à tous les niveaux, mettez en place un plan structuré, assorti de moyens, et mesurez les effets grâce à des KPI soigneusement sélectionnés.

Pour que cela fonctionne, agissez sur l’environnement (stéréotypes, sexisme…) et équipez les femmes en les accompagnant, dès le premier échelon de management, pour les accélérer leur présence dans les postes à responsabilité !

Et enfin pour les candidats qui nous lisent et qui s’apprêtent à commencer un nouveau job ? 

Le réseau est clé dans votre progression professionnelle, comme dans votre prise de poste.

Attachez-vous à faire la connaissance de vos équipes et de vos collègues pour comprendre comment ils fonctionnent, quels sont leur talents et missions, et qui est décisionnaire dans l’entreprise.

Comprendre l’informel vous permettra de créer des liens, d’agrandir votre réseau, et d’être beaucoup plus efficace plus rapidement. 

Le mot de la fin ! Tes convictions, tes envies, ton moteur ! dis-nous tout.

J’ai toujours été animée par le progrès. Au début de ma carrière, j’adorais proposer des nouveaux produits aux consommateurs.

Aujourd’hui, le progrès de la société me parle beaucoup. Je suis convaincue que la mixité est un moteur majeur pour faire progresser la société. Il y a une énorme source de valeur dans la diversité et la mixité.

Sur le sujet de la mixité de genre, pour moi cela signifie homme & femmes.

Nous avons absolument besoin des hommes pour construire un futur mixte, je rêve donc de travailler avec plus d’hommes engagés !

Merci Sidonie.

On est vraiment heureuses d’avoir pu mettre en lumière les Clés !

Plus d’infos ici :

https://www.les-cles.com/

contact@les-cles.com

 

Retrouvez tous nos focus découverte, par ici 

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C’est quoi les BSPCE ?

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Fidéliser les collaborateur·rice·s avec les BSPCE

Pour fidéliser les collaborateur·rice·s, plusieurs leviers sont envisageables : travailler sur les packages salariaux,  la culture d’entreprise, ou les avantages et récompenses (compensation & benefits)… Parmi eux, les BSPCE. On vous explique pourquoi ils sont un excellent levier de fidélisation !

C’est quoi les BSCPE ?

Les Bons de Souscription de Parts de Créateur d’Entreprise (BSPCE), permettent aux salarié·e·s et aux dirigeant·e·s (s’ils sont salarié·e·s) d’entrer au capital de l’entreprise ou de la filiale d’une entreprise pour laquelle ils travaillent. Ils sont une forme de stock-options.

L’entreprise délivre des bons d’achat à un prix d’achat définitif fixé le jour de l’attribution – généralement ils sont gratuits, ou vendus à un prix bas.

Les bénéficiaires peuvent les exercer (donc acheter des titres de la société avec) dans un délai imparti (attention les BSPCE peuvent devenir caducs). À terme, ils peuvent alors espérer revendre leurs titres avec une plus-value si la valorisation de la société augmente.

Attention, tout le monde ne peut pas émettre des BSPCE. Pour ce faire, une entreprise doit répondre à un certain nombre de conditions :

  • être une société par actions (SA, SCA, SAS, SE) ;
  • être soumise à l’impôt sur les sociétés en France ;
  • être non cotée (ou avoir une capitalisation boursière inférieure à 150 millions d’euros) ;
  • être immatriculée depuis moins de 15 ans au registre du commerce et des sociétés (RCE) ;
  • appartenir directement et depuis la création, pour 25 % au moins, à des personnes physiques, ou à des personnes morales (elles-mêmes détenues à 75 % minimum par des personnes physiques) ;
  • ne pas avoir été créée dans un contexte de concentration, de restructuration, d’extension ou de reprise d’une activité préexistante (sauf exception).

Pourquoi les BSPCE sont un levier de fidélisation ?

Les BSPCE sont un levier souvent utilisé par des sociétés en croissance, typiquement des startups ou des scale-up ou grands Groupes.

Côté salarié·e·s, le fait de détenir des BSPCE est un encouragement à s’investir dans l’organisation et à faire en sorte que les résultats soient au rendez-vous. La valeur de leurs titres augmentera si et seulement si l’entreprise a de bons résultats. Comment ne pas être motivé·e dans ce contexte ?

Les BSPCE aident également à développer le sentiment d’appartenance des salarié·e·s à l’entreprise. Ces dernier·e·s se sentent naturellement plus impliqués au moment, par exemple, de soutenir des décisions stratégiques, ou la croissance de leur organisation lorsque celle-ci se développe. Détenir des BSPCE et/ou des titres, c’est forcément voir son statut dans l’entreprise différemment.

Enfin, les BSPCE permettent d’attirer et/ou de fidéliser des collaborateur·rice·s qui pourraient être tentés d’accepter des salaires supérieurs dans une autre entreprise. Ils sont une marque de confiance, et une perspective d’obtenir une belle somme d’argent à un moment ou à un autre.

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Clitty & le tiers-payant menstruel

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Rencontre avec Elodie Placide, fondatrice de Clitty, une marque de serviettes hygiéniques et de culottes menstruelles bio qui propose aussi des ateliers de sensibilisation aux écoles et entreprises

 

Chez Enoa (cabinet recrutement digital paris), on est particulièrement sensibles sur le sujet des règles au travail et on a voulu en savoir un peu plus sur ce concept de “tiers payant menstruel”.

Hello Elodie, peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours ? Pourquoi t’être lancée dans Clitty ? Quel a été l’élément déclencheur ? 

Originaire de Martinique, le début de l’histoire, c’est mon parcours avec l’endométriose. J’ai mis du temps à être diagnostiquée. Alors que je souffrais de mes menstruations depuis l’âge de 12 ans, ce n’est qu’à l’âge de 20 ans que j’ai enfin obtenu un diagnostic. J’ai été traitée avec des hormones, mais cela n’a pas aussi bien fonctionné que ce que j’aurais pu espérer.

Quand je suis partie en France hexagonale pour mes études, j’étais inquiète à l’idée de gérer mes problèmes de règles, en plus des études et j’ai souvent raté des cours à la Fac. J’ai consulté plusieurs médecins pour trouver un traitement efficace.  L’impact psychologique de cette maladie est énorme. C’est alors que j’ai commencé à me renseigner sur l’endométriose – j’ai contacté l’Association Endo France. Via cette asso, j’ai réussi à trouver un gynécologue en qui j’avais confiance et qui m’a accompagné sur l’opération. En parallèle, j’ai poursuivi mes études : après une licence d’anglais, je me suis dirigée vers la communication. Lorsque je suis entrée en Master Communication, j’ai dû créer un business plan pour une entreprise fictive, à la place de mon mémoire. C’est alors que j’ai eu l’idée de créer Clitty, une entreprise proposant des produits et des services pour aider les femmes à gérer leurs problèmes de règles, sans perturbateurs endocriniens.

Concrètement, Clitty c’est quoi à la base ? 

Le projet Clitty débute en B2C avec l’idée de commercialiser des serviettes hygiéniques lavables. Je voulais créer un produit abordable pour les femmes qui préfèrent les serviettes réutilisables ou les culottes menstruelles aux moyens de protection industriels souvent nocifs pour la santé. J’ai commencé par la phase de prototypage avec mon atelier, et j’ai travaillé dessus pendant un an. En novembre 2021, j’ai lancé mon produit sur le marché. Au départ, j’étais seule sur ce projet, mais j’ai été accompagnée par des incubateurs pour me guider dans mes démarches. Aujourd’hui, je réfléchis à la possibilité de recruter de nouvelles personnes pour m’aider à développer mon entreprise.

Depuis, le business modèle a évolué vers du B2B2C car je propose aussi des ateliers de sensibilisation en entreprise.

Mon objectif est de positionner Clitty comme une référence dans le domaine de la gestion des règles, en proposant des produits et des services de qualité tout en sensibilisant le public à l’importance de prendre soin de sa santé menstruelle.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton système de production ? 

Je travaille avec un atelier basé dans la région lyonnaise pour la fabrication des produits Clitty. Nous avons à cœur de travailler avec des fournisseurs en circuit court et de privilégier les matières premières locales autant que possible. Pour nos serviettes hygiéniques, nous utilisons du coton biologique certifié GOTS, et pour nos culottes, nous utilisons du modal, une matière très douce au toucher. Vous pouvez acheter nos produits principalement en ligne, mais nous avons également quelques revendeurs tels que Le Tiroir à Culotte ou encore une marketplace aux Antilles.

Comment t’est venue l’idée de faire du B2B2C ? – Qu’est-ce que tu appelles le “tiers-payant menstruel” ? 

Je suis convaincue de l’importance de rendre les produits d’hygiène menstruelle réutilisables, accessibles à toutes les femmes. Bien que j’aie fait de mon mieux pour rendre mes produits abordables, je sais que le passage aux produits réutilisables de qualité peut être un vrai budget pour certaines femmes. C’est pourquoi j’ai décidé de proposer un concept de tiers-payant menstruel pour que les entreprises puissent offrir ces produits à leurs employées sans qu’elles aient à dépenser de l’argent de leur poche. En parallèle, je suis convaincue de l’importance de sensibiliser les collaborateurs à l’hygiène menstruelle et aux problèmes associés (pathologies gynécologiques) que peuvent rencontrer les salariées au quotidien, au travail. Mais aussi sur la mise en place d’actions en entreprise comme le congé menstruel.

Par exemple, le pack onboarding quand on arrive dans son entreprise. On fournit bien des gourdes, des stylos, etc, donc pourquoi pas une serviette réutilisable ?

Si l’entreprise est capable de payer des séances de sport pour le bien-être de ses salariés, cela fonctionne aussi pour les produits menstruels de qualité ou des ateliers de sensibilisation.

J’ai donc commencé à animer des ateliers de sensibilisation et je souhaite désormais développer cette initiative en proposant des conférences et des tables rondes, pour sensibiliser les managers et les employés. Pendant ces ateliers je fournis à l’entreprise des pack de serviettes pour chaque participant à l’atelier. Je crois également que cette approche peut s’appliquer à d’autres milieux, tels que les associations et organisations publiques, pour co-créer des solutions sur mesure adaptées aux besoins spécifiques de chacune.

Des ateliers de sensibilisation sur les menstruations, c’est possible ? Quels sont les différents formats d’atelier proposés ? 

En entreprise, nous proposons des ateliers pour une vingtaine de collaborateurs (managers et salariés) sur des formats d’1h30.

Bien sûr nous déclinons et adaptons aux besoins de l’entreprise (webinaires, conférences, tables rondes …). Et pourquoi pas de nouveaux formats demain ;)

En parallèle, Clitty est distributeur pour des écoles ou espaces de formation, pour aller plus loin sur la sensibilisation des solutions écologiques mais aussi meilleures pour la santé.

L’idée c’est d’accompagner ces acteurs à repenser le système et la santé pour réussir à faire quelque chose de plus égalitaire.

A qui s’adressent ces ateliers de sensibilisation ? Des clients déjà conquis ? Et niveau tarifs ? 

A date, nous venons juste de lancer les ateliers, donc nous sommes dans une phase d’amorçage commerciale assez importante.

Nous avons pu tester nos ateliers en entreprise, et les retours sont positifs.

Pour les ateliers d’1h30 avec distribution de produits menstruels (1 produit par salarié) nous facturons 1000 euros HT, l’atelier.

Ensuite les tarifs sont adaptables en fonction du format d’atelier.

Comment est-ce que cela peut s’inscrire plus globalement dans une politique RH ? 

L’idée c’est de parler responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et de qualité de vie au travail (QVT). Nous avons à cœur de sensibiliser les entreprises et autres organismes à l’importance du réutilisable pour l’environnement et de promouvoir une approche durable dans toutes nos activités. De plus, nous mettons en place des politiques d’égalité hommes-femmes pour favoriser la diversité et l’inclusion dans les entreprises. Nous sommes conscients que les pathologies menstruelles en entreprise sont encore un sujet tabou, et nous travaillons donc à mettre en place un accompagnement au changement. Nous croyons que ces efforts contribueront à renforcer notre engagement en faveur d’une société plus durable et équitable.

Les ambitions pour Clitty sur les prochains mois ? 

Je travaille sur le lancement d’un maillot menstruel pour cet été, et à plus long terme, j’aspire à étendre Clitty et la solution de tiers-payant menstruel au niveau de l’État et des collectivités pour aider à rendre l’hygiène menstruelle plus accessible pour toutes les femmes.

Le mot de la fin ?

Quand on croit en quelque chose, on peut aller loin.

Et pour cela, j’aimerai collaborer avec des acteurs qui ont envie d’initier le changement.

Aussi, vous pourrez aussi me retrouver à la Foire de Lyon fin mars, début avril, pour des journées de sensibilisation.

 

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Zoom sur les styles de communication

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Quel est mon style de communication et comment m’adapter au style de communication des membres de mon équipe ?

 

Travailler en équipe de manière efficace et productive, dans le but d’atteindre les objectifs de l’entreprise, ça peut être simple. Pour cela, il faut connaître son style de communication, celui des autres, s’appuyer sur les complémentarités des membres de l’équipe, et identifier les éventuels dysfonctionnements dans celle-ci pour travailler dessus. Ça vous intrigue ? Suivez le guide !

Le DiSC, un outil puissant pour mettre des mots sur son style de communication, celui de ses collègues, et s’y adapter. 

Avez-vous déjà entendu parler du DISC ? C’est l’un des outils les plus utilisés en phase de recrutement, aux Etats-Unis notamment (il faut dire qu’il est né là-bas), et qui permet de mettre en avant le style de communication d’un candidat.

Rien à voir avec les tests de personnalité. Avec le DISC, on s’intéresse à la manière dont une personne réagira dans des contextes précis et face à différentes typologies d’interlocuteurs. Le DISC sert à connaître le style de communication d’un candidat et, se faisant, à projeter sa manière d’interagir dans une équipe avec les interlocuteurs qui seront les siens.

Qui a déjà recruté des collaborateurs sait que, dans une équipe, ce que l’on recherche, c’est la complémentarité des styles de communication. Aurélie Prévault, consultante en recrutement chez Enoa, nous apporte son éclairage : “Il est important de recruter un style de communication qui s’accorde avec l’équipe et avec le métier. Si je grossis le trait, imaginons que l’on ait, dans une équipe, uniquement des personnes qui sont dans le contrôle, sachant prendre des décisions sans problème, et majoritairement tournées vers le résultat, alors on sait qu’il y aura des moments (nombreux) où des conflits apparaîtront dans le groupe. À l’inverse, si l’on imagine une équipe exclusivement composée d’individus très empathiques, tournés vers les autres et la relation à autrui, alors on aura des soucis pour trancher lorsqu’il le faut. ”

Certifiée DISC, Aurélie utilise régulièrement cet outil (via ENOA CONSEIL notamment) dont la finalité est d’atteindre un fonctionnement plus fluide et une amélioration de la performance.

“Il existe quatre profils de communication : Dominant, Influent, Stable, Consciencieux. Chacun a une dominante. Souvent les gens sont entre deux profils. L’intérêt du DISC est double. D’abord, lorsqu’on sait quel est notre style de communication, et que l’on connaît celui des autres, on se comprend mieux et on s’adapte mieux. Ensuite, si l’on en revient au recrutement, le DISC permet d’identifier un profil à rechercher en priorité lorsqu’on souhaite compléter une équipe.”

Comment utiliser le DISC ?

Mais alors dans les faits, comment ça se passe ? Avant le recrutement, on procède à un travail d’audit de l’équipe.

À moins que celle-ci soit réduite, il n’est pas forcément envisageable de faire passer le DISC à tout le monde. En revanche, entendre le dirigeant, le manager, parler des membres de l’équipe donne généralement un aperçu assez fin des styles de communication qui la composent. Avec eux, on challenge ensuite le profil à trouver, en fonction du périmètre de responsabilité qui sera celui de la personne à recruter, et de ses interactions avec les uns et les autres.

On fait alors passer le DISC à chaque candidat – 10 minutes de questions-réponses et un rapport d’une vingtaine de pages qui en ressort. “Le rapport met au jour le style de communication de la personne. Il donne par ailleurs des pistes pour s’adapter aux différents styles de communication. Il donne des clés de développement pour accroître son efficacité au travail”, précise Aurélie Prévault.

Finalement, le DISC est une aide à la décision durant le process de recrutement, un éclairage, qui n’évalue pas un savoir-faire mais une capacité à s’intégrer dans une équipe.

Les 5 behaviors

Bien sûr, connaître les styles de communication des personnes qui composent une équipe n’empêche pas, parfois, de constater des dysfonctionnements au sein de celle-ci. Il existe alors, en complément du DISC, un autre outil précieux, lui aussi anglo-saxon : les 5 behaviors.

Les 5 behaviors permettent de mieux nous connaître en tant que collègue, et ce qu’on apporte de précieux à l’équipe.

“Le modèle est de Patrick Lencioni, auteur d’un livre intitulé The Five Dysfunctions of a Team qui met en avant 5 dysfonctionnements par lesquels une équipe peut passer et qui l’empêcheront d’atteindre des résultats. Cela peut servir à faire le point dans une équipe lorsqu’on se rend compte qu’on n’arrive pas au but visé, qu’on n’arrive pas à décider, qu’on n’est pas suffisamment performant.”

Pour qu’une équipe fonctionne, 5 étapes sont, selon cet outil, nécessaires et il faut les franchir une à une pour arriver aux résultats. Les voici :

la confiance ;

le débat d’idées ;

l’engagement ;

la responsabilité ;

les résultats.

“Chez Enoa, nous utilisons les 5 behaviors pour faire réfléchir les parties prenantes d’une équipe qui a envie de mieux travailler ensemble, d’être plus performante. Cela de manière globale, ou pour les besoins d’un projet”, explique Aurélie Prévault.

Là encore, les participants répondent à un questionnaire. Il en résulte un profil, ainsi qu’un diagnostic complet de l’équipe. “En tant que consultants, nous proposons ensuite un travail de team building pour que chacun prenne conscience de la cause du dysfonctionnement et que l’on travaille dessus, ensemble.”

Chez Enoa, nous sommes certifiés DISC et formés aux 5 behaviors. Un projet de recrutement ? Contactez-nous.

 

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Recrutement : comment être à la page ?

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Recrutement : comment être à la page ?

Pour convaincre des candidat.e.s d’intégrer une entreprise, il faut leur offrir un processus de recrutement de qualité et dans l’air du temps. Bons outils, bon discours, transparence, rapidité, feuille de route précise, expérience candidat.e aux petits oignons …

Émilie Roman-Laval, co-fondatrice et directrice associée d’Enoa, vous partage ses clés pour être à la page quand on recrute.

Quelles sont les bases aujourd’hui pour être à la page en matière de recrutement ?

Une équipe de recruteurs à la page doit d’abord avoir à sa disposition de bons outils : ATS / CRM / SIRH performants pour optimiser les tâches répétitives, améliorer le suivi candidat.e, et in fine, proposer des recrutements plus courts et efficients.
À côté de cela, le discours présenté aux candidat.e.s doit être ciselé. Lorsqu’une personne postule dans une entreprise, elle attend qu’on lui parle non seulement du poste à pourvoir, mais aussi de l’histoire de l’entreprise, de son identité, de sa marque employeur, de ses équipes, de ses valeurs (exemples concrets d’actions pour les faire vivre), de ses engagements (RSE par ex) du process… Le tout « sans habiller la mariée » bien sûr.  Rien de pire pour les candidat.e.s que de découvrir qu’une entreprise fait du washing sur ces sujets.
En ligne (à travers la stratégie social média de l’entreprise typiquement) ou à l’occasion des échanges en direct, il faut avoir tout cela en tête. Si on arrive à fédérer les salarié.es, qui sont les meilleurs ambassadeurs de la marque, on attire d’autant plus les candidat.es.
Pour proposer un recrutement dans l’air du temps, j’ajouterais : des job descriptions claires, exhaustives et inclusives, une visibilité donnée sur le processus de recrutement, une optimisation des rencontres, et des business cases en adéquation avec le poste proposé (pour évaluer les compétences des candidat.es).
Enfin, pratiquer un recrutement inclusif garantissant l’égalité de traitement entre tout.es les candidat.e.s.

 

A quoi ressemble un entretien dans l’air du temps ?

Un entretien dans l’air du temps est personnalisé au maximum !
En amont, lors de la pré-qualification téléphonique,  le.a recruteur.se aura donné le maximum d’informations aux candidat.es.
Il.elle aura envoyé l’ordre du jour de l’entretien pour leur permettre de se challenger sur les questions qui seront posées. Le but n’est pas de piéger un.e candidat.e.
Au moment de la rencontre, la bienveillance est fondamentale. Tout comme le fait de mettre les candidat.e.s au même niveau que l’entreprise. 
Cet échange est aussi l’occasion de s’intéresser à ses envies, son projet et son évolution professionnelle, ce qui est important pour le next move.
On s’intéresse également à son métier, on parle le même langage, on comprend l’environnement de nos candidat.e.s. Cela semble évident, mais c’est encore trop peu fait par les recruteur.ses, et pourtant tellement apprécié par les personnes qui postulent ou se font approcher.
Finalement cet entretien fait partie intégrante de l’expérience candidat.e qui doit être peaufinée, et donner un avant-goût de ce qui sera vécu ensuite en entreprise.

Qu’attendent plus précisément les candidat.e.s ?

Ils attendent de la transparence, de la réactivité et du feedback !
Ils sont très attentifs à ce qu’il se passe au sein de l’entreprise. Avant de postuler, ils font des recherches (Glassdoor, WTTJ, LinkedIn…), des prises de références sur l’entreprise, activent leur réseau…
Ils apprécient fortement la transparence sur le salaire qui devrait apparaître en amont sur la job desc, les process de recrutement courts, efficients, avec de la bienveillance et de l’optimisation, comme je le disais à l’instant.

Naturellement, ils.elles attendent un feed-back constructif de la part des recruteur.ses. Important de savoir pourquoi leur candidature a été ou non retenue. C’est aussi le moment de leur prodiguer des conseils pour de futurs process.

J’ajouterais que l’onboarding, qui fait partie intégrante du recrutement et de l’expérience candidat, doit répondre à la promesse qui a été faite aux candidat.e.s pendant la phase de recrutement. Cela peut passer par un sms ou une vidéo reçue avant l’arrivée dans l’entreprise, par des entretiens déjà organisés avec des collaborateur-trices de l’entreprise, par un petit-déjeuner et/ou des goodies à l’arrivée, par des points réguliers pour savoir comment les premières semaines se passent.

Que nous réserve l’avenir en matière de recrutement ?

Je pense que nous nous dirigeons vers la fin du CV et vers une importance grandissante des compétences, des soft skills, de la formation. Les recrutements qui incluront de l’intelligence artificielle tireront leur épingle du jeu. Cela peut passer par des chatbots qui auront la capacité de répondre à des questions d’ordre rédhibitoire pour le recrutement et qui permettront à tout le monde de gagner du temps (recruteur.ses et candidat.e.s). La réalité virtuelle pourrait également changer le paysage du recrutement, en permettant de faire vivre des expériences immersives aux candidat.e.s. On peut imaginer des offres d’emploi postées dans le métavers, des business case dans un environnement qui ressemble à ce que le.a candidat.e vivra dans l’entreprise…
La gamification aussi peut être intéressante, avec la proposition de jeux en ligne qui permettront de voir comment les candidat.e.s réfléchissent.

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Head of Data

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Head of Data

Le métier est récent mais très recherché. Dans un contexte global de transformation numérique des organisations, le Head of Data a investi presque tous les secteurs. Son objectif ? Créer de la valeur avec les données de votre entreprise et donner à ces dernières de nouveaux savoirs et de nouvelles perspectives. La direction data incarne la transformation de la marque autour de la donnée. L’énergie de l’équipe est donc consacrée à créer de la valeur business et des avantages stratégiques pour la marque.

Les différents intitulés de poste pour un Head of Data

  • Head of Data 
  • Chief Data Officer (CDO)

Le rôle du Head of Data

Le Head of Data est chargé de définir et de mener à bien la stratégie data des entreprises. Pour ce faire, il est chargé de recueillir, analyser et valoriser les données de l’entreprise. Les données sont au cœur de sa mission. Il initie et gère les projets de structuration de données de son organisation qui doivent être bien évidemment en lien étroit avec la stratégie de l’entreprise et accompagner cette dernière.

En lien étroit avec les équipes métiers, il partage le fruit de son travail avec elle pour les aider dans leur mission, pour les aider dans leurs prises de décision ou pour identifier des opportunités business. Il détecte également avec elles des opportunités de récupération de données pour améliorer la connaissance client.

On attend du Head of Data, ou Chief Data Officer (CDO) qu’il soit prescripteur sur le sujet de la donnée. Il réalise pour cela une veille IT permanente. On attend d’ailleurs de lui qu’il soit convaincant face à son organisation, Comex inclus, à qui il fera parfois prendre conscience de l’importance de récolter telles ou telles données en particulier, ou de l’importance de capitaliser dessus.

Les missions du Head of Data

Le Head of Data peut piloter plusieurs équipes métier (en fonction de la structure de l’entreprise) : data scientists, data engineers ou encore data analysts…  Pour le management de ces équipes, on attend de lui qu’il mette en œuvre et veille à la montée en compétences de chacun de ses collaborateurs (en identifiant leurs forces, en leur proposant des formations, des coachings…) et à la cohésion des équipes – il gérera son recrutement en fonction. Il veille également à ce que celles-ci aient tous les moyens matériels à leur disposition pour mener à bien leurs missions. Il veille par ailleurs au respect des process, clés pour attester de la qualité des données récoltées et des enseignements livrés.

Il est en effet garant de la fiabilité des données qui sont utilisées dans le cadre de la prise en charge des projets de structuration de données (dont il est responsable). Il peut challenger ses équipes sur les données intéressantes à collecter, donner des idées lui-même, pour chacun des projets ou des métiers de l’entreprise.

Il s’appuie sur des outils Big Data pour analyser les données et il livre les enseignements à tirer de la récolte de données et de leur analyse. Pour présenter ses résultats, il partage des dashboards / reportings précis et fiables.

Enfin, il est garant de la conformité de son organisation avec les règles en matière de protection des données (RGPD, Cnil…)

Les hard skills et les soft skills du CMO

Ses hard skills

Maîtrise des outils analytiques

Connaissance du droit du numérique

Connaissance des outils cloud (GCP, Azure …)

Maîtrise des langages de programmation (SQL, R, Python …)

Conduite d’études, de POC et de projet Data

Connaissances en Data Science, Data Mining, Mathématiques appliquées, Analyse prédictive, Machine Learning.

Ses soft skills

Leadership

Team player

Bon communicant

Rigoureux

Capacité à vulgariser des informations complexes et à partager son savoir

Esprit analytique

Son parcours

Issu d’une formation de niveau bac + 5 en mathématiques, en informatique ou en science, le plus souvent, le Head of Data est un ancien data scientist, ou data analyste.  Il peut être amené à évoluer sur des fonctions plus globales comme CDO (chief digital officer) ou encore sur de la customer experience (Transformation Program Director). Tout dépend de son parcours et de la structure de l’entreprise dans laquelle il évolue.

Son rattachement hiérarchique

  • CEO
  • Directeur de l’expérience client
  • Directeur Marketing (quand la data est intégrée au marketing)
  • CDO (chief digital officer)

Son salaire

Le Head of Data gagne entre 85K€ et 150 K€ par an selon le niveau d’expérience, de responsabilité et selon la taille et la renommée de l’entreprise.

 

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Zoom sur le quiet quitting

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Comment prévenir le quiet quitting dans votre entreprise ?

 

Le rapport que les salariés entretiennent avec leur travail a évolué depuis la COVID-19. Le quiet quitting, phénomène sérieux et massif, en est l’une des dernières illustrations. Il touche un nombre croissant de salariés et inquiète dirigeants, RH, et managers. Si certaines entreprises peuvent être tentées de laisser passer l’orage, autant dire que celui-ci ne va pas passer tout de suite.

Voici les explications d’Enoa, et nos solutions.

Qu’est-ce que le quiet quitting ?

Le quiet quitting, ou “démission silencieuse”, consiste à respecter sa fiche de poste et à s’en tenir là. Pas de travail en dehors du cadre des missions habituelles. Pas de “acting as” dans l’idée de briguer une promotion. Pas d’heures supplémentaires non rémunérées. On réalise ce qui est prévu dans le cadre de ses fonctions, sans plus, ni moins.

Alternative à une véritable démission pour certains salariés. Manière de remettre le travail à sa juste place pour d’autres (dans l’idée de cultiver l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ou pour remettre à niveau ce qu’il ont le sentiment de donner à l’entreprise au regard de ce qu’ils en reçoivent). Toujours est-il que le phénomène est sérieux et qu’il a de quoi inquiéter à tous les étages de l’entreprise.

Dans le cadre d’une étude IFOP pour Les Makers réalisée en octobre dernier, 37 % des répondants déclarent refuser les heures supplémentaires, les sollicitations en dehors des horaires de travail et les responsabilités qui ne font pas partie de leur poste. 45 % disaient s’impliquer “juste ce qu’il faut” et 45 % ne travailler que pour l’argent.

 Quel remède contre le quiet quitting ?

Alors que faire lorsqu’on est manager, RH, dirigeant ? Les leviers sont heureusement multiples :

  • Engager la discussion, via des communications internes, des événements, et bien sûr un dialogue avec les collaborateurs qui ont “démissionné silencieusement” (pour les  comprendre et identifier des solutions avec eux : évolution de poste, enrichissement des missions, évolution des conditions de travail…) ;
  • Travailler sur l’engagement de ces salariés ayant adopté le quiet quitting, et de tous les salariés de l’entreprise. Sonder les collaborateurs, instaurer un suivi anonyme de l’engagement des salariés, mettre en place des actions ciblés sont autant de bonnes pratiques à adopter ;
  • Travailler sur la qualité de vie au travail des collaborateurs. Des bureaux attractifs, des horaires raisonnables, des réunions que l’on ne planifie pas au-delà d’une certaine heure, des mails que l’on n’envoie pas passée une certaine heure, une politique télétravail claire, entre autres, sont reconnus comme de véritables plus pour les salariés.
  • Proposer un environnement de travail positif dans lequel la valorisation des salariés et de leur travail ont toute leur place. A travers la mise en place d’incentives, de primes, mais aussi avec une systématisation des feedbacks, il est possible de montrer régulièrement la reconnaissance de l’organisation.
  • Travailler sur le développement des compétences et des carrières des salariés. L’envie d’apprendre et d’évoluer est plus présente que jamais, chez les jeunes générations, mais aussi chez les salariés plus expérimentés (à qui l’on ne propose plus forcément de formations ou d’évolution au sein de l’entreprise).

Il est évidemment essentiel de ne pas ignorer le phénomène, pour ne pas connaître, à terme, de vraies démissions, et une performance de l’entreprise en baisse.

 

Retrouvez toutes nos prises de parole, par ici 

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Les 4 accords Toltèques

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Comment les quatre accords toltèques peuvent transformer la vie en entreprise ?

 

Les quatre accords toltèques, c’est un best-seller vendu à plus de dix millions d’exemplaires rien qu’aux États-Unis, et traduit en 48 langues. Dans ce livre, une série de règles de vie développées par l’auteur mexicain Don Miguel Ruiz pour se libérer de nos croyances limitantes, et trouver “la voie de la liberté personnelle”. Ces principes, nous pensons chez Enoa qu’ils peuvent être appliqués au monde de l’entreprise et faciliter notre vie professionnelle à toutes et tous. Démonstration.

Que votre parole soit impeccable 

Le premier accord toltèque, “que votre parole soit impeccable”, est une invitation à se dire que les mots peuvent faire le bien comme le mal. Et qu’avoir une parole (y compris intérieure) qui ne nuit à personne (ni à nous-même, ni aux autres) peut s’avérer libératoire. L’idée ? Ne pas être médisant, ne pas colporter de rumeurs, ne pas se dénigrer ou dénigrer les autres…
Au sein de l’entreprise, cela suppose de faire attention à la manière dont on communique avec ses collègues ou ses clients. Cela signifie aussi qu’on ne doit pas sans cesse avoir des pensées négatives envers soi-même ou envers les autres.

Autrement dit, plutôt que de penser, et/ou de dire à Sylvain du service comptabilité qu’il a encore oublié de rembourser vos notes de frais, et que cela n’est ni professionnel, ni respectueux, demandez-lui si quelque chose bloque, s’il lui manque des éléments, si vous pouvez compter sur ce remboursement prochainement.
Pratiquez la parole impeccable et vous aurez de meilleures relations avec vos collègues, vos clients, et vous-même. Apaisement garanti !

Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle

Vient ensuite le deuxième accord : “Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle”. Nous avons tous tendance à prendre au sérieux les paroles des autres. Or, lorsqu’une personne dit quelque chose qui, a priori, vous concerne (positif ou négatif), il ne s’agit que de la perception de cette personne, et non de la réalité. Se détacher de cela permet de se mettre en sécurité.
Si Sylvain de la compta, à la suite de votre e-mail – dans lequel vous avez pratiqué la parole impeccable – vous répond que le traitement de vos notes de frais serait bien plus rapide si vous et vos collègues preniez soin de lui fournir vos notes de frais dans les délais impartis, de remplir correctement le tableau qui accompagne lesdites notes de frais, et d’éviter par exemple de vous tromper dans le plafond de l’indemnité repas… N’en faites pas une affaire personnelle.
Plutôt que de prendre ces reproches à votre compte, dites-vous que Sylvain a partagé SON point de vue. Soyez imperméable à son agacement, mais pas à ses arguments. En l’occurrence, vous prendrez soin, la prochaine fois, de remplir votre tableau de notes de frais correctement et de l’envoyer dans les temps.

Ne faites pas de suppositions 

“Ne faites pas de suppositions”. C’est le troisième accord toltèque. Nous avons tous tendance à supposer. Supposer que si l’on postule à un poste ouvert en interne, on ne voudra pas nous recevoir, supposer qu’un mail resté sans réponse est une réponse (négative) en soi… La réalité est souvent loin de celle qu’on s’imagine.

Dans le monde de l’entreprise en particulier, personne ne verra une candidature à un poste ouvert en interne d’un mauvais œil (ok, peut-être certains collègues de mauvaise humeur, mais dans ce cas, “n’en faites pas une affaire personnelle” !). Un mail sans réponse, cela arrive chaque jour, et c’est souvent un manque de temps pour répondre sur le moment. Encore une fois, rien de personnel.
Ne pas faire de suppositions, cela libère l’esprit et ouvre le champ des possibles dans l’entreprise, et dans votre vie professionnelle.

Faites toujours de votre mieux 

Le quatrième accord est « faites toujours de votre mieux ». Donner le meilleur de soi, cela ne veut pas dire obtenir des résultats incroyables tous les jours. C’est tendre vers l’excellence. Cela est vrai dans le cadre de la vie personnelle bien sûr. C’est aussi vrai dans la vie professionnelle.
En s’appropriant cet accord, donc en faisant de son mieux en tout temps, les regrets n’ont plus leur place. Un prospect qui n’accepte pas le devis présenté, alors que vous lui avez fait la meilleure proposition possible et que celle-ci a été présentée de la meilleure façon qui soit, cela s’encaisse mieux que si l’on n’a pas fait tous les efforts nécessaires pour travailler avec ce prospect.
Côté entreprise, il est bien sûr essentiel de reconnaître et de valoriser les efforts des collaborateurs. Les résultats sont importants. L’implication l’est tout autant.

Finalement, en appliquant les quatre accords toltèques en entreprise, il est possible de créer un environnement de travail plus harmonieux, plus productif et plus sain. Chez Enoa, non seulement on trouve que ça se tente, mais on essaie de s’approprier ces règles au quotidien dans notre activité de conseil RH et de recrutement.

 

Retrouvez toutes nos prises de parole, par ici 

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La parentalité en entreprise

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Issence, accompagner la parentalité en entreprise : un nouvel atout pour le recrutement ? 

 

Nous sommes heureuses de vous présenter Isma Lassouani, co-fondatrice d’Issence et du Parental Challenge.

Bonjour Isma, et merci infiniment de répondre à nos questions ! Chez Enoa, cabinet de recrutement, nous sommes sensibles au sujet de la parentalité.

Nous sommes nous-même signataires du Parental Challenge !

Présentez-vous dans les grandes lignes :  votre parcours et pourquoi Issence ? 

J’ai d’abord travaillé dans le secteur de l’impact social dans le secteur public et auprès de donateurs privés. Je conseillais les structures et les aidais à construire et mettre en oeuvre leur action de mécénat.

En 2018, j’ai rencontré Clémence, mon associée, qui est doula, accompagnante à la parentalité.

Assez rapidement, nous avons décidé de créer Issence en unissant nos deux expertises : comment aider les entreprises à être plus vertueuses et plus inclusives en accompagnant la parentalité de leurs salarié.e.s.  C’est comme ça que Issence est née.

En 2021, on a lancé deux grandes initiatives qui répondent à deux missions qui nous tiennent à coeur :

  • créer des entreprises plus inclusives avec le Parental Challenge : on donne des outils concrets aux RH, aux CEO, aux managers qui veulent se lancer dans une politique parentalité grâce au guide et à la charte du Parental Challenge
  • sensibiliser le grand public aux enjeux de la reprise du travail post congé maternité, ce qu’on appelle le “5ème trimestre”, auquel on a consacré une grande enquête, des ateliers de formation et une application dédiée, Melly Demelo

Pourriez-vous nous en dire plus sur Issence et ce que vous proposez concrètement ? 

Issence accompagne les entreprises et leurs salariés-parents sur l’articulation parentalité-travail. On intervient auprès des salariés parents bien sûr pour les aider à trouver un équilibre qui leur convient. On intervient aussi auprès des managers et des équipes RH pour justement faire évoluer les cultures de travail et ne pas laisser sur les épaules des parents le fait de s’adapter.

Auprès des salariés parents, On organise essentiellement des ateliers, des formations ou/et des coaching pour les accompagner sur 3 sujets phares :

  • Le retour de congé maternité,
  • Le congé second parent (paternité),
  • L’équilibre de vie pro-perso et la gestion du temps avec un enfant en bas âge

 

Nos ateliers reposent toujours sur un triptyque : informer (donner des ressources, connaître le cadre légal …), échanger (se rendre compte qu’on est pas seuls, déculpabiliser, co-construire des solutions) et outiller (rendre autonomes les participants dans la gestion de leurs défis quotidiens).

Auprès des managers, ce sont des ateliers et des formations pour les aider à bien accompagner les futurs et jeunes parents dans leurs équipes, connaître leurs obligations légales et leur donner un espace pour échanger et trouver des solutions pratiques qui leur ressemblent.

Les managers sont à la fois les premiers interlocuteurs des parents et les premiers ambassadeurs de la culture de leur entreprise.

Depuis notre naissance on cherche toujours de nouvelles façons de sensibiliser et de mobiliser les entreprises sur ces sujets.

L’année dernière, c’est dans cette optique que nous avons lancé avec Judith Acquien et Selma El Mouissi le Parental Challenge. Il permet aux entreprises de toutes tailles et secteurs :

  • de bénéficier d’un guide pratique rappelant les bases pour accompagner leurs salarié.e.s futurs et jeunes parents
  • de construire une politique parentalité inclusive et innovante en appliquant la charte du Parental Challenge.

En parallèle, nous avons également lancé Melly Demelo, la coach digitale du retour de congé maternité, que nous avons co-créé avec Gaëlle Bassuel de la start up YesWeShare. 

Melly Demelo est une plateforme en ligne pour faciliter la transition entre la maison et le bureau. Elle fonctionne comme une messagerie instantanée qui se glisse dans la poche de la jeune mère en reprise pour répondre à toutes ses questions tant pro que perso avec des ressources, des vidéos …

Melly Demello est née du constat que le “5ème trimestre”, le moment du retour au travail, reste la phase trop oubliée, tant dans le parcours de mère que dans la carrière de femme. Pour le reste du monde c’est un retour à la normale. Pourtant, les femmes vivent cette période comme un tsunami, où tout se bouleverse à la maison comme au bureau, et elles se retrouvent souvent à le vivre seules et en silence.

Qui sont vos clients et qu’attendent-ils ? 

Notre cible est essentiellement B2B.

Les mentalités ont évolué très vite sur le sujet et on remarque que nos clients sont aujourd’hui plus mûrs et prêts à construire une politique parentalité. Ils voient clairement les avantages à mieux accueillir et accompagner leurs collaborateurs dans leurs vies de parents ou dans leur projet de parentalité. Cela leur permet de mieux attirer et retenir les talents qu’ils recherchent, de réduire les inégalités femmes-hommes, de créer un environnement de travail plus sain et sécure, …

Ce n’est pas toujours facile de se lancer. Parmi les freins souvent cités par nos clients figurent le manque de temps ou de personne dédiée sur le sujet, la peur de se tromper et de mal faire, l’impression que c’est un sujet délicat et intime à aborder …

Mettre en place des ateliers et bénéficier du regard d’un prestataire extérieur permet de dépasser ces blocages et de s’assurer d’une qu’on respecte la loi et de deux qu’on avance dans la bonne direction pour ses équipes.

Quelles sont les valeurs du projet, la promesse ? Ce qui vous tient à cœur !

Promouvoir l’égalité hommes-femmes en entreprise et faire avancer les droits des parents !

Devenir mère ne doit pas signifier le démarrage d’un itinéraire bis “voie de garage” pour sa carrière ! Et il en va de même pour tous les parents quel que soit son parcours.

Il faut en parler le plus possible, sensibiliser aux enjeux des parents au travail. Et d’ailleurs, une politique d’entreprise favorable aux parents devient une politique favorable à tous les employés, l’amélioration de la flexibilité et de l’équilibre vie pro- vie perso bénéficiant à tous.

Le mot de la fin ? Un message à faire passer aux entreprises ? 

Agir sur la parentalité est accessible et facile ! Cela ne demande pas de gros budget ni d’avoir six mois devant soi. Toutes les entreprises, quels que soient leur taille, leur secteur d’activité, leur santé économique, peuvent avancer. Cela commence par écouter les besoins de ses salariés, et choisir une mesure accessible et qui a du sens pour les parents : travailler sur la flexibilité ? Construire une fiche synthèse des droits des parents dans l’entreprise ? Organiser un groupe de parole ? On conseille à tout le monde de trouver une première initiative qui réponde aux besoins des salarié.e.s et à sa culture d’entreprise, et de se lancer, un pas après l’autre !

 

Retrouvez tous nos focus découverte, par ici 

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Ascension avec Orianne Aymard

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Rencontre avec Orianne Aymard Himalayiste, diplomate, humanitaire, chercheuse et écrivaine (oui rien que ça…)

 

Nous avons eu la chance de recevoir Orianne en décembre dernier chez Enoa (cabinet de recrutement & conseil RH).

Une rencontre singulière, riche d’échanges, d’émotions, où elle nous a livré en toute simplicité son parcours hors norme… L’occasion également de nous présenter et dédicacer son livre : “Sous l’œil de la Déesse” (que nous vous recommandons vivement) où Oriane relate son incroyable ascension du Lhotse (8,516m – sommet satellite de l’Everest et 4e plus haut sommet au monde) et explique les raisons qui lui ont donné envie de grimper si haut !

Une histoire que nous souhaitons aujourd’hui vous partager.

Bonjour Orianne, peux-tu te présenter en quelques mots ? Ton parcours et les raisons qui t’ont amené à l’ascension du Lhotse.

Je suis née dans la région parisienne (92), et j’ai grandi à Sceaux, où j’ai effectué une partie de ma scolarité. Après des études de biologie marine à Brest, je me suis orientée ensuite vers les sciences sociales (Master en ‘Social Policy’) à Londres, puis en sciences humaines (PhD en sciences religieuses) à Montréal. Ce parcours m’a amenée à travailler dans différents milieux, principalement à l’étranger. J’ai tour à tour été diplomate, humanitaire, chercheure, enseignante à l’université, et aujourd’hui, je suis auteure et conférencière 

Un événement majeur a marqué ce parcours. A 25 ans seulement, alors que j’étais dans le nord de l’Inde, au pied de l’Himalaya, j’ai été victime d’une hémorragie cérébrale. J’ai survécu, et à la suite d’une grosse opération au cerveau, j’ai dû renoncer à certaines de mes passions, telle que la plongée, et les treks en haute altitude. 

Surmontant mon handicap, et alors que rien ne me prédisposait à vivre une telle aventure, quinze ans plus tard, j’ai effectué l’ascension d’un 8000, le Lhotse (8,516 m), un rêve que j’avais depuis mon jeune âge et que j’avais littéralement mis de côté, voire étouffé, depuis mon accident cérébral. 

Depuis, je me suis installée à Chamonix, et je donne des conférences un peu partout en France et à l’international sur mon ascension du Lhotse. J’ai également publié un livre « Sous l’œil de la Déesse », aux Éditions du Mont-Blanc (Catherine Destivelle), qui relate mon ascension du Lhotse. C’est avant tout une histoire de résilience.  

Pourquoi as-tu souhaité raconter ton histoire dans un livre ? Quels messages as-tu voulu transmettre ?

Avant la publication de mon livre « Sous l’œil de la Déesse », j’avais déjà écrit un livre universitaire « When a Goddess Dies » (Oxford University Press à New York). Mais je voulais sortir du champ académique et écrire des livres pour le grand public. Il a fallu l’ascension du Lhotse pour déclencher le processus et oser ! Au retour de l’expédition, je me suis dit, c’est maintenant ou jamais. Écrire un livre sur mon ascension n’était pas planifié, je n’avais d’ailleurs pris aucune note pendant mon périple.  

Les messages dans mon livre, il y en a plusieurs, mais si je devais résumer en quelques mots, je dirais « croire en soi, être fidèle à qui l’on est ». Dans mon cas, rien ne me prédestinait à grimper le Lhotse pour plusieurs raisons : mes antécédents médicaux ; le fait que je ne sois pas une himalayiste / alpiniste à la base (je suis partie de quasi zéro) ; les incidents successifs qui ont marqué l’expédition et qui n’ont favorisé en rien l’ascension ; enfin, le fait que je n’ai pas été soutenue en tant que femme (j’étais l’unique femme au sein d’un groupe de 25 à 30 hommes, népalais et occidentaux confondus).  

Conférencière (entre autres) tu interviens aujourd’hui auprès d’entreprises ? Quelles sont-elles ? Et dans quel contexte font-elles appel à toi ?

Quels parallèles peut-on faire entre ton ascension et le monde du travail ?

J’interviens régulièrement en tant que conférencière auprès d’entreprises diverses et variées (compagnies d’assurance, laboratoires pharmaceutiques, cabinets d’audit, compagnies de gaz et pétrole, automobile, banques, etc.), en France et à l’international, en français et en anglais (je peux également intervenir en espagnol, mais n’en ai pas encore eu l’occasion). 

Mes conférences ont lieu bien souvent dans le cadre de séminaires d’entreprises, et sont bien évidemment adaptées à l’audience (rdv préparatoire avec le client), et durent généralement une heure, puis il y a le temps des questions, et enfin les échanges plus informels.  

Lors de mes conférences, j’aborde beaucoup de thématiques propres au monde du travail, telles que la prise de décision, la gestion du risque, la préparation (spécialement mentale, pour casser les croyances limitantes), le syndrome de l’imposteur, l’adaptation au changement rapide, la confrontation à l’inconnu, la gestion du stress, etc. Je parle également d’humilité, d’acceptation de ses limites (pour mieux les dépasser), de la vulnérabilité (pour mieux affronter l’incertitude), du lâcher prise, et bien sûr de la capacité de rebondir en dépit des difficultés. En fonction de l’audience, j’insiste sur certains points en particulier, mais globalement, ce sont des conférences axées essentiellement sur le leadership, la résilience, et le dépassement de soi

Après tout cela … Quels sont les projets à venir !

Aujourd’hui j’ai le projet de réaliser le « Grand Chelem des Explorateurs » (Explorer’s Grand Slam), soit l’ascension du plus haut sommet de chaque continent (7 summits) et l’atteinte du pôle Nord et du pôle Sud à skis. Mon objectif principal est d’inspirer, plus particulièrement les femmes, à se dépasser, à faire preuve d’audace et oser aller plus haut ! Dans l’histoire, seules quelques femmes dans le monde ont réalisé ce défi. 

Le projet a débuté en janvier 2022 avec l’ascension de l’Aconcagua (6,962m), plus haut sommet des Amériques, situé en Argentine, et se poursuit avec l’ascension de l’Everest (8,849m), au printemps 2023. Pour ce projet, je suis soutenue par une association, DareWomen, qui vient d’ailleurs de créer une cagnotte. Toute contribution, aussi minime soit-elle, est bien entendu la bienvenue !

On sent un côté presque viscéral à grimper…

Arrives-tu à expliquer ce besoin d’aventures et de dépassement de soi ? Quel est ton driver ?

J’ai toujours eu ce besoin d’aventures, cette envie de me dépasser. Je pense que c’est, avant tout, une question de tempérament. Et puis mes parents m’ont toujours encouragée à aller de l’avant, à oser. Après, il y a probablement autre chose qui explique ce besoin, quelque chose d’ordre plus irrationnel je dirais. Parfois, je ressens juste une force en moi qui me tire vers le haut, et là, je n’ai plus vraiment le choix, je dois foncer !  

Quel conseil donnerais-tu aux personnes qui souhaitent se lancer dans un projet quel qu’il soit, et qui n’osent pas ?

Je leur dirais tout d’abord de commencer petit, d’y aller par étapes, au fur et à mesure. Un peu comme un enfant qui apprend à marcher. Il tombe, il se relève, puis tombe à nouveau et se relève, etc., jusqu’à ce qu’il arrive à avancer. Rien ne sert d’aller trop vite, il faut y aller progressivement, sans se mettre de pression inutile. 

La deuxième chose que je leur dirais, c’est de penser à ce qu’elles feraient si elles apprenaient qu’il leur reste peu de temps à vivre…  un mois à vivre par exemple, ou une année. Cela donne tout de suite une autre perspective ! 

Enfin, je leur dirais simplement de s’écouter, et ne pas se laisser trop influencer par leur environnement, qui parfois, peut les freiner dans leur élan. C’est important d’écouter sa petite voix intérieure, et de se faire confiance.      

Une anecdote secrète d’aventurière à nous partager ;)

J’ai beaucoup d’anecdotes (sourire)… des drôles et des moins drôles, mais toujours très instructives. 

Je les partagerais bien volontiers lors d’une conférence ! 

 

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Caroline Arditti, @SunshineMakers

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Rencontre avec Caroline Arditi Founder @SunshineMakers & Creative entrepreneur

 

Au sein de la team Enoa (cabinet recrutement Paris), la notion de « lien » est forte : dans nos vies personnelles, mais aussi dans notre métier de recruteuses. Au quotidien, où nous prenons plaisir à créer du lien, des rencontres, jusqu’au bon « match » candidat/entreprise.

On y est par ailleurs d’autant plus sensibles que chez Enoa, nous sommes une vraie tribu, très soudée.

Ce lien nous porte au quotidien, depuis la création du cabinet, et nous donne envie d’aller toujours plus loin ensemble.

Nous sommes donc très heureuses aujourd’hui de recevoir Caroline Arditti qui vient justement de creuser ce sujet du lien dans son ouvrage « NOUS : l’art de s’entourer pour rayonner ensemble » aux éditions Solar.

Bonjour Caroline, peux-tu te présenter en quelques mots ? Ton parcours, ton business ?

Bonjour la team ! Je travaille depuis 20 ans dans la communication et l’événementiel. C’est d’abord à Sydney que j’ai découvert la production et le terrain pour la première fois autour d’expériences que j’imaginais pour des marques grand public comme Nivea, Lipton…De retour en France, je me suis intéressée à la stratégie de marque et aux RP, toujours avec une forte dimension événementielle. Et depuis 3 ans, j’ai créé l’agence Sunshine Makers avec laquelle j’accompagne des marques à rayonner auprès de leurs communautés. En dehors de ce métier de conseil en communication, je suis aussi facilitatrice d’expériences positives au sein d’équipes internes, de réseaux, de communautés…

L’idée ? J’encourage les gens à se déconnecter pour mieux se reconnecter à soi, aux autres et au monde qui nous entoure. Ce sont des expériences positives et créatives qui reboostent tout en ré-enchantant nos liens aux autres. J’ai assez vite compris que l’humain devait être au centre de toutes les démarches que j’allais entreprendre et je crois bien que c’est mon fil rouge depuis tant d’années.

Comment est venue l’idée de ton livre « Nous » que nous avons adoré chez Enoa  ?

Avec « NOUS » j’ai eu envie de ré-insister sur l’importance d’être bien entouré dans la vraie vie, en dehors de toute virtualité et écrans connectés. Les recherches sont unanimes sur le sujet : les personnes qui sont les plus heureuses et qui vivent le plus longtemps sont celles qui sont le plus proches de leur famille, amis, communautés. Il est vraiment question ici de santé physique et mentale. Raison pour laquelle j’avais envie d’y mettre un coup de projecteur sous la forme d’un guide pratique ultra accessible.

C’est drôle comme nous avons très largement questionné nos fondamentaux depuis 2020 à deux niveaux : le premier autour du sens au travail : Est-ce que j’ai envie de continuer à faire ce que je fais aujourd’hui ? Et d’autres questionnements davantage géographiques : ai-je besoin de plus d’espace ? Vivre dans une grande ville ou décider d’être au vert plusieurs jours par semaine ? En revanche, très peu de sujets sont sortis sur nos relations humaines qui sont pourtant fondamentales. Pourtant nous aurions aussi tout intérêt à nous demander : Qui m’apporte de l’énergie ? Qui m’aide à réaliser mes rêves ? Qui est là pour célébrer les petites victoires du quotidien ? Qui m’accompagne dans les moments moins faciles ?…

J’avais donc à cœur d’encourager le monde à prendre soin de ces relations, de semer les graines nécessaires et d’adopter des rituels positifs quotidiens pour se connecter aux autres et raviver la flamme dans nos amitiés en permanence. Il n’y a pas de hasard et ce n’est pas non plus une question de chance. Savoir bien s’entourer et cultiver le lien est une routine à adopter et incarner quotidiennement. C’est la multiplication de ces petits gestes qui fait la différence et qui nous permet d’avoir des relations saines, bienveillantes, inspirantes autour de nous.

Comment fais-tu concrètement pour raconter et transmettre ce NOUS en entreprises ?

En ce sens, je partage tout le travail et la philosophie d’Enoa derrière l’expérience que vous faites vivre aux candidats que vous rencontrez.

Vous vous attachez à soigner toujours plus l’expérience candidat et les « à côtés » qui participent largement à rendre la relation avec toutes les parties prenantes aussi fluide que possible.

De la même manière, depuis toujours, j’imagine des expériences collectives qui encouragent à se connecter à sa boussole tout en passant à l’action.

J’encourage les participants à prendre soin de leur boussole et des gens qui les entourent.

Quand certains vous réapprennent à respirer, moi je réapprends aux gens à être en lien. J’installe un climat ultra bienveillant et de confiance qui fait tomber les masques pour être dans le vrai. Et c’est souvent dans ces bulles de déconnexion que la magie opère, que des équipes se redécouvrent alors que bien souvent elles travaillent ensemble depuis plus de 3, 4, 5 ans.

Ces ateliers peuvent toucher tout type d’entreprise ? peu importe la taille ?

Oui, tout à fait. Je propulse ces expériences en présentiel ou en format digitale. Selon les demandes, j’adapte le format, la durée (2h, 3h, 4h…) et la personnalisation de l’expérience à l’entreprise. Quand les équipes ne sont pas dans les mêmes villes ou pays, c’est en anglais et en digital, l’interactivité est toujours très présente même derrière un écran.

En début d’année, je propose un « Sunshine créatif kick off » pour se mettre dans les meilleures conditions pour l’année. Au lieu de parler de « bonne résolutions » qu’on a tendance à ne jamais tenir, j’encourage les équipes à réfléchir à leur GPS pour l’année à venir et les ingrédients à intégrer pour avancer ensemble vers la lumière, un pas après l’autre. C’est une mise en action individuelle et collective.

Si tu devais donner un conseil aux entreprises qui nous lisent en ce moment ?

Prenez vraiment soin de vos équipes. Le capital humain est bien le plus précieux, ne le laissez pas perdre en vitalité ! Soyez attentifs à leur énergie. Offrez-leur des moments de déconnexion. C’est d’ailleurs souvent dans ces moments informels où on déplace le curseur que des déclics agissent en faveur de l’entreprise, du collectif, des projets communs.

Et enfin pour les candidats qui nous lisent ?

Soyez vrai ! Plus vous accumulez les carapaces, moins vous laissez passer la lumière. Du coup, vous passerez à côté d’une rencontre. C’est en étant très clair sur votre boussole que vous arriverez au meilleur match avec l’entreprise et la mission proposée. Mettre toutes les chances de son côté, c’est aussi et surtout se poser les bonnes questions en amont : sur vos valeurs, ce qui vous anime, vos envies, les talents qui vous caractérisent…Et mon petit doigt me dit que l’équipe Enoa est aussi très forte pour vous accompagner dans cette réflexion.

 

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Le sport en entreprise

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Pourquoi et comment favoriser la pratique du sport au sein de l’entreprise

 

A l’heure où la santé a repris une place de premier rang, il est primordial pour les organisations de veiller à celle de leurs salariés. Les bienfaits du sport pour la santé physique et pour la santé mentale ne sont plus à démontrer. Les possibilités pour les entreprises de favoriser sa pratique sont multiples. La vôtre a-t-elle déjà sauté le pas ?

Les chiffres du sport

Selon l’Eurobaromètre publié par la Commission européenne en septembre 2022, consacré au sport et à l’activité physique :

  • 38 % des Européens pratiquent un sport ou font de l’exercice au moins une fois par semaine ;
  • 17 % font de l’exercice moins d’une fois par semaine ;
  • jusqu’à 45 % des Européens ne font jamais d’exercice ou ne participent jamais à une activité physique…

Sans surprise, pendant la pandémie liée à la COVID-19, la moitié des Européens ont réduit leur niveau d’activité, voire ont tout arrêté.

Pourtant, l’étude relative à l’impact économique de la pratique du sport en entreprise publiée sur le site institutionnel de France Olympique – étude confiée à Goodwill management par le Comité national olympique et sportif français et le MEDEF, avec le soutien d’AG2R La Mondiale – est formelle : une activité physique et sportive régulière représente :

  • 5 à 7 % de dépenses de santé en moins pour les salariés ;
  • + 3 ans d’espérance de vie, 6 à 9 % d’amélioration de la productivité ;
  • une augmentation de la rentabilité nette de 1 à 14 % pour les entreprises…

L’activité physique et sportive est donc trop peu répandue, alors que ses effets sur la santé de chacun (RH et dirigeants inclus) ne sont plus à démontrer, et qu’il y a par ailleurs un bénéfice notable pour les entreprises dont les salariés sont sportifs.

Les actions possibles pour encourager l’activité physique et sportive dans l’entreprise

Dans une démarche d’amélioration de la QVT des salariés, de plus en plus d’organisations encouragent l’activité physique et sportive avec des actions concrètes. Il y a de nombreuses possibilités pour cela.

Il peut s’agir de :

  • négocier un tarif préférentiel pour les collaborateurs avec une salle de sport en particulier (ou avec une franchise) ;
  • faire venir un coach sportif au sein de l’entreprise (pourquoi pas avec l’aide financière du CSE) ;
  • faciliter l’initiative d’un salarié qui propose de pratiquer un sport entre collègues, sur le temps de la pause déjeuner par exemple (natation, running…) ;
  • proposer un challenge aux salariés. Pourquoi ne pas participer, avec tous ceux qui le souhaitent, à une course organisée chaque année par la ville ? Et bien sûr encourager puis mettre à l’honneur les participants sur le réseau social de l’entreprise.

Effectuer les trajets domicile travail à pied, en vélo ou en trottinette, c’est également de l’activité physique et sportive, et l’impact sur l’environnement est moindre qu’avec la traditionnelle voiture. En encourageant, via des communications internes, cette habitude, même quelques jours par semaine, vous aurez forcément un impact.

Depuis 2020, dans le but d’encourager les transports plus propres, le forfait mobilités durables (FMD) permet d’ailleurs aux employeurs de prendre en charge tout ou partie des frais des salariés liés à l’utilisation de certains modes de déplacements pour leurs trajets domicile travail.

La liste est longue pour favoriser la pratique de l’activité physique et sportive en entreprise. Il y a fort à parier que l’une d’elles peut encourager vos collaborateurs à (re)chausser les baskets !

Retrouvez toutes nos prises de parole, par ici 

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Chief People Officer (CPO)

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Chief People Officer (CPO)

Pour faire face aux enjeux de recrutement, de fidélisation, de QVT, le.a Chief People Officer (CPO) ne chôme pas. Responsable de l’ensemble des sujets RH et acteur incontournable de la stratégie d’entreprise, il joue un rôle central dans l’organisation de celle-ci. Il supervise notamment le département RH, élabore la stratégie globale en matière de ressources humaines pour favoriser une croissance durable. Il participe activement à créer un environnement dans lequel les salariés peuvent s’épanouir. Il prend également en charge les processus d’acquisition et de fidélisation de talents. Cela, tout en contribuant à la réalisation des objectifs de l’entreprise. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le CPO sans jamais oser le demander, c’est ici.

Les différents intitulés de poste pour un Chief People Officer

  • Chief People Officer
  • CPO
  • CHRO
  • Directeur·rice des ressources humaines
  • DRH
  • Head of HR
  • ​​Head of Human Resources
  • VP People
  • HR director
  • Chief People Experience Officer (responsable expérience collaborateur)

 

Le rôle du Chief People Officer dans l’entreprise

Véritable business partner, le Chief People Officer (CPO) gère la stratégie RH de l’entreprise, dont il est le maître d’œuvre, et qui s’inscrit dans la ligne de la stratégie globale de l’entreprise. Membre du Comex, il travaille main dans la main avec la direction générale, le top management et l’ensemble des services de l’entreprise. Il a à sa charge, directement ou indirectement, les recrutements, la marque employeur, et travaille au long cours sur l’attractivité de l’entreprise. Au travers de son expertise, il travaille sur les sujets de montée en compétences des collaborateurs, de fidélisation, de qualité de vie au travail… En d’autres termes, le Chief People Officer est garant de la bonne expérience collaborateur, de l’onboarding à l’offboarding.

Son but est de mettre en place des conditions de travail épanouissantes pour les salariés et les équipes, et de contribuer à faire du lieu de travail une safe place où la diversité et l’inclusion ont toute leur place !

Il doit également avoir une vision éclairée de ce qui motive les collaborateurs au quotidien, et de l’état du marché en termes de recrutement.

Le Chief People Officer doit être préparé à gérer des sujets difficiles comme les plans sociaux, les licenciements, les éventuels litiges avec les salariés de l’entreprise…

Chez Enoa, nous conseillons aux entreprises, au-delà de 15 collaborateurs, de faire appel à un Chief People Officer, en interne à temps plein, ou à un RH à temps partagé selon ses besoins.

Les missions du CPO

À la tête de l’équipe RH, l’une des premières missions du CPO est de définir et de mettre en place des processus de recrutement performants et adaptés, avec une ligne directrice, la proposition d’outils (SIRH…) et de KPI pour ceux qui recrutent.

Il doit également faire en sorte que celles et ceux qui font vivre l’entreprise au quotidien occupent le poste qui leur correspond, et qu’ils aient en même temps des perspectives d’évolution dans l’entreprise pour les années à venir – faciliter l’accès à des formations pour ces évolutions fait partie de la mission du Chief People Officer. C’est un aspect essentiel dans la fidélisation des collaborateurs. Il prévoit avec les managers des plans de succession.

Le CPO s’assure que les salariés atteignent leurs objectifs, individuellement et en équipe. Il crée et/ou optimise les modalités d’évaluation de performance (grilles d’entretiens individuels, encouragement de feedbacks réguliers…)

Le CPO participe en outre à la définition des valeurs de l’entreprise. Il est moteur dans la manière dont elles peuvent vivre au sein de l’organisation. Il est également le relai de la culture d’entreprise.

Il facilite aussi la mise en application d’une partie de la stratégie RSE dont il est l’un des porte-voix auprès de collaborateurs et des candidats.

Sa mission inclut par ailleurs la communication aux collaborateurs. Dans des moments de crises comme lors de la crise sanitaire par exemple, on attend de lui qu’il gère la partie légale, mais aussi le soutien aux collaborateurs.

Il a un œil également sur tout le volet administratif afférent à la fonction RH : gestion de la paie, de la politique de rémunération, de la politique de télétravail, de la politique d’avantages sociaux (plan d’épargne retraite, couverture santé, temps libre payé…)

Le.a Chief People Officer a enfin à cœur de faire de la veille sur l’avenir de la fonction RH. De l’évolution des missions, aux nouveaux usages dans le monde du travail (arrivée du métavers).

Les hard skills et les soft skills du CPO

Ses hard skills

Parfaite maîtrise de la législation du travail et des règlements à appliquer en entreprise

Connaissance large des sujets RH (mobilité interne, Comp & Ben, plans de carrières…)

Maîtrise des outils RH

Idéalement une bonne connaissance sectorielle (typologies métiers ++)

Maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères

Ses soft skills

Excellent relationnel

Empathie, capacité d’écoute

Agilité, adaptabilité

Capacité à gérer de multiples sujets

Leadership

Esprit analytique

Problem solver

Son parcours

Généralement titulaire d’un diplôme de niveau bac +5 (diplômé d’une école de commerce, titulaire d’un master RH ou d’un diplôme en management), le CPO a fait ses armes en tant que RH ou RRH avant de prendre la tête d’une équipe. Il peut avoir travaillé en cabinet de recrutement ou en cabinet de conseil RH. De plus en plus de RH se spécialisent.

Son rattachement hiérarchique

  • Direction générale (CEO)

Son salaire

Le Chief People Officer gagne entre 90 K€ et 150 K€ par an, selon le secteur, la taille de l’entreprise et les sujets d’internationalisation.

 

Retrouvez toutes nos fiches métiers ici

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Chief Executive Officer (CEO)

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Chief Executive Officer (CEO)

Dans le monde du travail actuel, les entreprises sont confrontées à des enjeux économiques, sociétaux, et environnementaux très forts. Elles connaissent la concurrence liée à leur business, la guerre des talents, la nécessité de faire des économies (en période d’inflation notamment), de réduire leur empreinte carbone, d’être proactives sur les questions de qualité de vie au travail (QVT) et plus globalement d’enjeux RSE.

En haut de la pyramide de l’organisation, le Chief Executive Officer (CEO) de l’entreprise est en première ligne pour relever tous ces défis, avec ses équipes. Il définit et pilote la stratégie de l’entreprise, et pour cela, il a besoin de compétences et de qualités bien particulières. Enoa vous dit tout sur le poste de CEO !

Les différents intitulés de poste pour un Chief Executive Officer 

  • Chief Executive Officer
  • CEO
  • Président Directeur Général
  • PDG
  • Directeur Général
  • DG

Le rôle du Chief Executive Officer dans l’entreprise

Pour imager quelque peu les choses, dans l’entreprise, le Chief Executive Officer (CEO) est le capitaine du navire. Il est celui qui dirige le vaisseau, mais pas seulement…

Actionnaires et collaborateurs attendent de lui qu’il soit également garant de la pérennité de l’entreprise, de l’évolution de celle-ci (dans le bon sens), qu’il soit présent pour louer les réussites et apporter des solutions et du soutien lorsqu’il y a des moments difficiles.

On attend du CEO, à la direction de l’entreprise, qu’il ait une vision claire de la stratégie (à court, moyen, long terme) et qu’il partage des objectifs tout aussi clairs aux salariés.

Le Chief Executive Officer est également là pour donner le cap de la politique managériale, des actions de l’entreprise en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Le CEO, ou PDG, a par ailleurs pour rôle d’être l’image de la société auprès des collaborateurs, des actionnaires, des partenaires, des clients, du grand public… Cela suppose qu’il prenne régulièrement la parole auprès des collaborateurs, qu’il réponde à des interviews (en interne et à l’externe), qu’il intervienne dans des conférences, qu’il s’entretienne régulièrement avec des investisseurs, des partenaires potentiels, et bien sûr avec les actionnaires et/ou au siège à qui il rend des comptes régulièrement.

Comptable des résultats de l’entreprise qu’il dirige, il est aussi responsable de toutes les actions réalisées au sein de celle-ci – il en est, de fait, le représentant légal.

Les missions du CEO

Une fois sa stratégie établie, le Chief Executive Officer est en lien constant avec le top management pour s’assurer, non seulement que sa stratégie est la bonne, mais qu’elle donne les résultats escomptés.

En permanence, il a l’œil sur les finances de l’entreprise. Il chapeaute bien sûr la partie commerciale, le marketing, la partie produit… S’agissant des ressources humaines, il a également son mot à dire : recrutement, évolution de carrière des collaborateurs, rien ne se fait réellement sans son accord.

Qu’il soit à la tête d’une start-up ou d’une très grande structure, le CEO a également pour mission d’insuffler de la motivation dans les équipes. On attend de lui qu’il démontre son implication à chaque instant. Pour cela, il doit, entre autres, apporter son aide régulièrement ! Un prospect qui a besoin d’être convaincu ou rassuré ? Un arbitrage à faire sur la gestion des payes ou sur une manière d’aborder la communication de l’entreprise ? C’est vers le CEO, ou DG, que l’on se tourne.

Dans son métier, le Chief Executive Officer doit enfin avoir l’œil sur les tendances du business, sur les évolutions à prévoir, les profils dont l’entreprise aura besoin demain, les technologies dans lesquelles investir.

Les hard skills et les soft skills du CEO

Ses hard skills

Compétences en gestion

Compétences en commerce

Compétences en marketing

Compétences en management

Ses soft skills

Leadership

Capacité à prendre des décisions

Résistance au stress

Capacité d'écoute et bienveillance

Capacité à prendre des risques

Facilités à communiquer

Son parcours

Le CEO est très souvent issu d’une formation de niveau bac +5, ou plus, réalisée en école de commerce ou en université. Aucune formation spécifique ne prépare cependant à ce poste, et de nombreux parcours sont possibles. Certains CEO ont gravi les échelons un à un. D’autres ont un profil d’entrepreneur. Tous ont en commun d’avoir su saisir les bonnes opportunités au bon moment.

Son rattachement hiérarchique

  • Le Chief Executive Officer rend des comptes au conseil d’administration (qu’il préside), aux actionnaires de la société s’il y en a, et/ou au siège de la société.

Son salaire

En France, le Chief Executive Officer gagne entre 80K€ et 150K€ par an, en rémunération fixe (selon la taille de l’entreprise). À cette rémunération, s’ajoute généralement une part variable, liée aux performances de l’entreprise.

 

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Les leviers RH pour faire face à l’inflation

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Quel rôle pour les RH face à l’inflation ?

 

Si les entreprises sont touchées par l’inflation et mettent en place des actions pour contrebalancer les effets de cette dernière, une étude SD Worx avec OpinionWay révèle que 79 % des salariés pensent que c’est le rôle des entreprises de les aider face à ce phénomène.

Augmentation des salaires et/ou prime de partage de la valeur (PPV) pour aider les salariés à faire face à l’inflation

Parmi les outils à leur disposition, on pense bien sûr et en premier lieu aux salaires et avantages sociaux qui représentent le premier critère d’attractivité et de motivation des salariés français (enquête Randstad 2022). Lors des négociations annuelles obligatoires (NAO), il est effectivement question d’augmentations générales. Les RH, lorsqu’ils le peuvent, vont dans ce sens.

Pour de multiples raisons, cela peut se révéler compliqué à mettre en place. Il y a alors des alternatives. La loi du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat a instauré la « prime de partage de la valeur » (PPV) (anciennement appelée prime Macron ou prime de pouvoir d’achat) qui permet de verser, jusqu’au 31 décembre 2023 et sous conditions, jusqu’à 3 000 € de prime annuelle exonérée de cotisations sociales – Le montant peut aller jusqu’à 6 000 € si l’entreprise a mis en place d’un accord d’intéressement ou de participation à la date du versement de la prime, ou dans l’année du versement.

Des avantages financiers et non financiers pour booster le pouvoir d’achat des salariés 

Cette loi facilite également, jusqu’au 31 décembre 2022 et sous certaines conditions, le déblocage anticipé de la participation et de l’intéressement pour les salariés qui bénéficient d’un PEE. Ces derniers peuvent récupérer jusqu’à 10 000 € en une fois si la somme est destinée à financer l’achat d’un bien ou la fourniture d’une prestation de service. Le montant débloqué est exonéré d’impôts et de prélèvements sociaux.

Des entreprises, notamment des scale-up, mettent en place l’actionnariat salarié. Il n’est pas nécessaire d’être une société cotée pour cela. C’est un excellent moyen d’augmenter le pouvoir d’achat des collaborateurs à long terme, et de conforter leur engagement.

Encourager le télétravail est un autre moyen d’aider les collaborateurs. Malgré la hausse du coût de l’énergie, le télétravail permet de minimiser les dépenses d’essence, d’entretien d’un véhicule, mais aussi celles faites habituellement dans le cadre du travail. En tant que RH, pourquoi ne pas étudier, en outre, la possibilité d’une prise en charge partielle des factures d’énergie de vos salariés en télétravail ?

Le rachat de RTT, lui, est facilité jusqu’en 2025 et fait partie des mesures envisageables pour les RH pour aider les salariés à faire face à l’inflation. Ceux qui optent pour cette possibilité, en permettant aux salariés de travailler au lieu de prendre leurs RTT, les rémunèrent en heures supplémentaires.

Les avantages sociaux (en numéraires ou en nature) peuvent aussi accroître le pouvoir d’achat des collaborateurs (tickets resto, CESU, frais de transport, mise en place du forfait à mobilités durables, mise en place d’une offre pour favoriser la pratique du sport à moindre coût…).

La proposition de travailler davantage pour compenser la hausse des prix, avec des heures supplémentaires, est également une option.

Enfin, travailler sur la formation des collaborateurs et leur permettre de travailler sur leur montée en compétences est également un moyen de leur permettre d’augmenter leur pouvoir d’achat dans la durée.

Quels que soient les leviers privilégiés, les RH répondent une nouvelle fois à l’appel. En pleine crise, ils montrent à quel point ils sont un rouage essentiel dans les organisations : à la fois aux côtés des salariés pour les aider dans leur quotidien, et en tant que business partner pour préserver la pérennité des entreprises.

Retrouvez toutes nos prises de parole, par ici 

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La plateforme pour vos formations

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atomota :  plateforme de booking de formations, d’ateliers et de conférences en ligne qui met en avant les Travailleurs Indépendants Handicapés 

 

Nous sommes heureuses de vous présenter Thomas Lauféron, co-fondateur de la plateforme atomota.

Bonjour Thomas, et merci infiniment de répondre à nos questions !

Chez Enoa, cabinet de recrutement, nous sommes sensibles aux évolutions du marché de l’emploi et aux nouveaux outils qui émergent sur le marché de la formation. 

 

Peux-tu stp te présenter dans les grandes lignes : ton parcours et pourquoi atomota ?

Moi c’est Thomas Lauféron, j’ai 31 ans et j’ai abandonné l’idée de figurer dans le classement Forbes des personnalités influentes de moins de 30 ans. Depuis 1 an, à peu près. J’ai commencé ma “carrière” dans le “monde du handicap” en Master 1, en stage, dans l’association “Signes de sens”, qui conçoit des outils pour faciliter l’accès à la culture et à l’information des personnes en situation de handicap. J’ai ensuite travaillé plus de 6 ans dans une agence événementielle qui faisait de la sensibilisation au handicap. C’est à la suite de cette expérience que j’ai eu l’idée d’atomota.

Peux-tu nous en dire plus sur atomota ? Comment est venue l’idée ?

atomota c’est une plateforme BtoB qui met en relation et qui facilite l’organisation d’événements en ligne (conférences, ateliers et formations).

L’idée m’est venue en plusieurs étapes. Tout d’abord, c’est parti d’une demande client (Bureau Veritas) : organiser 70 ateliers en ligne sur le premier semestre 2022. Lorsqu’on organise un atelier en ligne, on ne se rend pas forcément compte de tout le travail que cela demande en amont pour un seul atelier (brief, proposition commerciale, communication aux collaborateurs, booking des agendas…). L’idée de base était donc de concevoir un site internet qui recenserait l’ensemble des ateliers que je proposerais et d’automatiser toutes ces tâches chronophages.

J’ai donc fait appel à une développeuse web, Amandine Arnould (qui deviendra par la suite mon associée), nous avons commencé à travailler sur le projet et rapidement, nous nous sommes rendus compte que le projet prendrait une toute autre ampleur et serait bien plus vertueux si tous les animateurs/formateurs proposaient leurs contenus.

Que propose atomota ?

Pour les entreprises : réserver des événements en ligne et partager l’information à tout ou partie de de leurs collaborateurs, le tout en quelques clics seulement. De profiter de la formation et de faire un  retour d’expériences. Simple, rapide, des tarifs attractifs et un suivi poussé.

Pour les animateurs / formateurs : reprendre le pouvoir ! C’est eux qui détiennent la compétence et l’expertise, ils devraient pouvoir fixer leurs conditions.

Est-ce une plateforme de formation spécialisée sur les sujets de sensibilisation au handicap ou proposez-vous d’autres événements ? 

Nous sommes spécialisés sur les sujets liés au handicap, mais pas uniquement à la sensibilisation. Les TIH peuvent, évidemment, avoir un domaine d’expertise qui n’est pas lié au handicap. Nous souhaitons même encourager le partage de ce type d’expertise sur la plateforme. Nous sommes persuadés que cela sera un vecteur puissant pour opérer des déclics et un réel changement de perspective dans la tête des participants.

Comment est-ce que la plateforme met en avant, les Travailleurs Indépendants Handicapés ?

D’abord, en leur donnant un espace de créativité : “c’est votre profil, c’est vos compétences, à vous !”.

Par facilité, les entreprises font appel à des agences ou à des organismes de formation, qui ensuite vont faire travailler les formateurs. Cela a malheureusement pour effet de brider la créativité et les capacités d’innovation de personnes qui ont pourtant dû s’adapter, compenser, innover toute ou partie de leur vie.

Après, pour celles et ceux qui le souhaitent, nous les accompagnons dans la rédaction et même la création de leurs contenus. Nous avons un vrai rôle de conseil vis-à-vis de nos formateurs. Nous proposons également la mise à disposition d’un “assistant” pour les visioconférences. Par exemple, pour les personnes déficientes visuelles, il peut être complexe de faire rentrer les participants dans la réunion, de lire les questions dans le chat, de donner la parole lors d’un atelier. L’assistant va donc gérer toutes les tâches qui pourraient mettre en difficulté l’animateur.

Enfin, nous sommes convaincus qu’avec la force du nombre, la plateforme atomota donnera un gain de visibilité à l’ensemble des animateurs.

Quels types d’ateliers proposez-vous par exemple ?  

A termes, on l’espère, tout type d’atelier sur des sujets très variés (en fonction de l’expertise des animateurs). Aujourd’hui, des ateliers autour du bien-être et de la QVT, des initiations à la Langue des Signes Française, des “quiz et jeux”.

A qui s’adresse ton projet ? Qui sont tes clients ?

A toutes les entreprises qui souhaitent pratiquer la sensibilisation au handicap ou proposer à leurs collaborateurs des ateliers et formations sur des sujets divers, mais toujours traité un peu différemment puisque dispensé par des personnes issus de cette diversité.

Nous ciblons particulièrement les entreprises de plus de 20 salariés qui ne respectent pas (encore) l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés et qui, donc, paie une taxe à l’agefiph ou au fiphfp.

Faire de la sensibilisation au handicap, tout comme faire appel au secteur protégé et adapté (dont les TIH font partie), permet de réduire la “taxe”.

Quelles sont les valeurs de ton projet, ta promesse ? Ce qui te tient à cœur ?

Demain ? La promesse d’un monde plus inclusif !

Nous souhaitons faciliter au maximum les conditions de la rencontre avec nos “experts” du handicap. Nous souhaitons mettre de la diversité, même ponctuellement, le temps d’un atelier, dans les équipes de nos entreprises partenaires.

Nous souhaitons, in fine, rendre le handicap “banal” mais au sens mélioratif du terme : nous rêvons d’un monde où le handicap ne serait plus vu comme quelque chose de pesant, de lourd, de difficile à gérer. Mais plutôt comme une opportunité : une opportunité de s’adapter, de créer, d’innover.

Mais il y a du travail, nous allons procéder par étapes ;)

Le petit + à tes yeux, de la plateforme ?

Le petit plus produit, c’est que la plateforme a été pensée pour tous !

Déjà en termes d’accessibilité (normal quand on fait notre métier, mais c’est toujours bien de le dire).

Ensuite, pour les entreprises, la plateforme est adaptée à toute taille de structure. Pour les petites PME, des événements pour tous les budgets, et pour les grosses entreprises, la possibilité de créer des équipes et de communiquer la bonne formation aux bons collaborateurs et ce, en quelques clics.

Et pour l’ensemble de nos utilisateurs, une mise en relation directe qui permet aux deux parties d’échanger (via un chat) et permet donc de créer des ateliers sur-mesure, pleinement adaptés aux problématiques des clients, en tenant compte, bien sûr, des expertises du formateur.

Quelles perspectives d’évolution ?

Nous avons deux grandes perspectives d’évolution :

  • proposer des abonnements aux entreprises avec des propositions mensuelles d’ateliers, de formations et de conférences pertinentes en fonction de ce qu’ils ont proposé auparavant à leurs collaborateurs et de ce que ces derniers ont préféré.
  • proposer également du présentiel. Nous sommes persuadés que le digital est un formidable outil pour diffuser des messages plus facilement et pour tous les budgets. Cela étant, nous sommes aussi convaincus que rien ne remplace la rencontre.

Le mot de la fin ? Un message à faire passer aux entreprises ?

Le handicap est une incroyable source d’innovation, faites-en profiter vos équipes ! ;)

 

Réservez vos ateliers, par ici : https://www.atomota.fr/

 

Retrouvez tous nos focus découverte, par ici 

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Recruter plus juste

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Maki : un outil s’appuie sur des tests de compétences pour évaluer les candidats

 

Nous sommes heureuses de vous présenter Maxime Legardez, co-fondateur de Maki.

Bonjour Maxime, et merci infiniment de répondre à nos questions !

Chez Enoa, cabinet de recrutement, nous sommes sensibles aux évolutions du marché de l’emploi et aux nouvelles méthodes de recrutement.

 

Bonjour Maxime, peux-tu nous présenter ton parcours et ton rôle chez Maki ?

Je suis l’un des trois associés de Maki et CEO. Nous avons démarré l’aventure Maki l’été 2021 donc il y a maintenant un peu plus d’un an.

Sur mon parcours : Je suis originaire du nord de la France. Dès que j’ai pu, je suis devenu entrepreneur. J’ai passé une dizaine d’années chez Rocket Internet, où j’ai eu l’opportunité de développer pleins de start up. J’ai commencé en Allemagne dans une boîte qui s’appelle Tirendo. Cette boîte a été vendue donc je suis allé en Asie du Sud-Est. J’ai monté un city commerce qui vend des lunettes de soleil & lunettes de vue qui s’appelle my glasses on line. Puis, je suis allé en Russie, au Kazakhstan et en Ukraine et j’ai dirigé pendant un an food Panda, qui était la première vague de livraison de nourriture à domicile. J’ai fini par aller le développer au Brésil, qui est l’un de nos plus grands marchés. Par la suite, j’ai monté une autre boîte qui s’appelle Vaniday, qui est une plateforme de réservation de beauté en ligne comme on a pour La Fourchette avec les restaurants, mais sur le secteur de la beauté.

Et quand tu rentres en France, encore une autre aventure ?

Oui je suis rentré en 2016 en France pour monter Everoad, spécialisé dans l’optimisation du transport routier de marchandises, que j’ai vendu en 2020. Et c’est à partir de ce moment-là que j’ai réfléchi à ma prochaine étape et, avec deux de mes anciens manager, nous avons créé Maki.

Peux-tu nous en dire plus sur Maki ? Comment est venue l’idée ?

Je voulais créer un business qui réponde à trois critères :

  • Développer quelque chose qui me plaise !
  • Deuxième critère : un business qui ait un impact sociétal ou environnemental.
  • Et enfin : créer une solution qui puisse être utilisée aux quatre coins du monde.

J’ai commencé à regarder différents secteurs de l’industrie et à me projeter en me disant : à quoi ressemblera l’entreprise dans 10, 20, 30 ans ? dans quel type d’entreprises travailleront mes enfants ? Sur ces problématiques, on s’interroge sur comment on travaille, où on travaille, comment on recrute…. Toutes ces thématiques m’intéressaient ! Du coup, j’ai commencé à me plonger sur tous les sujets autour de l’expérience candidat, le recrutement objectif, la diversité… J’ai rencontré beaucoup de DRH de start up comme de grands groupes. Et après toute cette phase d’échange et d’observation, on a décidé de se lancer à 100 %.

Que propose Maki ?

L’idée est de permettre de gagner du temps car le recrutement reste aujourd’hui une activité extrêmement chronophage. D’être beaucoup plus objectif, c’est à dire basé uniquement sur les compétences des candidats. Proposer des recrutements qui soient beaucoup plus fun aussi, d’un point de vue expérience candidat. Et enfin proposer un process de recrutement qui soit plus juste en intégrant les notions d’inclusion, de diversité et d’égalité des chances.

Concrètement, la première brique produit qu’on a développée, c’est un outil en anglais qu’on dit de Pré Assessment, qui permet en moins de trois minutes à un recruteur  ou manager de tester les aptitudes des candidats (soft skills et hard skills). Le but c’est que ce soit extrêmement simple à passer et simple à partager aux candidats.  L’objectif : que les recruteurs gagnent du temps, entre 40 à 70 % en amont du processus de recrutement.

En plus de gagner du temps, l’idée est de pouvoir créer une expérience candidat la plus fluide possible. On propose une expérience immersive, simple, agréable.

Enfin, l’idée est de ne passer à côté d’aucun talent caché. Trop de candidats sont encore mis de côté parce qu’ils n’ont pas le bon nom de famille, le bon nom d’école, le bon parcours….

Peux-tu me détailler les tests précis que vous proposez ?

Nous avons plus de 160 tests, qui répondent tous à trois critères :

  • Le premier c’est que le test devait être ludique et court pour que les candidats aiment les passer.
  • Le deuxième, c’est que ce sont des tests faits par des experts.
  • Le troisième, c’est qu’ils doivent couvrir toutes les dimensions importantes à évaluer quand on veut recruter.

Tu vas retrouver des tests de personnalité qui ont été faits par des profs de Harvard, Columbia, Cambridge, etc. Sur des modèles déjà existants dans le monde.

Tu vas retrouver des tests d’habilité cognitive pour s’assurer que les candidats savent raisonner, régler un problème, être attentifs …

Nous avons également des tests d’outils ; savoir utiliser Excel, World…Et des tests de compétences métiers (marketing, service client, comptabilité, finance…).

Enfin, nous avons aussi des tests transverses : diversité, inclusion dans une équipe, capacité à faire un feedback…

A côté de cette « bibliothèque » de tests, tu peux aussi complètement personnaliser, customiser ton assesment.

Tu peux, par exemple, partir d’un test que tu utilises déjà au sein de ton entreprise et y intégrer des modules de nos tests.

Et sinon…d’où vient le nom Maki ? 

C’est une bonne question ! Le Maki catta, c’est un petit lémurien qui vit à Madagascar et qui a comme particularité de vivre en bande et d’être extrêmement agile. En tout cas, dans son milieu. On trouvait marrant l’image. Et en plus, c’est un mot universel et connu aux quatre coins du monde. Donc c’est aussi extra pratique.

Nous avons parlé, au début de l’ITV, de la naissance de Maki. Aujourd’hui, quelle est votre promesse ? Ce qui te tient particulièrement à cœur ? Vos valeurs ?

Pour nous, il y a vraiment deux points à améliorer de façon urgente sur le sujet du recrutement et qui rejoignent nos envies, notre promesse chez Maki.

D’une part, proposer une véritable expérience de recrutement aux candidats et leur proposer des job, des missions qui aient du sens pour eux, sur lesquels ils se sentent investis et utiles.  Notre souhait est de donner envie aux candidats de postuler à un job en étant mieux armés, de s’assurer un maximum de chance de trouver …le job de leurs rêves. Ensuite, proposer des process de recrutement les plus inclusifs possibles et faire de la diversité un des enjeux majeurs des entreprises. Il y a encore beaucoup de progrès à faire sur le sujet.

Et sur vos perspectives de croissance ?

On est déjà extrêmement contents car nos clients sont aujourd’hui de super ambassadeurs qui utilisent Maki et en parlent autour d’eux !

L’idée est maintenant d’accélérer notre développement à l’international et de continuer, toujours, à améliorer notre produit, l’expérience que l’on propose, aussi bien côté recruteur, que côté candidat.

Le mot de la fin? Un message à faire passer ?

Un message pour les candidats qui postulent : « You are more than your cv ».

Le CV n’est plus révélateur de ce que tu « es ». S’arrêter au CV peut même être dangereux.

Faîtes vous confiance, développez vos soft skills !

Merci Maxime ! A bientôt :)

Vous souhaitez en savoir plus : https://www.makipeople.com/fr/

 

 

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Zoom sur Qobra

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Qobra : le logiciel de gestion de la rémunération variable des commerciaux, conçu pour les équipes commerciales, opérations, finance et RH

 

Fidéliser ses talents passe par une somme d’actions, et en particulier un pilotage simple des objectifs et de la rémunération variable. C’est l’objectif de Qobra, qui permet aux managers de faciliter la rémunération des commerciaux. Nous sommes heureuses de vous présenter aujourd’hui Antoine Fort, Co-fondateur et CEO de Qobra

Bonjour Antoine, merci de prendre le temps de répondre à nos questions :)

 

Peux-tu stp te présenter dans les grandes lignes : ton parcours et ton rôle chez Qobra ?

Antoine, cofondateur et CEO de Qobra. Je me suis historiquement occupé de toute la partie vente chez Qobra. J’ai un diplôme d’ingénieur de Centrale Paris et j’ai directement créé Qobra après l’école avec mes associés, Tanguy Moullec et Axel Poitral.

Peux-tu nous en dire plus sur Qobra ? Comment est venue l’idée ?

Qobra, c’est la plateforme dédiée à la performance et la rétention des commerciaux. L’idée est naturellement venue en regardant des entrepreneurs, dirigeants et commerciaux de mon réseau fonctionner sur des fichiers Excel. Pourtant, tous me répétaient l’importance stratégique d’un tel sujet. L’opportunité était là, il ne restait plus qu’à la saisir.

Que propose Qobra concrètement ?

On développe un SaaS B2B qui permet de gérer la rémunération variable des commerciaux. Qobra se synchronise aux différents CRM et ERP du marché et permet de gérer les différents plans de commissionnement, tout en offrant de la visibilité en temps réel aux commerciaux pour 1/ booster leur motivation 2/ diminuer le turnover.

A qui s’adresse cet outil ? Qui sont tes clients ?

Nous avons près de 50 clients, dont Doctolib (500 Sales), Spendesk (150 Sales), Agicap (100 Sales) … et venons de lever 5M€. Les entreprises de tous secteurs, toutes géographies, à partir de 20 commerciaux sont concernées.

Quelles sont les valeurs de ton projet, ta promesse ? Ce qui te tient à cœur !

Notre promesse, c’est de mettre fin à la frustration des commerciaux et de les aider à être plus performants. C’est si dommage de voir des équipes s’entre-déchirer sur le sujet des commissions, alors que le variable devrait être un levier de motivation, et pas de frustration.

Quelles perspectives d’évolution ?

Territoires de vente, fixation des objectifs, planification commerciale .. le variable des commerciaux n’est qu’une porte d’entrée vers une plateforme plus globale !

Le mot de la fin ? Un message à faire passer aux managers et aux dirigeants ?

Investissez dans votre équipe ! Comme le disait Mark Roberge, ex-VP Sales de Hubspot : “Que vous soyiez CEO ou VP Sales, le variable des commerciaux est certainement l’outil le plus puissant à votre disposition pour atteindre vos objectifs business.”

 

Merci pour ton temps Antoine!

Vous souhaitez en savoir plus : https://fr.qobra.co/

 

 

Retrouvez tous nos focus découverte, par ici 

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Chief Product Officer (CPO)

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Chief Product Officer (CPO)

 

Parmi les postes hautement stratégiques, clés dans les organisations, impossible de passer à côté de celui de Chief Product Officer. Catalyseur de croissance pour l’entreprise, le CPO a la charge de la stratégie produit, ainsi que sa mise en œuvre (vision à 360° demandée !). Pour tout savoir sur cette fonction passionnante, suivez le guide !

Les différents intitulés de poste pour un Chief Product Officer

  • Chief Product Officer
  • CPO
  • Directeur produit, directrice produit

Le rôle du Chief Product Officer (CPO) dans l’entreprise

Présent au long cours, à chaque étape, le Chief Product Officer a entre ses mains la gestion de la stratégie produit depuis la conception de celui-ci, jusqu’à son lancement sur le marché, et après… On attend de lui qu’il ait une vision macroscopique, claire, assumée de la stratégie qu’il a imaginée et qu’il met en place, qu’il la communique, qu’il la défende au sein de l’entreprise, et en Comex (ou directement auprès du CEO).

Le CPO connaît parfaitement les enjeux business de ses produits. Pour autant, il n’oublie jamais de prendre en compte les contraintes techniques ou métiers qui peuvent exister. Un pied dans la stratégie, un autre dans l’opérationnel ! Expert en product management, il est à la tête du département produit, dont il manage les équipes. Il nourrit par ailleurs, de par sa fonction, des liens étroits avec le service recherche et développement (R&D), les équipes techniques, le marketing et la communication… 

Enfin, parce qu’il est orienté clients et qu’il a à cœur de satisfaire ces derniers, il connaît parfaitement leurs besoins. Il arrive d’ailleurs qu’on lui demande de les anticiper ou de les créer.

Les missions du CPO

Nous l’avons évoqué, le Chief Product Officer (CPO), ou directeur produit, pilote l’équipe produit. Dans ce cadre, il est chargé de dénicher les nouveaux talents, de veiller à leur montée en compétences, à leur évolution – Le management d’équipes est une part très importante du quotidien du CPO.

Il est également attendu sur le terrain de la connaissance de son marché. Pour que celle-ci soit précise et qu’elle perdure dans le temps, il doit, entre autres, mettre en place une veille permanente.

Le Chief Product Officer définit, pour le produit, les objectifs stratégiques à court, moyen et long terme. Dans une optique de suivi de performance et d’amélioration continue du produit, il est celui qui a l’œil sur les KPIs. Ces indicateurs clés de performance attesteront de la réussite des actions conduites, et permettront, au besoin, d’affiner la stratégie (dans le respect des délais, du budget, de la stratégie de l’entreprise). Pour confirmer une bonne direction, ou faire évoluer son action, le CPO réalisera également des tests et analyses clients. 

De manière très concrète, il identifie aussi les opportunités et les risques. Il est responsable de l’étude de faisabilité, rédige le cahier des charges. Roadmap en main, il fait le lien entre les différents départements de l’entreprise pour fluidifier les projets. 

Finalement, le Chief Product Officer fait la promotion du produit, en interne mais aussi à l’externe, auprès des partenaires de l’entreprise notamment. 

Les hard skills et les soft skills du CMO

Ses hard skills

Excellente connaissance du produit et des clients

Expérience solide en construction et management d’équipes Produit

Connaissances techniques

Connaissance des méthodes agiles

Compétences confirmées en définition de stratégie, création de roadmap Produit

Ses soft skills

Leadership

Orientation client

Bon relationnel

Agilité

Pédagogie

Son parcours

Le chief product officer (CPO) est généralement diplômé d’une école d’ingénieur, d’une école de commerce (bac+5). Il a une expérience d’au moins cinq ans en tant que Product Manager/ Head of Product.

Son rattachement hiérarchique

  • Direction générale (CEO)

Son salaire

Le Chief Product Officer gagne entre 80 K€ et 200 K€ par an, selon la taille de l’entreprise, le secteur, le niveau d’expérience et le périmètre du poste.

 

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RH à temps partagé

DRH à temps partagé

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5 bonnes raisons de faire appel à un RH à temps partagé

 

Que ce soit pour intégrer des nouveaux talents dans votre entreprise, les fidéliser, travailler votre marque employeur, ou tout simplement pour prendre en charge des sujets réglementaires, les services d’un RH sont indispensables. Toutes les organisations n’ont pas la possibilité financière, ou le besoin, de recruter un RH en CDI et à temps plein. Pour elles, des solutions existent. Celle notamment de recourir aux services d’un RH à temps partagé est de plus en plus plébiscitée. Voici cinq raisons de sauter le pas !

Un RH à temps partagé répond aux justes besoins de l’entreprise qu’il accompagne 

Vous avez besoin d’un RH prompt à mettre en place les actions nécessaires aux besoins de votre entreprise, sans être mobilisé sur un temps complet ? Un RH à temps partagé évaluera, avec vous, vos besoins RH et la charge de travail correspondante. Une fois le devis signé, il vous fera bénéficier de son œil neuf et de son expertise. Il adressera les sujets pour lesquels vous le mobilisez : attractivité, fidélisation, conflits, perte de performance, vague de démissions, refonte du sujet paies, travail avec les partenaires sociaux sur la mise en place du télétravail…

Il propose une solution flexible

Prestataire de services, le RH à temps partagé n’est pas à confondre avec un RH à temps partiel (avec lequel vous auriez signé un CDD ou un CDI). La prestation, qu’elle soit prévue sur du long terme ou en mode « one shot », pourra évoluer dans le temps. Le tarif du RH à temps partagé sera défini en début de mission. Si les besoins deviennent plus importants, ou s’ils sont revus à la baisse, vous pourrez rediscuter de la mission avec votre RH – le montant des factures évoluera aussi. Si vous n’êtes pas satisfait, ou si vous connaissez un aléa financier, vous pourrez mettre fin à la mission, sans risque financier.

Un RH à temps partagé a une forte expertise, en lien avec les besoins des entreprises qu’ils accompagnent

Parmi les avantages à faire appel à un RH à temps partagé, citons également celui-ci. Recruter un RH sénior à temps complet, cela a un coût – Un coût important. Lorsqu’un RH fait le choix de devenir RH à temps partagé, il a le plus souvent atteint un niveau d’expertise élevé qui lui permet de jongler avec les sujets très divers de ses clients. Vous bénéficiez donc de l’expertise importante d’un RH senior pour un budget annuel inférieur à celui d’un RH au niveau similaire, mais salarié sur un poste à temps plein.

Il connaît les équipes et les enjeux des entreprises qu’il accompagne aussi bien qu’un RH en interne

Même à temps partagé, et même avec son statut de prestataire de services, le RH à temps partagé prendra régulièrement le temps de faire le tour des bureaux pour prendre le pouls des salariés. Rapidement, il connaîtra chacun d’eux. Il jaugera le climat social de l’entreprise. Il gérera chaque dossier avec tout le professionnalisme que vous pourrez attendre de lui. Il saura vous conseiller au même titre qu’un “RH maison”.

Il sait se rendre disponible pour ses clients en cas d’urgence

Si la mission d’un RH à temps partagé est évidemment cadrée, et que le RH est mobilisé sur des jours précis pour votre entreprise, il ne sera jamais aux abonnés absents. En cas d’urgence RH, il ne vous laissera pas tomber. Le sens du service propre aux fonctions RH engagera votre RH à temps partagé à prendre le temps de vous prodiguer un conseil, d’“éteindre un feu”, et ce même s’il est chez un autre client. Cela en toute transparence.

 

3 questions à Aurélie Prévault, consultante en recrutement chez Enoa

Pourquoi avoir développé chez Enoa, cette possibilité de faire appel à des RH à temps partagé ?

Nous pensons que chaque entreprise, à partir de 15 collaborateurs, doit réfléchir à son organisation RH. Notre offre Enoa Conseil, intègre trois briques : stratégie RH, acquisition de talents, fidélisation des collaborateurs – toujours avec cette proposition de valeur : désacraliser le sujet des RH, accompagner les dirigeants, faciliter leur compréhension des fonctions RH. En permettant l’accès aux RH à temps partagé, nous rendons les RH accessibles à des entreprises qui n’en ont pas. C’est une porte d’entrée pour commencer à se familiariser, se confronter, mettre en place des actions.

Quelles typologies d’entreprises font appel à des RH à temps partagé ?

Il y a deux grandes typologies d’entreprises qui font appel aux RH à temps partagé. La première, ce sont les structures qui ne peuvent pas se permettre, financièrement, d’avoir un RH salarié à temps complet mais qui ont néanmoins besoin d’un RH un ou deux jours par semaine. Cela pour démêler un certain nombre de sujets (réglementaires, de recrutement, d’intégration et de fidélisation si la structure se développe…). La seconde, ce sont les entreprises de taille plus importante, qui n’ont pas d’équipe RH en interne et qui sont confrontées à une problématique précise (transformation, accélération, frein dans le business…) Elles font appel à un RH à temps partagé pour gérer cette problématique. Parfois, c’est en amont d’un recrutement plus pérenne.

La demande est-elle croissante aujourd’hui ?

Dans la même veine que l’augmentation des freelances, de la prestation de service en général, la réponse est oui. La collaboration avec un RH à temps partagé permet plus de souplesse, plus de réactivité. Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à envisager ce type de collaboration, à faire le test qui est en général très concluant pour elles.

 

 

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Chief Digital Officer (CDO)

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Chief Digital Officer (CDO)

Nous évoluons dans un monde de l’entreprise où les nouvelles technologies ont une place centrale. Les projets de transformation numérique y sont incontournables et peuvent faire la différence face à la concurrence. Le Chief Digital Officer (CDO) est l’initiateur et le gardien de la stratégie digitale. Pour tout savoir sur ce poste qui en fait rêver plus d’un, c’est ici.

Les différents intitulés de poste pour un Chief Digital Officer

  • Chief Digital Officer
  • CDO
  • Directeur de la stratégie digitale, directrice de la stratégie digitale
  • Directeur de la transformation digitale, directrice de la transformation digitale
  • Chief transformation officer
  • Digital manager

Le rôle du Chief Digital Officer dans l’entreprise

La transformation digitale des entreprises, c’est le domaine du Chief Digital Officer (CDO). Il la met en place, l’accompagne, ou la consolide.

Le CDO doit avoir une vision globale de l’activité de l’entreprise et connaître l’organisation parfaitement. Il travaille plus spécifiquement avec la Direction des Systèmes d’Information (DSI), la Direction des Ressources Humaines (DRH), la Direction Marketing… Pour autant ses actions sont transverses à l’ensemble des services et ont un impact sur la stratégie de l’entreprise.

Le CDO met une culture numérique solide (qu’il sait communiquer dans toute l’organisation), au service de sa mission. Grâce à elle, il implémente les technologies les plus appropriées à l’entreprise, contribue à moderniser les process, les moyens de communication, les modes de production, et permet, in fine, de générer du chiffre d’affaires.

On attend également du Chief Digital Officer qu’il conduise une réflexion sur l’impact du web sur l’activité de l’entreprise et sur les collaborateurs de l’organisation. Ces derniers auront, pour certains, besoin qu’un accompagnement au changement soit mis en place, que la transition digitale soit progressive et échelonnée dans le temps.

Sénior, il peut être membre du comité de direction ou du comité exécutif.

Les missions du CDO

La première mission d’un Chief Digital Officer lorsqu’il intègre une entreprise, est de réaliser un audit de la maturité digitale de l’entreprise et de ses collaborateurs. Il analyse ce qui existe déjà sur le plan digital. Il est attendu sur la pertinence de la stratégie digitale qu’il propose de mettre en œuvre, sur les nouvelles technologies qu’il propose d’implémenter (applications mobiles, réseau social interne…).

Il est en charge de la mise en place et du suivi des projets de transformation numérique dont il a étudié la faisabilité, la hiérarchisation, les promesses en termes de performance, de génération de CA. Il est prompt à définir les KPIs qui valident la réussite ou le besoin d’affiner sa stratégie. Il produit des reportings en lien avec les différents projets qu’il conduit.

Au quotidien, il réalise une veille technologique continue (qui lui permet, le cas échéant, de faire de nouvelles propositions, de mettre en place de nouveaux outils…).

On attend également du Chief Digital Officer qu’il propose de nouvelles opportunités de croissance (génération de leads, de revenus…), qu’il soit à même de faire passer les bons messages (aux collaborateurs, aux clients, prospects, partenaires…)

Finalement, le CDO facilite les process, lance de nouvelles méthodes de travail et de production, tout en mesurant les impacts humains et financiers de ses actions.

Il peut compter, dans son métier, sur le soutien de la direction générale et du top management.

Les hard skills et les soft skills du CDO

Ses hard skills

Connaissance du numérique

Connaissance des technologies d’entreprise

Connaissance de l’activité de l’entreprise

Management

Ses soft skills

Bon communiquant

Meneur

Pragmatique

Agile

Visionnaire

Son parcours

Si beaucoup de CDO sont issus d’une formation en université ou en grande école, sont titulaires d’un diplôme de niveau Bac+5 avec une expérience dans le management et la gestion de projets digitaux, d’autres parcours émergent. De plus en plus de Chief digital officers sont issus de formations plus courtes avec une spécialisation dans le digital, le développement, ou une spécialisation produit. D’autres ont un parcours de CPO à valoriser au moment de l’embauche.

Son rattachement hiérarchique

  • Direction générale (CEO)

Son salaire

Le Chief Digital Officer gagne entre 90 K€ et 300 K€ par an. 

 

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Entreprise à mission, késako ?

Entreprise à Mission

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Si vous n’êtes pas encore une entreprise à mission, vous allez le devenir

 

C’est un challenge majeur pour les entreprises d’aujourd’hui et de demain. C’est clé pour les recruteurs – Ces derniers ont à cœur de répondre aux enjeux de quête de sens, d’attractivité, de fidélisation des collaborateurs. Devenir une entreprise à mission inspire pourtant souvent bon nombre de questions. Pourquoi et comment devenir une entreprise à mission ? Comment définir (et faire vivre) la raison d’être de votre entreprise ? Le tout sans bullshit ? On fait le point avec vous..

Entreprise à mission : un impératif en 2022

Cela fait quelque temps qu’on l’entend monter, cette petite musique. Et force est de constater que de plus en plus d’entreprises ont envie de l’écouter !

Clients, consommateurs, et plus largement individus, attendent des organisations qu’elles jouent un rôle social et/ou environnemental, en plus de leur rôle économique. Ils veulent les voir participer, à leur niveau, à relever certains des grands défis mondiaux (protection de l’environnement, réduction de la pauvreté et des inégalités, éducation…). De fait, il est question aujourd’hui, pour toutes les entreprises, d’apporter des réponses à ce besoin (besoin que partagent bien souvent les dirigeants). Et une partie d’entre elles prennent le chemin de l’entreprise à mission.

La loi PACTE de 2019 a officialisé la qualité de société à mission (ou entreprise à mission). Avec elle, il s’agit d’inscrire dans les statuts de l’entreprise la notion de raison d’être de l’entreprise, un ou plusieurs engagements sociaux et environnementaux, les modalités de suivi de l’exécution des missions. Le but ? Rechercher la réussite financière de l’entreprise tout en contribuant à l’intérêt général. La vocation d’une entreprise ne peut plus être, aujourd’hui et demain, exclusivement d’engranger des bénéfices. Elles sont attendues sur les sujets liés à la  Responsabilité Sociétale des entreprises (RSE), sur les engagements qu’elles peuvent avoir…

Avoir officialisé, dans les statuts de l’entreprise, une raison d’être, des engagements, c’est d’ailleurs un point différenciant pour les candidats (et les salariés d’une organisation), quelle que soit la taille de l’entreprise.

Alors, prêts à devenir une entreprise à mission ?

Devenir une entreprise à mission

L’article 176 de la loi n°2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises (dite “loi PACTE”) liste, entre autres, les conditions à respecter pour une entreprise qui souhaite “faire publiquement état de la qualité de société à mission” :

« 1° Ses statuts précisent une raison d’être, au sens de l’article 1835 du code civil ;

« 2° Ses statuts précisent un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux que la société se donne pour mission de poursuivre dans le cadre de son activité ;

« 3° Ses statuts précisent les modalités du suivi de l’exécution de la mission mentionnée au 2°. Ces modalités prévoient qu’un comité de mission, distinct des organes sociaux prévus par le présent livre et devant comporter au moins un salarié, est chargé exclusivement de ce suivi et présente annuellement un rapport joint au rapport de gestion, mentionné à l’article L. 232-1 du présent code, à l’assemblée chargée de l’approbation des comptes de la société. Ce comité procède à toute vérification qu’il juge opportune et se fait communiquer tout document nécessaire au suivi de l’exécution de la mission ;

« 4° L’exécution des objectifs sociaux et environnementaux mentionnés au 2° fait l’objet d’une vérification par un organisme tiers indépendant, selon des modalités et une publicité définies par décret en Conseil d’Etat. Cette vérification donne lieu à un avis joint au rapport mentionné au 3° ;

« 5° La société déclare sa qualité de société à mission au greffier du tribunal de commerce, qui la publie, sous réserve de la conformité de ses statuts aux conditions mentionnées aux 1° à 3°, au registre du commerce et des sociétés, dans des conditions précisées par décret en Conseil d’Etat.

Entreprise à mission : engager les équipes

Quelques exemples d’entreprises à mission ? Danone, MAIF, Aigle, le Groupe Rocher, la Banque postale, pour ne citer qu’elles.

Les entreprises qui se sont déjà lancées font souvent ces mêmes constats : la raison d’être de l’entreprise gagne à être portée et incarnée par la direction. Elle doit aussi être co-construite en interne, avec l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices. C’est généralement un long processus. Lorsque les équipes participent à la définition (ou à la redéfinition) de cette raison d’être, elles sont plus à même, par la suite, de la porter en interne et à l’externe. Cela augure des échanges passionnés, une réflexion dans la durée, et une nécessité de se préparer à la plus grande cohérence. Les partenaires et fournisseurs, seront, par exemple, choisis en conscience, dans le respect de raison d’être de l’entreprise. Enfin, sur le chemin de l’entreprise à mission, le bulshitt et le washing n’ont pas droit de cité, les slogans pensés pour marquer les esprits non plus.

 

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Les clés pour votre démarche RSE

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Les clés pour lancer et piloter votre démarche RSE ?

 

Parce qu’elle est au cœur des préoccupations de vos collaborateurs et de vos clients, qu’elle est un enjeu majeur pour vous, la démarche RSE de votre entreprise est un chemin sur lequel il faut s’engager avec méthodologie, et quelques clés. Par où commencer lorsqu’on souhaite mettre en place sa politique RSE ? Comment la faire grandir ? Pourquoi et comment la promouvoir à l’interne et à l’externe ? Voici nos clés !

Pour que votre démarche soit effective, soyez convaincu

Impossible de conduire une démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) sans être intimement convaincu de ce que celle-ci peut apporter à l’entreprise et aux collaborateurs, et quel peut être son impact sur le plan social et environnemental. Une bonne démarche RSE est une démarche qui vous ressemble et que vous aurez envie de porter à l’interne et à l’externe. Avant même de réaliser un diagnostic RSE, prenez le temps de poser la raison d’être de l’entreprise mais aussi vos valeurs, celles que vous souhaitez porter à travers votre activité et à travers la manière dont vous la pratiquez.
Si par le passé, la RSE a pu être considérée par certains comme une ligne à part dans la stratégie de l’entreprise, elle doit aujourd’hui être présente dans toutes les actions de celle-ci (dans les grandes entreprises mais aussi dans les TPE/PME). Chacun sait ce qu’elle apporte en termes d’engagement des collaborateurs, de fidélisation clients, de performance globale de l’entreprise, entre autres. Elle doit donc être incarnée par les dirigeants et portée par les équipes.

Il est essentiel d’impliquer les collaborateurs, en plus du management, mais aussi toutes les parties prenantes de l’entreprise. Cela démarre avec la définition de la raison d’être de votre entreprise, évoquée plus haut, et qu’il est judicieux de travailler collectivement, avec les équipes – Ces dernières s’impliquent au quotidien pour faire vivre vos produits ou services. Elles ont une certaine vision de l’entreprise et de ses actions. Cela continue avec les missions des collaborateurs, dans lesquelles la RSE peut être incluse, avec des appels à initiatives pour porter la RSE dans l’entreprise et en dehors… Il est également possible d’intégrer les partenaires, clients, fournisseurs de l’organisation dans la démarche RSE de l’entreprise, en prenant en compte leurs intérêts, leurs préoccupations, mais aussi en valorisant la démarche auprès d’eux, en les sensibilisant. Achats responsables, protection de l’environnement, amélioration continue des conditions de travail, entre autres, méritent d’être mis en avant avec la plus grande transparence.

Faites vivre votre démarche RSE dans le temps

Lorsqu’elle votre démarche RSE est en place, ayez enfin conscience qu’il s’agit de la première étape. Pour qu’elle soit pérenne, une démarche RSE soit non seulement vivre au quotidien dans l’entreprise, être intégrée aux pratiques, être présente à l’occasion d’initiatives dédiées (participation au travail d’une association, évènements en interne…) mais aussi évoluer avec le temps et avec les personnes qui composent l’entreprise. Vos collaborateurs d’aujourd’hui seront rejoints demain par d’autres personnes, avec une personnalité des préoccupations qui leur seront propres. Vos produits et services évolueront peut-être.

Impliquez vos équipes et vos partenaires

Par ailleurs, définissez des KPI, mesurez vos actions, produisez des reportings. Ainsi vous serez assuré de suivre le cap que vous vous êtes fixé, et d’ajuster vos pratiques le cas échéant. Et étudiez l’impact que pourraient avoir certains labels et certaines certifications comme la certification ISO 9001, norme du management de la qualité, la certification ISO 14001, norme du management environnemental, ou encore la norme ISO 26000 qui propose des lignes directrices pour mener une démarche RSE. Plus qu’un acronyme, la RSE peut et doit, plus que jamais, être un guide dans vos pratiques entrepreneuriales et dans l’entreprise.

 

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Zoom sur Le Bon Cheval

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En équipe ou en individuel, renforcez votre leadership et vos soft skills d’une manière inédite puissante et durable, grâce au cheval

 

Fanny Barutel, CEO et fondatrice du cabinet Le Bon Cheval, répond à nos questions.

Chez Enoa nous avons testé l’équicoaching en équipe. Une expérience étonnante, riche en émotions, pleine de surprises, un moment suspendu dans le temps en pleine nature …

On vous recommande vivement de tester l’expérience aux côtés de Fanny.

En attendant on vous en dit plus sur cette pratique encore (trop) peu connue.

 

Quelques mots pour te présenter Fanny ! Es-tu celle qui murmure à l’oreille des chevaux ?

Enchantée !

Alors non, moi c’est plutôt l’inverse : ce sont les chevaux qui murmurent à mes oreilles ;)

Après 10 ans à différents postes RH, j’ai monté mon cabinet, dans lequel je propose entre autres du coaching avec les chevaux, sous forme de séminaire d’équipe ou bien de coaching individuel.

Je travaille aujourd’hui avec des grands groupes ou bien des PME, et toujours sur-mesure en fonction de leurs besoins.

Peux-tu nous raconter l’histoire du Bon Cheval ou comment mettre le pied à l’étrier et se lancer plein fer dans l’entrepreneuriat ?

Je vois que chez Enoa on est calé en expressions équestres !

Jamais je n’aurais imaginé monter mon entreprise un jour ! Initialement, j’ai mis le pied dans l’entrepreneuriat parce que je n’avais pas le choix : j’ai eu envie de me bâtir une vie professionnelle sur mesure, dans laquelle j’étais libre de proposer tout ce en quoi je crois, avec le ton et la manière qui me ressemblent… et je ne reviendrai plus en arrière, j’adore !

Mais concrètement, c’est quoi l’équicoaching ? 

L’équicoaching c’est l’accompagnement assisté par le cheval.

Il s’agit d’un accompagnement (individuel ou en équipe) où le cheval intervient comme miroir grossissant du comportement et des intentions du/des participants.

Le cheval est un être extra sensible, à qui on ne peut pas mentir, et qui révèle à coup sûr où vous en êtes de votre posture, de votre intelligence émotionnelle et relationnelle. Il est un accélérateur de prise de conscience en matière de soft skills (et notamment leadership) et d’intelligence collective.

Si le cheval a réussi à survivre aux millénaires, c’est grâce à sa grande intelligence sociale et émotionnelle, dont nous nous inspirons dans les séminaires.

A qui s’adresse l’équicoaching ? Qui sont tes cibles/clients ? 

A vrai dire, l’équicoaching s’adresse à tous.

En ce qui me concerne, j’interviens uniquement sur les problématiques professionnelles, et mes clients sont soit des particuliers soit des entreprises.

Pourquoi est-ce qu’on utilise des chevaux tout particulièrement ? 

Le cheval est une proie, ce qui le rend hypersensible à son environnement, et il en va de sa survie. Il est un maître pour percevoir tous les micro-signaux de nos comportements, le moindre clignement d’œil, la variation de notre rythme cardiaque… il ressent nos émotions, nos intentions et même celles dont nous n’avons pas encore conscience, et les reflète par son comportement.

Son non-jugement : Le cheval n’est ni poli ni impoli, ni gentil ni méchant. Il est dépourvu de jugement ou d’intention à notre égard, il n’a que faire de votre statut social. Son retour est nécessairement juste et objectif, sans tricherie ni faux-semblant.

Son feedback est instantané : Le cheval n’anticipe pas le futur et ne ressasse pas le passé, contrairement à nous ! Il ne vit que dans le présent, et ne réagit qu’à ce qu’il se passe « dans l’instant » pour lui : il est le miroir exact de ce qui se passe au moment précis où cela se passe.

Son rapport aux émotionsQuand vous êtes en train de réfléchir, dans vos pensées, le cheval ne ressent plus rien et se déconnecte instantanément de vous. Il nous oblige alors à quitter notre seule tête pour habiter notre corps et nos ressentis.

Sa vie sociale : Comme nous, le cheval vit en communauté. Il est un as de la collaboration. Dans un groupe, chaque cheval a un rôle à jouer selon ses aptitudes : certains auront le rôle de garantir la sécurité du troupeau, d’autres de trouver les meilleurs points de nourriture par exemple.

Pourquoi faire appel à un.e equicoach (pour aller chercher quoi) ?

Bien souvent, je suis sollicitée sur les thèmes du leadership, de la cohésion d’équipe de l’intelligence relationnelle, l’intelligence émotionnelle et l’intelligence collective.

Dans des accompagnements individuels, on peut travailler sur des thèmes type gagner en leadership, l’affirmation de soi, la réussite de sa prise de poste etc, la gestion des émotions et du stress, la confiance en soi, etc.

Dans les séminaires collectifs, le travail peut également porter sur ces thèmes-là bien sûr, et ils revêtissent également une dimension collective : intelligence collective, collaboration efficace, cohésion d’équipe etc.

Faut-il savoir monter à cheval ? Et si nous n’avons pas le pied cavalier ou … simplement peur ?

L’équicoaching n’est absolument pas de l’équitation !

Tout le monde garde ses pieds au sol !

Nous travaillons en interaction avec un ou plusieurs chevaux en liberté. Sans contrainte, l’animal est ainsi libre de s’exprimer et de bouger.

Il n’est pas rare qu’il y ait une personne inquiète par les chevaux dans un groupe. La mise en contact avec les chevaux est progressive tout au long de la journée, de manière à faire connaissance en douceur avec cette grande bête. Par ailleurs la peur s’accompagne, se gère, et si certains exercices sont « too much » pour le participant il n’y a pas de problème, nous lui trouverons une autre façon d’y participer !

Peux-tu nous décrire une journée de séminaire d’équicoaching ? 

Le contenu de la journée est toujours sur-mesure. Il est étroitement lié à la demande du client, au niveau de maturité des équipes et des outils ou acquis déjà présents dans l’entreprise.

En ce qui me concerne, j’ai mis en place un itinéraire pédagogique en deux temps : je pars du principe que pour bien fonctionner en collectif sur un thème donné, il faut déjà se connaître personnellement sur ce même thème. Par conséquent, la journée est divisée en deux grands moments : des ateliers individuels puis des ateliers collectifs.

Nous sommes bien d’accord que les participants ne managent pas des poneys au quotidien (parfois des bourrins, éventuellement 12), par conséquent nous passons du temps en débriefing à la fin de chaque expérience : je traduis au participant le feedback délivré par le cheval, et nous avons un temps d’échange autour des transpositions entre ce qui vient de se jouer avec le cheval et ce qui se joue dans la vie professionnelle du participant.

Selon quels critères les chevaux sont choisis pour une journée d’équicoaching ? 

Je dirais qu’il y a avant tout un vrai critère de caractère : avant un séminaire, j’évalue les chevaux qui vont être utilisés afin de m’assurer de leur curiosité et de leur respect envers l’homme, mais aussi pour cerner leur caractère, car selon les sujets il peut être intéressant d’avoir des chevaux au caractère bien précis.

D’une manière générale, nous évitons les chevaux trop grands qui pourraient être trop impressionnants pour les clients. Certains exercices supposent par ailleurs plutôt d’utiliser des petits poneys.

Que peux-tu nous dire sur l’éthique et le bien être animal dans ton métier ?

Comme je le disais, les chevaux sont évalués avant d’être utilisés en équicoaching. Il en va de la sécurité des participants mais aussi de la sécurité des chevaux eux-mêmes : bien sûr ils doivent être physiquement aptes, mais aussi ils doivent être émotionnellement capable d’accueillir les participants. Et cela pour deux raisons : la plupart ne connaissent pas le cheval, isl feront de leur mieux mais il y a fort à parier que les gestes ne soient pas toujours le plus précis / adaptés qu’ils soient. Et deuxième raison majeure, beaucoup d’émotions et d’énergies circulent pendant les interactions avec les chevaux, et tous ne sont pas prêts à accueillir tout cela. Pour faire une comparaison avec nous autres humains : tout le monde n’est pas fait pour faire le même métier, et nous avons tous un seuil de tolérance différent aux émotions de l’autre. Et bien pour les chevaux c’est pareil. Certains seront de formidables coachs équins, d’autres seront formidables pour d’autres activités.

Qu’est-ce que tu aimes dans ton métier et que tu as envie de transmettre ?

Pendant mes 10 années en tant que RH, j’ai souvent trouvé que les formations autour des soft skills manquaient de concret et d’impact dans le temps, et ça me frustrait beaucoup.

Selon moi c’est notamment dû au fait qu’il n’est pas toujours évident de s’approprier concrètement, pour soi, des postures qu’il nous ait conseillé de développer.

Prenons la fameuse formation au leadership par exemple : Nous « comprenons » (dans notre tête !!) tous ce qu’est le leadership, mais il y a plusieurs façons efficaces de l’incarner efficacement. Certaines nous conviendront plus ou moins.

Je peux jouer le jeu du leader alpha pour faire plaisir à mon formateur, mais si ce n’est « pas moi », je ne me servirai jamais de cette posture en dehors de la salle de formation. Hors vous ne pouvez pas faire plaisir à un cheval : vous êtes convaincu (et donc convainquant) ou vous ne l’êtes pas, et à ce moment-là on cherche ensemble quelles ressources mobiliser pour obtenir un résultat satisfaisant. La solution trouvée sera VOTRE solution.

Pour moi, s’il faut avoir une chose en tête, c’est que les soft skills ne devraient pas s’apprendre uniquement dans une salle de réunion, car cela ne mobilise pas seulement une « énergie de tête », mais véritablement s’expérimenter, se vivre pour « entrer dans les muscles ».

Penser et comprendre ce qu’on souhaite développer c’est super, mais vivre je vous promets que c’est encore mieux !

Vous souhaitez en savoir plus : https://www.cabinetlbc.com/

 

Retrouvez tous nos focus découverte, par ici 

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Découvrez le Parental Challenge

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Vous aussi devenez une entreprise engagée, avec le Parental Challenge 

 

Chez Enoa, le sujet de la parentalité est clé.

Nous rencontrons au quotidien, dans l’exercice de notre profession, beaucoup d’entreprises qui cherchent des solutions/actions à mettre en place autour de la parentalité.

Il y a encore beaucoup à faire ! Et nous avons été séduites par l’approche du Parental Challenge.

Nous sommes ainsi très heureuses de vous présenter aujourd’hui Selma El Mouissi, Lead Program Manager chez Haigo et l’une des 4 co-fondatrices du Parental Challenge.

Bonjour Selma, merci de prendre le temps de répondre à nos questions :) On est vraiment ravies que tu puisses tout nous expliquer !

Qu’est ce que le Parental challenge ?

Le Parental Challenge est un mouvement que j’ai créé avec Judith Aquien, autrice de Trois mois sous silence, le tabou de la condition des femmes en début de grossesse, et Isma Lassouani et Clémence Pagnon, qui sont les co-fondatrices d’Issence, une entreprise dédiée à l’accompagnement de la parentalité en entreprise, grâce à des formations pour les managers, des coaching pour les salarié-es, etc.

Nous ne sommes ni une entreprise, ni une association, et nous avons lancé ce mouvement en parallèle de nos jobs respectifs.

Nous n’avons également aucun objectif de rentabilité financière. Notre seul objectif est d’aider les entreprises à mieux accompagner ce sujet, en leur mettant à disposition des outils concrets et pragmatiques, qui facilitent le passage à l’action.

Concrètement, nous mettons à disposition, gratuitement, sur notre site parentalchallenge.com :

> un guide pratique et très complet qui apporte, à chaque étape de la parentalité, des idées d’actions à lancer pour mieux accompagner les parents-salarié-es, des exemples concrets de mesures mises en place par d’autres entreprises, des rappels du cadre légal…

>une charte : nous invitons les entreprises à la signer pour signifier leur engagement à mettre en œuvre, intégralement, les 12 mesures qui la compose dans l’année suivant leur signature.

Nous avons aujourd’hui 92 organisations signataires de la charte, qui se sont ainsi engagé-es à améliorer le quotidien de leurs 5,493 salarié-es.

Comment vous est venue l’idée de créer ce mouvement ?

Je crois que c’est parti d’abord d’un constat personnel / individuel, lorsque nous avons été confrontées à la maternité. Pour Judith, Isma et moi, cela a été en attendant un enfant, puis en devenant mères. Et pour Clémence, dans son expérience de doula.

Au-delà, de nos expériences personnelles, nous avions toutes les 4 pris conscience du côté systémique de ce problème, avant même de nous rencontrer, et nous avions commencé à agir chacune à notre façon : Judith en écrivant son livre Trois mois sous silence, le tabou de la condition des femmes en début de grossesse (Payot, 2021), Isma et Clémence en montant leur entreprise Issence. Et enfin moi-même lorsque j’ai mené mes recherches pour lancer la première politique parentale d’Haigo, mon entreprise.

Nous avons toutes été confrontées à des statistiques et à des témoignages édifiants.

On peut citer notamment, le fait qu’1 femme sur 10 cache sa grossesse le plus longtemps possible par crainte de la réaction de son employeur (1). Ou que près d’un tiers des femmes ont eu le sentiment que l’annonce de leur grossesse a dérangé leur manager. (2)

Que 66% des parents confient des difficultés de conciliation vie pro – vie perso avec un enfant 0-3 ans. (3)

Que 80% des femmes ont entendu, sur leur lieu de travail, des remarques sexistes liées à la maternité, et 56% des hommes en ont été témoins (4). Par exemple : “Mieux vaut recruter un homme, au moins il ne partira pas en congé maternité” (entendu par 47% de femmes et 29% d’hommes témoins),

Et que 59% des hommes ont entendu, sur leur lieu de travail, des remarques sexistes liées à la paternité, et 60% des femmes en ont été témoins. Par exemple : “C’est pas ta/sa femme qui récupère ton/tes/son/leur enfant(s) le soir ?” (entendu par 44% d’hommes et 43% de femmes témoins) (5),

Nous avions envie d’agir pour que cela cesse. Convaincues que les entreprises pouvaient être à la genèse de grands changements sociétaux, nous souhaitions initier un changement en profondeur du traitement réservé à la parentalité au sein des organisations. C’est pourquoi la charte ne comporte pas 1 mais 12 mesures, et que le coût de ces mesures est bien plus souvent humain et culturel, que financier.

Parle nous de la team Parental Challenge ! Vous êtes 4. Comment vous êtes-vous rencontrées ?

Il y a 2 ans, je suis tombée enceinte, en même temps que 2 autres femmes d’Haigo, l’entreprise que je travaille, qui est un studio de transformation par le design.

Nous sommes une vingtaine de salarié-es et nous n’avions pas eu de parents salarié-es jusqu’à présent. Côté entreprise, on manquait d’expérience pour gérer au mieux la situation, et côté salarié-es on étaient un peu perdues étant donné qu’il n’y avait pas de précédent, et que les choses n’avaient pas encore été processisées, documentées, etc.

Bref, je me posais mille questions aussi terre-à-terre qu’essentielles comme : est-ce que mon salaire va être maintenu à 100% pendant mon congé maternité ?

J’ai posé ces questions au fondateur d’Haigo, Guewen Loussouarn, qui m’a encouragée à recueillir les besoins des collaboratrices concernées pour voir comment Haigo pourrait nous accompagner au mieux. J’ai donc appliqué nos méthodologies design sur nous-mêmes et j’ai construit la 1ère politique parentale d’Haigo, en lançant une dizaine de mesures.

J’ai fait beaucoup de recherches à cette période. Et j’ai rencontré Isma et Clémence lors d’un événement de Welcome To The Jungle consacré à l’accompagnement de la parentalité en entreprise. Avec elle, est née l’idée d’un “petit” guide pratique à destination des RH (on était encore loin du guide super complet, de quasi 200 pages que l’on a finalement écrit). En parallèle, j’ai aussi rencontré Judith, dont j’avais adoré le livre, et avec qui est née l’idée de la charte.

Je me suis dit qu’il y avait des synergies évidentes entre nous 4, et entre ces 2 idées de guide et de charte. En effet, le guide pouvait permettre de donner une vision complète et détaillée du champ d’action possibles et aurait aussi une dimension pédagogique avec les rappels du cadre légal, tandis que la charte serait une sélection de mesures du guide, pour aider les entreprises à savoir par où commencer pour se mettre à l’action rapidement.

J’ai joué l’entremetteuse, le quatuor s’est créé, nous nous sommes mises au travail.

Peux-tu nous décrire les entreprises qui ont déjà signé le pacte ?

Quelles typologies d’entreprise ? Ce qui les a motivé à signer et s’engager ?

Nous avons aujourd’hui 92 organisations signataires de la charte, qui se sont ainsi engagé-es à améliorer le quotidien de leurs 5,493 salarié-es. Comme le ratio entreprises vs. salarié-es le montre, ce sont plutôt des entreprises à taille modeste.

Nous avons de très petites structures comme, par exemple, le podcast Bliss qui compte 2 salariée-s, ou encore vous Enoa RH Consulting 12, que nous sommes ravies de compter parmi nos signataires les plus engagés.

Nous avons également des PME (Veja, Morning, SoPress le groupe de press de So Foot et So Film) et des plus grandes entreprises, comme ManoMano, Dataiku, Payfit et Openclassrooms, qui comptent entre 500 et 1,000 salariée-s.

Quels sont vos objectifs (quanti & quali) d’ici la fin de l’année ?

Avant de vous expliquer nos objectifs, j’aimerais en dire un peu plus sur la philosophie dans laquelle s’inscrit le Parental Challenge.

Si je n’avais qu’un mot pour la résumer ce serait l' »inclusion« .

En lançant ce mouvement, nous avons à cœur l’inclusion des parents dans les entreprises, afin que leur parentalité ne vienne plus entraver leurs carrières.

Mais aussi l’inclusion des femmes, qui sont souvent les premières victimes des discriminations liées à leur maternité (à l’embauche comme en poste).

Nous souhaitons inclure tous les parcours parentaux : PMA, adoption, seconds parents.. qui figurent, tous, dans le guide ainsi que dans la charte.

Et, enfin, il est important pour nous d’inclure tous types d’organisations : entreprises, administrations publiques associations, petites et grandes structures, implantées partout en France (et parfois même au-delà), c’est pourquoi les actions du guide sont classées selon leur coût et que 2/3 d’entre elles sont 100% gratuites. Et que la charte, bien que comportant quelques actions coûteuses, reste très accessible.

Cela étant dit, concernant nos objectifs, nous souhaitons bien sûr avoir le plus grand impact possible, cela se traduit bien sûr par un enjeu de volume : obtenir le plus grand nombre d’entreprises signataires possibles, et donc, cumuler un grand nombre de salarié-es impactée-s. Nous souhaitons continuer à toucher des petites entreprises, mais nous souhaitons également avoir des grands groupes comme signataires. Les grands groupes sont structurellement plus lents à signer car il y a des échéances bien précises de renégociation des accords salariaux avec les représentants du personnel. Mais nous avons, dès le lancement du Parental Challenge, échangé avec des grands groupes, et nous devrions annoncer de belles signatures très prochainement.

Au-delà du volume, parce que l’inclusion est notre mantra, nous avons également un enjeu de diversité parmi les signataires. Pour l’instant, nous avons beaucoup d’entreprises parisiennes parmi les signataires, tout simplement car nous sommes 3 des 4 fondatrices du mouvement à habiter Paris. Et que nous avons, naturellement, commencé par contacter les signataires qui gravitent dans notre écosystème. Un autre de nos objectifs est, donc, de toucher davantage d’entreprises implantées en région.

Quelle est LA mesure du pacte qui te parle le plus ?

C’est difficile d’en choisir une, car on les a sélectionnées avec soin et conviction et que chacune a une signification particulière pour nous.

Je triche un peu et en garde deux.

LA seule mesure qui est le prérequis de tout le reste, qui peut paraître hyper basique, mais qui est trop peu appliquée, c’est le fait d’appliquer la loi, et de communiquer leurs droits concernant la parentalité à tous les salarié-es.

Concrètement, cela veut dire recenser dans une sorte de guide (peu importe son format) les droits des salarié-es afin que le salarié puisse accéder à cette information, en autonomie, à tout moment. Et donc, que personne n’ait pas à annoncer son désir de parentalité (dans le cadre d’un parcours PMA, ou au début d’un parcours adoption, qui sont des parcours qui donnent déjà accès à des droits particuliers), ou sa parentalité à venir (grossesse), pour connaître ses droits.

Aujourd’hui, plus de la moitié des salarié-es déclarent mal connaître leurs droits liés à la parentalité(6). Et je pense que ce chiffre est largement sous-estimé, car en créant le Parental Challenge, je peux vous dire que j’ai pris conscience de plein de mes droits que je ne connaissais pas, et que je continue à en apprendre chaque jour. Les droits sont déjà parfois méconnus des RH, donc je ne parle pas des salariée-s.

Or le savoir c’est le pouvoir. Comment faire valoir ses droits quand on ne les connaît pas ? C’est la base de tout !

Dans le guide nous proposons des rappels légaux du droit du travail, ce qui facilite le travail de recensement pour les RH (qui devront néanmoins compléter ces mesures de celles de leur convention collective, et de celles qui ont été mises en place proactivement par leur entreprise)

L’autre mesure dont j’ai envie de parler, c’est la mesure qui s’est imposée comme une évidence pour tous nos signataires, sans exception : les 3 jours d’arrêt rémunérés en cas de fausse couche.

Une fausse couche, c’est évidemment un traumatisme énorme, physique, pour la femme enceinte, qui le vit dans sa chair, mais aussi psychique, pour le-s futur-s parent-s, femmes comme hommes.

Certains se demandent quel rôle l’entreprise a à jouer dans une épreuve si intime. Déjà, il faut savoir qu’une grossesse sur quatre n’arrive pas à son terme (on parle de “fausse couche”, ce qui correspond concrètement à un arrêt naturel de la grossesse)(7). C’est énorme ! Il y a beaucoup de salarié-es qui vivent cette épreuve en silence, et retournent parfois travailler, dès le lendemain, car les professionnels de santé ne pensent pas tous à proposer un arrêt médical. Certains recommandent même à leurs patients d’aller travailler pour ne pas trop ruminer…

Pour expliquer pourquoi 3 jours d’arrêt : cela correspond au nombre de jours de carence. Certaines entreprises s’en affranchissent, mais pas toutes, et pour les salarié-es de celles qui ne le font pas, c’est une double peine, car en plus de traverser un véritable drame, certaines femmes, qui ne peuvent pas se permettre cette perte de salaire, se retrouvent ainsi précarisées.

Cette mesure, ça a été vraiment le “no brainer” / l’évidence pour tous nos signataires.

Le mot de la fin ? Un message à faire passer aux entreprises ?

Le Parental Act l’a prouvé, les entreprises ont un grand rôle à jouer dans l’évolution de la société. L’allongement du congé second paternité est venu des entreprises privées, et c’est cela qui a permis de faire avancer le droit du travail. Passez à l’action, pour le bien-être de vos salarié-es mais aussi pour prendre votre part dans l’évolution de la société, et devenez signataire du Parental Challenge ! : https://parentalchallenge.com/

Merci pour ton temps, Selma !

Vous souhaitez rejoindre les organisation signataires de la charte, ou lire le guide Parental Challenge dés maintenant ici : https://parentalchallenge.com

 

1 Sondage ODOXA pour PremUp, Femme enceinte et environnement, avril 2015.

2 Étude menée auprès de 37 000 salariés par le CSEP et l’Institut BVA en 2018.

3 INSEE : Conséquences sur l’emploi des femmes, 2020.

4 Étude menée auprès de 37 000 salariés par le CSEP et l’Institut BVA en 2018, publiée en 2019.

5 Étude menée auprès de 37 000 salariés par le CSEP et l’Institut BVA en 2018, publiée en 2019.

6 Étude menée auprès de 37 000 salariés par le CSEP et l’Institut BVA en 2018, publiée en 2019.

7 Martine Lochouarn, La fausse couche concerne une femme sur quatre”, LeFigaro.fr, 12 décembre 2013.

 

Retrouvez tous nos focus découverte, par ici 

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Réduire la charge mentale des managers

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Gestion d’équipes dans l’incertitude :

Les clés pour réduire la charge mentale des managers

 

Le cahier du dirigeant | 21 avril 2022

Inconfort permanent, instabilité, prises de décisions difficiles, depuis deux ans, les managers composent avec une incertitude inédite. Émilie Roman, cofondatrice du cabinet de recrutement et de conseil RH Enoa, nous donne ses clés pour réduire la charge mentale des managers dans une période qui demeure compliquée.

 

Quelles sont les principales difficultés auxquelles les managers sont confrontés après deux ans de crise sanitaire ?

Les managers évoluent aujourd’hui dans une forme d’incertitude qui perdure. Ils manquent de visibilité et de perspectives. Je dirais qu’ils n’ont pas d’autre choix que de composer au jour le jour avec cela. On leur demande de sortir de leur zone de confort, d’être créatifs, de se challenger pour trouver des solutions. Ajoutons à cela la surcharge de travail, liée notamment au contexte…

C’est générateur de stress, ils doivent garder leur sang-froid, et ce n’est pas toujours simple. La bonne nouvelle, c’est qu’on entrevoit enfin la lumière au bout du tunnel. Sur les modes d’organisation, l’usage des outils digitaux est ancré. Le fonctionnement hybride, qui me semble être aujourd’hui la façon la plus intéressante d’appréhender le travail, est largement adopté. Le fait de soutenir psychologiquement et émotionnellement les équipes devient une seconde nature. Enfin, le besoin d’une articulation saine entre vie professionnelle et vie personnelle semble clair pour tous, et il est intégré aux modes de management.

Quel est, en conséquence, l’état d’esprit de ces managers ?

Pendant des mois, toutes et tous ont été en ordre de marche “en mode warrior”. Ils ont assuré coûte que coûte le quotidien. Au sortir de la crise (on l’espère), nous observons deux cas de figure. Une partie des managers ont les nerfs qui lâchent. Après avoir soutenu leurs équipes au maximum, ils ressentent une fatigue professionnelle et émotionnelle. Ils ont le sentiment d’un manque de considération pour leur métier et remettent en question leur envie de continuer à manager

A contrario, d’autres managers ont finalement assez bien vécu cette période et la mise en place de nouvelles pratiques managériales. Ils y ont vu une occasion unique de se réinventer, de créer davantage de liens avec leurs équipes, de s’appuyer sur une culture d’entreprise, des valeurs, des solutions digitales, une habitude du feedback… Et pour eux, c’est une nouvelle étape qui démarre. La différence d’état d’esprit entre les uns et les autres est liée à plusieurs choses. Il y a la capacité de chacun à accepter ou non le changement et à s’y adapter qui peut l’expliquer.

Il y a aussi la question de la direction et de sa posture face à ces changements, qui a envoyé ou non les bons messages aux RH qui accompagnent les managers. Cela pèse aussi dans la balance.

Quelle attitude leur conseillez-vous d’adopter aujourd’hui ?

Je dirais qu’il faut accepter le changement, et voir l’opportunité de se réinventer avec lui. Il faut communiquer aussi, quand ça va et quand ça ne va pas, partager ses victoires et ses échecs, ne jamais faire de rétention d’informations. Il faut aussi se rapprocher de la direction RH (qui a fait un travail incroyable pendant cette crise), pour lui demander de l’aide dès que c’est nécessaire. Il est important d’apprendre à lâcher prise, car finalement, tout ne dépend pas du manager, que ça soit ou non dans l’incertitude. Il faut enfin faire confiance aux équipes, déléguer et avoir vis-à-vis des collaborateurs une posture d’apprenant et pas toujours de sachant. Et puis surtout, il faut être indulgent avec soi-même.

Finalement, quelles astuces peuvent aider les managers au quotidien ?

Elles sont nombreuses mais les principales, à mon sens, sont :

renforcer l’accès à la formation pour les équipes, et se former soi-même, en tant que manager, aux nouvelles pratiques managériales. Cela implique de se montrer ouvert face au travail hybride ;

adopter une posture de manager de proximité, plus humaniste qui capitalise sur son intelligence émotionnelle et qui prend en compte l’individu. C’est clé dans le management tel qu’on l’attend aujourd’hui ;

communiquer, libérer la parole et mettre en place des solutions pour favoriser le dialogue dans l’équipe, et la remontée de feedbacks. Dans la même veine il est toujours judicieux de créer des moments pour se reconnecter avec ses équipes, via des actions simples comme un appel pour prendre des nouvelles, un déjeuner, une expérience partagée en dehors du bureau ;

appliquer le droit à la déconnexion, pour se recentrer, et rappeler aux équipes de le faire aussi ;

être attentif à la santé mentale de ses équipes via des outils comme moka.care par exemple (qui démocratise l’approche psychologique au sein de l’entreprise en proposant un accompagnement confidentiel aux collaborateurs), ou Bloom at Work (une solution RH d’enquêtes d’engagement collaborateur), entre autres. Ou encore entreprendre un séminaire d’équicoaching (testé et approuvé par Enoa) pour favoriser notamment la cohésion d’équipe et sa posture managériale. Je ne peux que vous recommander le bon cheval !

Ces conseils donnés, les managers doivent, j’insiste, garder en tête que c’est toute l’organisation, direction incluse, qui doit évoluer dans le bon sens. Ils n’ont pas à porter ces sujets seuls.

Le cabinet Enoa

Enoa est un cabinet de conseil RH et de recrutement dédié aux métiers de la communication, du marketing, du digital et des fonctions RH. Depuis 2013, il accompagne les entreprises, quelle que soit leur taille (startup, scale-up, PME, grands groupes). Business partner RH 360, Enoa articule son offre autour de trois piliers : Enoa Recrutement, Enoa conseil, Enoa Talk (dédié aux évènements RH).

Lien vers l’article ici

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Métavers et recrutement

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Futur du recrutement : bienvenue dans le métavers ? 

 

Et si, après le recrutement à distance, vous franchissiez bientôt une nouvelle étape ? En installant le parcours candidat dans un univers virtuel, le métavers, les possibilités devraient être démultipliées et la gestion des ressources humaines pourrait se réinventer. Êtes-vous prêt ? On vous aide à répondre.

Le métavers appliqué au recrutement : un avenir pas si lointain

Contraction de méta (au-delà) et univers, le métavers est un avenir pour les jeux vidéo, pour la socialisation, et c’est le nouveau terrain de jeu de Mark Zuckerberg, entre autres. Dans l’entreprise, il devrait bientôt trouver des applications.

Les cabinets de recrutement et les fonctions RH, notamment, imaginent déjà comment ce monde virtuel pourrait les aider dans le recrutement de profils.

L’attraction des talents est un défi pour toutes les entreprises et tous les recruteurs. Le travail à distance s’est largement démocratisé avec la crise sanitaire liée à la Covid-19 – et avec lui les process de recrutement à distance. Alors imaginer utiliser le métavers pour faire du sourcing de candidatures et pour recruter, rien ne semble plus plausible. Faire passer un entretien d’embauche dans un métavers pro, ce pourrait donc être l’une des possibilités offertes dans un avenir proche. Ça n’est pas la seule.

L’immersion au service d’un entretien quasi-réel, mais pas seulement 

Casque de réalité virtuelle vissé sur la tête, consultants RH mais aussi DRH ou responsables des ressources humaines dans les entreprises, pourraient donc se retrouver dans le métavers avec les candidats pour un entretien d’embauche, quel que soit le poste à pourvoir et le domaine d’activité de l’entreprise (Plus réel qu’un entretien sur Zoom, Google Meet ou Teams, n’est-ce pas ?). Mais ce n’est pas la seule possibilité annoncée.

Faire réaliser des tests d’évaluation pratiques pour les futurs collaborateurs, analyser leurs réactions en temps réel, la technicité de leurs gestes professionnels à l’occasion de simulations, voilà l’application qui pourrait finalement être la plus intéressante. Fonctions marketing, futurs collaborateurs de l’IT ou un chef de projet, vous pourriez bientôt les rencontrer et les tester sous leur forme d’avatar.

Et si l’âge et l’accès à la technologie (équipements connectés, accès à un réseau performant…) restent des points d’interrogation auxquels il faudra répondre rapidement, le métavers laisse deviner un énorme avantage en termes de recrutement. Il devrait permettre le recrutement de candidats divers, et de se prémunir de discriminations à l’embauche liées au genre, à l’âge, ou aux origines par exemple grâce au principe du candidat avatar (à condition d’être vigilant sur la manière dont l’algorithme de l’intelligence artificielle a été construit).

Recruter dans le métavers, c’est pour quand ? 

A priori, aucune expérience de recrutement n’a pour l’instant été menée dans le métavers, et les premières applications hors jeux et réseaux sociaux devraient apparaître dans l’e-commerce.

Pourtant, dans un contexte où il faut sans cesse faire la différence pour trouver et attirer les bons profils, le métavers pourrait être un moyen de se démarquer. Qu’il s’agisse de travailler la marque employeur, de partager l’univers d’une entreprise, de trouver des talents, le terrain de jeu semble sans limites. Et la prime ira aux premiers à tenter l’expérience. ET OUI !

Finalement, si le besoin de se rencontrer dans le monde réel pour sceller une proposition de collaboration sera toujours indispensable, ne serait-ce que pour savoir si la personne derrière le casque est bien le candidat potentiel et non un ami complice caché derrière l’avatar, le métavers ne devrait pas avoir de mal à s’imposer.

Les offres d’emploi en lien avec le métavers, d’ailleurs, fleurissent. Meta a annoncé prévoir d’embaucher 10000 personnes en Europe pour des rôles métavers. Les équipes de Microsoft travaillent à une adaptation de la solution de visioconférence Teams. Et chez Disney, on fait également savoir qu’on est sur les rangs. Alors, vous sautez le pas ?

 

Retrouvez toutes nos prises de parole, par ici 

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moka.care & la santé mentale

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Avec moka.care, prenez soin de la santé mentale de vos équipes

Nous sommes heureuses de vous présenter Pierre-Etienne Bidon & Guillaume d’Ayguesvives associés et co-présidents de Moka.care.

Bonjour à vous deux et merci infiniment de répondre à nos questions.

La santé mentale chez Enoa est un sujet auquel nous sommes particulièrement sensibles et que nous souhaitons mettre en lumière aujourd’hui avec moka.care.

Quelques mots pour vous présenter dans les grandes lignes ! 

Nous sommes les fondateurs et CEO de moka.care.

Nous nous sommes rencontrés à l’ESCP en 2011. Après 4 années passées au BCG, nous avons décidé de nous lancer dans l’entrepreneuriat ensemble en 2020. Nous sommes passionnés de sport, Pierre-Étienne de vélo, running, kitesurf & parapente. Guillaume de tennis, vélo ou encore ski de rando.

Comment est venue l’envie de co-créer ensemble Moka.Care et de développer le sujet de la santé mentale en entreprise  ?

Selon quels constats et surtout quelles convictions ?

Persuadés que la démarche d’aller voir un psychologue devrait être valorisée et non stigmatisée, nous avons décidé de fonder moka.care pour qu’il soit « aussi simple d’aller voir un psy que de prendre un café ». Trop souvent, nous attendons la dernière urgence (le burnout, la dépression, etc) pour nous préoccuper de notre santé mentale. Et il est souvent difficile de passer le pas de consulter un praticien. Nous souhaitons faciliter cette démarche pour rendre la santé mentale enfin accessible à tous. Par ailleurs, nous sommes convaincus que les entreprises ont un rôle à jouer dans la santé mentale de leurs collaborateurs.trices  et même qu’elles ont tout à gagner à en prendre soin avec des solutions comme moka.care !

Est-ce difficile d’aborder la santé mentale en entreprise en France ? On a l’impression que c’est encore un sujet tabou.. 

Lorsqu’il est question de santé mentale, une chose est sûre : nous sommes encore trop démunis. En tant qu’employé, il est souvent difficile de se confier auprès de ses collègues ou de ses managers. Le sujet reste tabou et nous craignons d’être jugé.

Si les entreprises souhaitent agir pour la santé mentale de leurs équipes, elles ne sont quant à elles pas toujours légitimes ou formées pour y parvenir. En créant moka.care, nous souhaitons offrir une réponse humaine, sur-mesure et confidentielle pour prendre enfin soin de sa santé mentale.

Selon vous  “santé mentale” en entreprise et “bonheur au travail” sont-ils liés ?

Elles sont souvent utilisées de manière synonyme. À tort. Car elles recouvrent des notions et des implications bien différentes.

La santé mentale en entreprise, souvent liée au bien-être au travail, s’appuie sur la notion de qualité de vie au travail. Un bien-être qui s’insère dans un collectif, celui de l’entreprise.

La notion de bonheur est plus subjective : un état personnel et individuel de complète satisfaction, caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Le bonheur repose sur le fait de pouvoir accéder à un large éventail d’émotions positives, comme l’espoir, l’optimisme, la confiance en soi, la gratitude, l’inspiration et l’admiration. C’est un concept philosophique.

A quel besoin précis répondez-vous ?

La santé mentale est une nouvelle priorité pour les entreprises.

  • Un besoin profond et urgent :
    80% des salariés ont exprimé avoir déjà ressenti un problème de santé mentale

2,5 millions de salariés déclarés en burn-out sévère

  • Une demande des collaborateurs :
    76% des salariés considèrent que leur employeur est responsable de la santé mentale de ses équipes
  • Un coût pour les entreprises :
    15 jours non travaillés par salarié et par an en moyenne pour motif lié à la santé mentale.

 

Expliquez nous concrètement quels sont les 3 grands piliers de Moka.Care et à qui s’adressent-ils  ? 

Nos 3 piliers :

Des sessions individuelles de thérapie et de coaching, pour pouvoir parler de tout, avec la bonne personne et au bon moment :
A tout moment, les employés peuvent réserver une session entièrement confidentielle avec l’un de nos psychologues, coachs ou thérapeutes. Pour les aider dans leur choix, ils peuvent découvrir l’ensemble de nos praticiens depuis leur espace membre et même réserver un appel d’orientation avec notre équipe de psychologues référents qui les guidera vers le praticien adapté à leurs attentes.

Nous organisons des sessions collectives en petits groupes pour sensibiliser les équipes et managers sur les enjeux de santé mentale.
Animées par un praticien moka, les sessions collectives sont l’occasion d’aborder en groupe restreint une thématique de la santé mentale importante pour les équipes. Parmi elles : la gestion de l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle, la parentalité ou la prévention des risques psychosociaux. À l’issue d’une session, chaque employé repart avec des outils concrets pour aborder sereinement sa santé mentale.

Nous donnons accès à des programmes selfcare en ligne, pour permettre à chacun d’explorer à son rythme la santé mentale.
Qu’est-ce que la pleine conscience ? Ça veut dire quoi, être hypersensible ? Comment alléger sa charge mentale ? Depuis leur profil membre, les équipes accèdent à tous nos programmes pour explorer librement leur santé mentale et surtout, pour en prendre soin dans les jours avec, comme dans les jours sans.

Combien d’utilisateurs comptez-vous aujourd’hui ? Quelles solutions concrètes leur apportez-vous ? 

Au total, moka.care collabore avec plus de 70 entreprises, parmi lesquelles des grands groupes (Engie, L’Oréal) mais aussi des start-up du Next40 et Next120 (Doctolib, ManoMano). Ce qui représente environ 15 000 membres moka.care.

moka.care est une solution globale pour faire du mental des équipes la plus grande force de l’entreprise. Nous aidons l’équipe RH à prévenir efficacement en intégrant les enjeux de santé mentale au cœur de leurs méthodes de travail. Et nous accompagnons les collaborateurs à prendre soin de leur santé mentale au quotidien.

Pourquoi avoir fait le choix de ne pas intégrer un chatbot  ?

En fondant moka.care, nous étions convaincus d’une chose : face à des enjeux humains, il faut une réponse qui le soit aussi. La santé mentale est un sujet éminemment complexe et intime. Quand on traverse une période difficile, se retrouver face à un questionnaire ou à un chatbot est souvent frustrant, trop impersonnel. Chez moka.care, nous voulons proposer à chacun l’accompagnement qui lui convient le mieux et qui répond à son besoin. Mais nous attachons aussi une grande importance à sensibiliser et former chacun dans l’entreprise (les dirigeants, les RH, les managers…).

Combien de praticiens comptez-vous dans vos équipes ?

Nous avons une équipe de psychologues salariés chez moka.care. Et parallèlement, nous collaborons avec plus d’une centaine de praticiens.

Comment se concrétise votre offre ?  Quelle est votre tarification ?

Nous définissons avec l’entreprise la modalité d’accompagnement la mieux adaptée à ses enjeux. Nous invitons les équipes à créer leur espace personnel. Et nous choisissons une date pour le lancement live et préparons les supports de communication. Nous avons une tarification liée à l’utilisation, pas de mauvaise surprise, pas de risque de payer pour quelque chose qu’on n’utilise pas. Nous avons plusieurs briques additionnables en termes de séances individuelles et de sessions de groupe, adaptables à beaucoup de budgets.  

Parlons de vos équipes ! Combien de personnes composent moka.Care aujourd’hui ? Combien de recrutements à venir ?

Moka.care compte aujourd’hui 35 salariés, et 50 recrutements sont prévus en 2022.

Quelles sont vos valeurs et comment les faites vous vivre au quotidien ?

Un altruisme total : nous nous intéressons profondément à chaque personne, à ce qu’elle est et à ses conditions d’épanouissement dans son travail.
Un optimisme sans fin : nous nous fixons des objectifs ambitieux, et n’avons pas peur de commencer bas et de persévérer pour les atteindre.
Une appropriation efficace : je construis les solutions que je veux voir vivre.
Et enfin une grande agilité.

Vous venez de lever 2,5 millions d’euros, avec de beaux investisseurs qui ont suivi ? Quels sont les enjeux de demain, vos perspectives de développement et vos envies ?

Nous allons continuer à croître et surtout nous étendre à d’autres pays européens.

Le mot de la fin ! Un message à faire passer aux entreprises ? ;)

Chez moka.care, nous vous souhaitons de vous sentir bien dans votre tête comme dans votre corps, de ne jamais attendre d’avoir une bonne raison pour se confier, de profiter des jours “avec” et surtout de faire face aux jours “sans”, de pouvoir se livrer à chaque fois que l’on en ressent le besoin et d’être en harmonie avec soi, tout simplement. Notre volonté : vous permettre de parler de tout, avec la bonne personne et au bon moment. Parce que notre santé mentale est trop importante pour être mise de côté. Nous en avons fait notre priorité pour qu’elle devienne la vôtre.

Merci encore Pierre-Etienne et Guillaume ne nous avoir éclairé sur le sujet de la santé mentale en entreprise !

Vous souhaitez en savoir plus ? 
Rendez-vous sur le site internet

 

Retrouvez tous nos focus découverte, par ici 

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Pact IDEA

Le pact IDEA, késako ?

Pact IDEA

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Le pact IDEA, un collectif pour faire avancer plus rapidement

la diversité et l’inclusion au sein des startups françaises !

 

Vous faites partie d’une organisation qui souhaite s’investir dans la diversité et l’inclusion ?
Alors il est peut-être temps de rejoindre le pacte IDEA !

Hugo Perrier, Chief People Officer chez Partoo, nous éclaire sur le sujet.

Le pact IDEA Kézako ?

Un collectif gratuit et ouvert, crée par des DRH pour s’investir, s’entraider et progresser concrètement sur 7 engagements dès 2022 dans leur entreprise à l’aide de partage de bonnes pratiques !

Hello Hugo, peux-tu nous en dire plus sur la genèse de ce projet ! Quel est L’ADN du pacte IDEA ?

Le PACTE IDEA a été annoncé le 24 novembre 2021 à Station F

Courant 2021, nous sommes plusieurs DRH à avoir répondu à un appel de Christelle Kalipé nous proposant de nous engager au sein d’un collectif pour faire avancer plus rapidement l’inclusion au sein des startups françaises.

Pourquoi les startups ?

Car ce sont des environnements où les parcours sont souvent les mêmes, mais qui sont très agiles et capables d’évoluer rapidement.
Cela nous permet donc d’avoir un laboratoire permettant de tester des bonnes pratiques et inciter d’autres à se mettre en mouvement, notamment des structures plus grandes.

L’objectif est d’avoir un impact sur le plus grand nombre d’entreprises et de salariés, pour que les entreprises françaises, européennes (et même internationales!) soient plus inclusives et attirent des talents divers, dans des environnements dans lesquels ils se sentiront bien.

 Que signifie IDEA ?

I pour Inclusion.

D pour Diversité.

E pour Equité.

A pour Accessibilité..

C’est l’idée (IDEA en anglais) que tout le monde puisse se sentir bien dans le monde de l’entreprise et vive son expérience professionnelle à 100% !

Qui est à l’origine du pacte ?

Nous sommes plusieurs DRH de startups, Christelle chez Leetchi Mangopay, Pierre chez Unow, Lucie à Station F, Elise chez Worklife, Jessica chez Ornikar, Pauline chez Phénix, Patricia chez Worldia, Clément chez LabRH, Camille chez Dashlane et moi-même pour Partoo.

 A qui s’adresse-t-il ?

À toutes les startups qui souhaitent mettre en place ou renforcer leur politique de diversité et d’inclusion, afin d’attirer plus de talents et de faire en sorte que ceux-ci s’y sentent bien. Nous sommes également ouvert à des structures de plus grande taille, qui ont la volonté de se mettre en mouvement et s’engager à des actions rapides sur les 7 piliers du Pacte IDEA.

Comment faire pour y adhérer ? Faut-il respecter des critères spécifiques ? 

Toutes les entreprises et filiales françaises peuvent nous rejoindre !
La démarche est gratuite et ouverte. Le vrai critère pour nous est que leur engagement soit authentique, que du temps et des efforts y soient consacrés chaque mois. Dans ce sens, nous encourageons tous les signataires à partager leurs bonnes pratiques, résultats et tableau de bord diversité avec la communauté, à participer ou animer des webinaires thématiques, et enfin communiquer largement de cette démarche autour d’eux.

En tant que membres fondateurs, nous nous proposons comme parrains des signataires pour les accompagner à mettre en place des actions concrètes chaque année.

Combien d’entreprises sont adhérentes pour l’instant ?

Une cinquantaine d’entreprises nous ont déjà rejoints après notre événement à Station F, et nous en attendons encore plus après notre webinaire de présentation début janvier!

Quels sujets de diversité sont abordés ?

Le pacte présente 7 priorités clés sur lesquelles on s’engage à oeuvrer concrètement:

– la sensibilisation à la diversité, à l’inclusion et aux biais cognitifs

– la mise en place d’indicateurs de suivi de la diversité et inclusion dans son entreprise

– la formation des managers aux bonnes pratiques

– la mise en place de dispositifs d’alertes aux comportements inappropriés

– le recrutement par les compétences et la diversification des sources de recrutement

– des parcours de recrutement non discriminant, notamment grâce aux entretiens structurés

– la construction d’un système de rémunération équitable

En signant le Pact IDEA, en quoi s’engage les Entreprises adhérentes ?

À rejoindre une communauté active et se mettre en action concrètement dès 2022 sur les 7 thématiques du pacte IDEA.

Pourquoi selon toi rejoindre ce fameux pacte ?

Les dirigeants et les DRH sont face à 2 challenges importants : comment attirer des profils diversifiés dans un écosystème où il existe une pénurie sur plusieurs métiers; et aussi, comment retenir les talents qui cherchent un environnement dans lequel ils seront respectés et pourront s’épanouir à 100%. Les engagements du Pacte IDEA répondent en grande partie à ces 2 challenges.

Le mot de la fin ! Un message à faire passer aux entreprises sur le sujet ?

Le Pacte IDEA n’est pas un label, une certification, c’est une volonté et un engagement de s’améliorer dans le domaine de la diversité et l’inclusion. Nous ne prétendons pas être encore exemplaire sur tous les sujets, mais nous avons une envie féroce de le devenir et d’agir!
Si c’est votre cas, rejoignez-nous!

Merci beaucoup pour ton temps Hugo, à très bientôt !


Vous souhaitez en savoir encore plus ?

Rendez-vous ce jeudi 10 février à 9h, avec Patricia Denis et Hugo Perrier pour un webinar de présentation.
Cliquez ici pour vous inscrire et réserver votre place.

 

 

Retrouvez tous nos focus découverte, par ici 

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Zoom sur Figures

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Zoom sur Figures, l’outil de benchmark salarial 100% fiable 

Virgile Raingeard, CEO et fondateur, répond à nos questions sur l’outil, l’unique source d’information fiable sur les pratiques de rémunérations.

Quelques mots pour te présenter dans les grandes lignes 😉

J’ai un parcours étudiant un peu particulier car après un Bac+3 en Maths/Informatique, j’ai basculé vers un Master 2 RH, ce qui est peu commun. A la sortie de ce diplôme (2009) j’ai commencé ma carrière dans des groupes du CAC40 (STMicroelectronics puis Technip), d’abord sur des fonctions d’expertise (Rémunération puis SIRH) avant de commencer les « vrais » RH de terrain pendant 2 ans à Perth, en Australie. A mon retour j’ai souhaité continuer les RH généralistes dans un monde qui m’a toujours plu, la Tech, ce pourquoi j’ai rejoint Criteo.

 J’y ai passé 3 années géniales entre RH Généraliste et Recrutement au sein des équipes Produit, Recherche, et Développement entre la France et les Etats-Unis.
Puis j’ai eu l’opportunité de rejoindre Comet en tant que VP People en 2018, une opportunité unique dans une entreprise vraiment incroyable de par son équipe et sa culture. J’ai pu m’y éclater pendant 2 ans jusqu’en 2020.

Après Comet, pourquoi as-tu souhaité te lancer dans l’entrepreneuriat ? 

Dès mon arrivée chez Comet je me suis frotté à une grande frustration : la non-existence de données de marché fiables sur les salaires pratiqués dans le milieu des start-ups. Comment alors faire une grille de salaire juste et équitable ? Impossible. C’était donc du bricolage permanent, et de la négociation sans fin. Personne n’a taclé ce sujet, j’ai donc modestement décidé de tenter de le faire par moi-même en Octobre 2020.

Peux-tu nous en dire plus sur Figures ?

Passé les premiers mois à bricoler une enquête de salaire dans un fichier Excel avec l’aide de mes premiers clients (qui partageaient ma frustration), j’ai eu la chance d’être rejoint par Bastien Formery en Janvier 2021. Bastien a créé seul, en quelques semaines, une application absolument géniale, qui a rapidement plue aux premiers clients et prospects. La machine s’est vraiment lancée à ce moment-là.
1 an plus tard nous sommes 7 chez Figures, et nous finissons 2021 avec presque 200 clients, ce que je n’aurais jamais cru si on me l’avait dit en Octobre 2020.

A qui s’adresse Figures ? Qui sont tes clients aujourd’hui (startup ? scale-up ? groupes ?)

Aux start-ups et scale-ups, en majorité Tech mais pas que : on commence à avoir des clients dans de plus en plus d’industries différentes (électronique/robotique, jeux-vidéos…). En France, qui était jusqu’en Novembre 2021 notre unique marché, nous avons par exemple plus de la moitié des entreprises du Next40 en clients

Quels sont tes interlocuteurs en interne ? ( DRH ? CEO ? …)

Pour les plus petites structures (un tiers de nos clients ont moins de 50 employés), les CEOs directement. Au-dessus, DRHs, parfois CFOs.

Pour quels sujets les entreprises te sollicite ? Peux-tu nous parler en détail  des offres que tu proposes ?

Comme moi à l’époque, elles veulent baser leur politique salariale sur des données précises ce que Figures est le seul à fournir sur le marché start-ups/scale-ups. Combien gagne un.e DevOps basé en télétravail complet dans une start-up de moins de 80 personnes ? Ou un.e VP Sales dans une start-up en série A entre 50 et 150 personnes ? Nous avons la réponse.

 De plus, notre plateforme leur fait gagner un temps fou car en plus de l’accès à ces données de marché, on analyse les données de nos clients, et on leur affiche les zones d’attention : salarié.e.s sous-payé.e.s par rapport au marché, écarts de salaires injustifiés hommes/femmes à poste égal, etc.. On aide nos clients à prendre des décisions plus justes.

Quelles sont les conditions pour que Figures travaille avec une entreprise ?

2 conditions : s’abonner à la plateforme évidemment (un an d’abonnement dont le prix dépend de la taille de l’entreprise) mais aussi partager ses données de salaire avec nous ! Tout notre référentiel est basé sur des données vérifiées obtenus chez nos clients. Si une entreprise ne veut pas jouer le jeu, elle ne peut s’abonner !

 Pourquoi le nom « FIGURES » ?! 😉

Le mot « figures » veut dire un « nombre » en anglais. Mais il veut aussi dire une silhouette dans cette même langue, ou un visage en français.

Ce double sens fait pour moi écho aux salaires, qui ne sont d’apparence que « des chiffres », mais derrière lesquels se cachent des personnes. Et c’est toute la complexité de ce sujet, on ne peut le traiter comme un sujet purement scientifique : le salaire est source d’attentes personnelles, c’est un vecteur de reconnaissance dans l’entreprise (augmentation de salaire = reconnaissance positive) , un symbole social, parfois tabou, un énorme enjeu d’inégalités humaines et sociétales (notamment hommes/Femmes)…. Bref un enjeu humain avant d’être un sujet de chiffres, et la dualité derrière le mot « figures » le représente bien. De plus, le fait que ce soit un mot utilisé aussi dans mon Sud natal (avec la prononciation marseillaise qui va bien), c’est la cerise sur le gâteau !

Et demain ? Quelles perspectives pour Figures ?

2022 représente 2 gros chantiers pour Figures. Le premier, c’est l’accélération de l’expansion européenne que nous avons commencée par l’Allemagne, et que nous allons continuer dans les pays nordiques, en Espagne, aux Pays-Bas, et au Royaume-Uni. Nous voulons être à fin 2022 la référence européenne dans notre domaine, comme nous avons pu le faire en France en 2021.
Le deuxième chantier est lié à notre mission : aider les entreprises à prendre les décisions de rémunération les plus justes possible.
Actuellement nous sommes dans de l’analyse de données de rémunération, un pré-requis essentiel à toute politique salariale. Néanmoins nous souhaitons permettre, via une extension de notre produit actuel, à nos clients de se mettre en action: définition ou revue de leur grille de salaire, gestion des campagnes d’augmentation, communication des informations de rémunération aux managers, employés, et candidats… Nous voulons faire de Figures d’un outil complet de gestion de la rémunération.

Le mot de la fin ! Un message à faire passer aux entreprises !?

Que ce soit avec Figures ou sans, au plus vite, attaquez-vous à la définition de votre politique salariale si ce n’est pas fait. Les entreprises qui ne le font pas accumulent ce que j’appelle de la « dette d’équité », par écho à la « dette technique » dans le développement. Elles créent probablement des inégalités internes (entre salarié.e.s) ou externes (avec le marché) qui vont dans le temps s’accroître, et créer de la tension dans leurs équipes. Au plus tôt ce sujet est traité, au moins ce risque existe !

 

Besoin d’une démo ? C’est par là : https://figures.hr/fr 

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Zoom sur Neobrain

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Neobrain, l’outil d’IA pour accompagner l’Homme dans la transformation des entreprises

Louis Lepinette, Responsable Marketing & Communication répond à nos questions sur Neobrain

 

Peux-tu nous présenter Neobrain dans les grandes lignes. A quels besoins répondez-vous ?
Neobrain est une solution RH novatrice qui vise à réduire l’impact de l’évolution des entreprises et des métiers sur l’humain.
Les plateformes Neobrain répondent à trois besoins clés des ressources humaines :
– l’engagement et la fidélisation des collaborateurs ;
– la simplification et la fluidification de la mobilité interne ;
– l’alignement des compétences des collaborateurs avec la stratégie de l’entreprise.

Quelles sont les solutions innovantes que vous proposez et à qui s’adressent-elles précisément ?
L’offre de Neobrain est composée de 4 modules :
– Skills
– Talent
– Mobility
– Upskilling
Chaque module a pour objectif de répondre aux différents besoins des entreprises en gestion des compétences et des talents.
Nous souhaitons placer la bonne compétence, au bon endroit, au bon moment. Nous sommes convaincus que c’est le secret d’une entreprise qui dure.

Qui sont vos clients ?
Nous vendons notre solution exclusivement en BtoB.
Différentes déclinaisons de notre outil s’adaptent aux services RH d’entreprises de toutes tailles, aux cabinets de consultants RH ainsi qu’aux écoles et universités.

Quelles sont vos valeurs ?
Les 4 valeurs fondatrices de Neobrain :
– Expertise – Comprendre rapidement les enjeux du client et être capable d’y répondre correctement et rapidement
– Humilité – Nous rappeler d’où nous venons et où nous sommes aujourd’hui en tant qu’équipe
– Aller plus loin – S’intéresser à l’amélioration et à la qualité du produit en allant au dela de notre périmètre
– Fierté – Être fiers de ce que nous apportons à nos utilisateurs et au monde des RH

Quelles sont vos perspectives de développement ? (développement international ? élargissement de l’offre ? levée de fonds ? recrutements à venir ? autres… ?)
Pour 2022, nous souhaitons amorcer notre expansion à l’international en commençant par l’Europe (Allemagne et UK), puis en visant les Etats-Unis au S2.
Nous recrutons aussi de nombreux profils tech et data pour soutenir le rythme d’évolution des solutions et proposer une plateforme à la pointe de la tech RH. (plus d’info sur notre site carrière)
Pour soutenir ces projets, Neobrain lève des fonds au S1 de 2022. Nos investisseurs et le montant de la levée sera révélé prochainement.
Les deux objectifs produits de 2022 sont l’automatisation complète du module GPEC et le développement d’un module de prédiction des tendances du marché du travail s’appuyant sur notre IA interne.

Le mot de la fin ! Un message à faire passer aux entreprises pour 2022 ?
En 2022, Neobrain compte investir plus de 50% de son budget en R&D pour répondre aux enjeux de nos clients : faciliter la rétention de leurs talents et l’anticipation des évolutions métiers.
Nous souhaitons les aider à capitaliser au maximum sur leurs ressources internes et continuer de créer un système qui s’adapte à l’agilité nouvelle des entreprises.

 

Retrouvez tous nos focus découverte par là 

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Welcome Rosanne

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Bonjour Rosanne & bienvenue dans la team Enoa !

Raconte-nous ton histoire

Bonjour tout le monde ! 😉 Je m’appelle Rosanne, je viens de souffler mes 30 bougies et figurez-vous que la trentaine me réussi plutôt bien. Oui, car je viens d’intégrer la Team ENOA ! Son énergie est contagieuse et je ne vous parle pas de son dynamisme et de son enthousiasme… avant de vous en dire davantage, permettez-moi de présenter mon parcours :

Throw-back to 2015. Je suis diplômée d’une maîtrise en psychologie mais étant confrontée aux difficultés académiques que requiert cette spécialité, je décide de mettre mes études de côté et pars aux États-Unis (Atlanta, GA) pendant presque 2 ans comme fille Au Pair. J’en reviens quasi bilingue, avec une certaine maturité sur l’ouverture d’esprit et une soif de transmettre. C’est naturellement que je m’oriente vers l’enseignement, avec cette envie de repartir… Je suis alors des cours à distance pendant 1 an avant de réintégrer un Master – Pratiques et ingénierie de la formation (parcours enseigner à l’étranger) – que j’obtiens en 2019. C’est alors que je choisis de partir à nouveau aux États-Unis (à Oakland, CA) en tant qu’assistante de français durant une année scolaire. Au terme de cette année, un poste m’est proposé mais compte tenu des conditions administratives américaines, le VISA enseignant m’est refusé : retour à la case départ. Je jongle alors entre cours particuliers et vacation, puis tente le concours de professeur des écoles qui se solde par un autre échec. Hélas, par manque de stabilité et d’épanouissement, je réalise finalement un bilan de compétences… qui me révèle un certain talent pour le recrutement ! Quelle évidence ! La psychologie, l’enseignement, le relationnel, l’anglais… bien sûr ! Tout me correspondait. Pour certains, c’est un chemin tout tracé et puis pour d’autres, il faut quelques embûches pour révéler ce talent qui se cache en nous. L’aventure peut enfin commencer !

Pourquoi avoir choisi Enoa ?

Pour ses valeurs que je partage. Le premier contact établi lors de mes entretiens m’a étonnamment fait ressentir quelque chose de familier : l’intérêt pour l’autre, l’écoute attentive et l’envie d’avancer ensemble m’a totalement séduite. J’avais l’impression d’échanger avec des personnes proches de mon entourage et le fait de s’y sentir bien, est pour moi une chose primordiale dans le milieu professionnel.

Enoa est aussi une jeune équipe avec plein d’ambitions ! Avec ses évènements qu’elle organise traitant des thématiques importantes dans le monde du travail, ses tutos en ligne pour en apprendre davantage ou se perfectionner dans un domaine, ainsi que les soins apportés à chaque client & candidat, sont la signature du bien-être et donc d’Enoa.

Raconte-nous ta période d’onboarding

Exceptionnelle !  Vraiment, je ne pouvais pas mieux espérer ! Ballons colorés, message de bienvenu, viennoiseries (même un Kouign Amann, moi qui suis bretonne ), c’était la fête ! J’ai été très touchée. Toute l’équipe a su me mettre à l’aise et m’intégrer comme il se doit. Même une de mes collègues qui n’était pas présente le jour-j, a pris le temps de m’appeler et j’ai trouvé ce geste très attentionné. J’ai donc rapidement été baignée dans le bain Enoa, tout en délicatesse, avec toujours le sourire et les p’tits mots pour s’assurer que la nouvelle recrue ne manque de rien :)

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Welcome Capucine

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Bonjour Capucine & bienvenue dans la team Enoa !

Raconte-nous ton histoire

Bonjour la team Enoa 😉

Je m’appelle Capucine Kerhardy, j’ai 20 ans et je suis actuellement en troisième année à l’école des psychologues praticiens de Paris. Depuis le lycée je voulais intégrer cette école pour m’épanouir, développer ma qualité d’écoute, apprendre le fonctionnement humain et ses spécificités, comprendre comment fonctionnent les individus entre eux, comment peuvent-ils s’épanouir au travail… J’ai choisi cette école car la formation est très complète ; tant dans le domaine de la clinique que celui de l’entreprise.

Dans le cadre de ma troisième année à l’école des psychologues praticiens je devais trouver un stage dans le domaine de mon choix. La question ne s’est pas longtemps posée pour moi ; je me suis dirigée dans le domaine de l’entreprise et plus particulièrement dans le recrutement et le conseil RH. C’est pour cela que j’ai choisi de rejoindre  Enoa RH.

Pourquoi avoir choisi Enoa ?

J’ai choisi de rejoindre la team Enoa pour de nombreuses raisons. Dans un premier temps j’ai été attirée par l’expertise métier du cabinet : communication, marketing et digital. Ce que j’aime chez Enoa, c’est la diversité des offres proposées (recrutement, conseil RH, évènementiel) ce n’est pas seulement de la chasse de tête, c’est un travail sur mesure. Dans le cadre d’un premier stage, je ressentais le besoin d’être encadrée par une équipe à taille humaine,  c’était plus rassurant pour moi. Je ne me suis pas trompée car toute l’équipe est très soudée, bienveillante, il y a une super ambiance, elles sont battantes et savent accueillir !

Raconte-nous ta période d’onboarding

Tout d’abord, juste après avoir su que ma candidature était retenue pour commencer un stage chez Enoa, j’ai été très accompagnée jusqu’à mon arrivée ; j’avais régulièrement des mails, SMS, c’était très rassurant.

Ma période d’onboarding se passe très bien, j’ai eu un excellent accueil : familial et chaleureux. L’équipe sait s’adapter à la spécificité de chacun et le prend comme unique. Effectivement je suis formée en fonction de mes besoins, l’équipe me fait des fiches récapitulatives très claires, j’ai des documents pour m’aider, j’ai pu rapidement pratiquer et mettre en avant mes compétences. Finalement Enoa a vraiment tout mis en place pour que je puisse être confortablement intégrée et que je puisse apprendre rapidement dans les meilleures conditions.

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Découvrez Green makers

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Zoom sur la responsabilité digitale avec Green makers

Le cabinet qui accompagne les acteurs du digital dans leur transformation responsable

 

Bonjour Clarisse, parle-nous de ton parcours ?

Experte en Digital & Marketing, j’ai eu la chance de collaborer, depuis 2008, avec des agences comme Publicis et annonceurs renommés sur le développement de leurs stratégies publicitaires, marketing et digitales.

J’ai peu à peu commencé à m’intéresser aux impacts environnementaux, sociétaux et individuels liés à l’utilisation des équipements numériques. Le digital pollue et je voulais vraiment agir pour un digital plus responsable et être actrice principale de ce changement. En 2019, je pars faire un tour du monde solidaire, au Sénégal, en Afrique du Sud, et en Indonésie, pour sensibiliser les enfants à la protection de l’environnement. C’est un moment très structurant dans mon parcours puisque c’est à cet instant précis que je décide de me former au développement durable, à la RSE, au Numérique Responsable et que j’entreprends une réflexion de deux ans pour inscrire les métiers du Digital dans une démarche responsable. C’est ainsi que Green makers est né.

En quelques mots, parle-nous du concept ?

Nous sommes un cabinet de conseil en responsabilité digitale et accompagnons tous les acteurs du digital dans leur transformation responsable. Green makers se mobilise pour la construction de modèles digitaux plus éthiques, contributeurs du bien-être durable des citoyens et de la planète. Nous nous appuyons sur nos expertises en responsabilité sociétale, en communication, et en digital pour accompagner les entreprises sur ces enjeux.

Notre crédo : Réinventer pour ne pas compenser et ainsi bâtir une démarche d’engagement ambitieuse qui permettra aux acteurs du digital de réussir leur transition vers un modèle plus durable.

 

La « responsabilité digitale », une notion conceptualisée par Green makers

 

La responsabilité digitale, tout le monde en parle mais qu’est ce que c’est concrètement ?

La responsabilité digitale est une notion conceptualisée par Green makers, elle s’inscrit dans une démarche de Numérique Responsable. L’idée est de réfléchir à comment avoir une activité digitale à  impact positif, et regrouper les engagements et améliorations que les entreprises vont pouvoir mettre en place pour réduire à la fois leur impact environnemental, mais aussi l’impact sociétal et individuel lié à l’utilisation des équipements numériques de leurs parties prenantes (collaborateurs, clients, utilisateurs, partenaires…).

En plus de s’engager et répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux, la responsabilité digitale va répondre à des sujets RSE, RH et Marketing… (contribuer au positive Impact, fédérer ses collaborateurs, attirer de nouveaux talents ou encore innover). Elle s’inscrit également dans des enjeux business et juridiques (augmentation moyenne des performances de 13% pour les entreprises engagées RSE d’après France Stratégies, bénéficier d’avantages fiscaux, accéder à des financements ou encore respecter la réglementation).

 

Réinventer les usages digitaux, pour ne pas compenser

 

Peux-tu nous décrire les 3 offres structurantes de Green makers ?

Notre méthode est fondée sur le Design Thinking. Nous proposons 3 offres pour réinventer les usages et faire émerger de nouveaux modèles :

1) L’offre Engager : pour fédérer les équipes autour de la Responsabilité Digitale via une Journée Solidaire Digitale

2) L’offre Former : former les collaborateurs et créer de nouveaux modèles pour contribuer au positive impact

3) L’offre Co-construire : bâtir une stratégie de Responsabilité Digitale et accompagner l’entreprise dans le changement.

Les valeurs du projet ?

Nos valeurs sont basées sur un engagement éthique. L’idée, pour nos clients, est d’avoir un partenaire engagé dans l’accompagnement qu’il propose et respectueux de sa ligne de conduite. Le Green makers project fait d’ailleurs partie de nos engagements.

Justement, qu’est-ce que le Green makers project ?

Le Green makers project est un programme solidaire de soutien éducatif sur les thématiques de l’écologie, du digital et de l’écologie digitale. Nous nous investissons dans ce projet pour accompagner les enfants du monde dans :

1) L’accès à l’éducation par le financement des frais de scolarité et de formation.

2) La sensibilisation et la mobilisation à l’écologie par des actions concrètes.

3) L’accompagnement dans la découverte des métiers du digital.

Nous collaborons notamment avec un centre de formation au Sénégal.

Des perspectives d’évolution ?

Nous sommes actuellement en discussion avec de multiples acteurs (annonceurs, régies, agences…) sur des projets de toutes tailles. Ces prestations ont toutes la même finalité, rendre l’activité digitale des entreprises plus responsable à leur l’échelle.

A long terme, l’idée est aussi de pouvoir développer de nouvelles offres et aller plus loin dans l’accompagnement.

 

Pour en savoir plus : https://green-makers.fr/

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Léon & Javelo : #visioFeedback

Feed Back Continu vs Entretien annuel 🤓

 

Objectif de la visioconférence

 

Envie de faire évoluer vos process d’évaluation ?

Vous hésitez entre feed back continu ou rencontres annuelles ?

Venez en parler avec nous et partageons nos expériences ! 🤝👇🤓

 

 

Informations pratiques

Quand ? Le 1er avril 2021 de 10h30 à 12h00

Inscription👉 par ici 👈

Organisateurs 

 


👉🏻 Léon : votre partenaire RH au service de votre performance business
🚀

  • Stratégie & Organisation RH 
  • Attractivité 
  • Fidélisation

#ConseilRH #RH #PassionRH

 

 

👉🏻 Javelo :  Start-up française pour repenser tout le suivi des collaborateurs. Javelo aide les RH et les managers à digitaliser et structurer leurs moments d’échanges avec leurs collaborateurs (entretiens annuels, professionnels, feedback, etc.). Javelo s’adapte au rythme de votre entreprise pour construire des équipes engagées en allant progressivement vers des méthodes d’évaluation plus collaboratives et innovantes.

 

 

Règles du Jeu

Comment faire en sorte que ce temps collaboratif soit fluide ?

#Ecoute

#Confidentialité

#Collaboration

 


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application The Explorers

Zoom sur The Explorers

application The Explorers

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The Explorers, une plateforme de streaming pour faire l’inventaire naturel, culturel et humain de la planète , en Ultra-Haute Définition

 

Une plateforme participative, un inventaire photos et vidéos de la planète

 

Bonjour Olivier, parlez-nous de The Explorers
L’idée de The Explorers est extrêmement simple. La planète a la même composition que l’homme, 70% d’eau, 30% de solide. Avec The Explorers on peut faire un état des lieux, une sorte de check-up ou d’inventaire naturel, culturel et humain de la planète. Nous vivons dans un monde d’images. Nous avons donc développé un média, une application qui existe sur apple TV mais également sur d’autres devices (mobiles, tablettes…) pour faire en images, l’inventaire de la biodiversité. Nous avons travaillé avec des ingénieurs, avec des équipes de tournage pour produire nos images en haute définition et créer un espace participatif où tout le monde peut devenir un explorer. Grâce à ce partage d’images, nous sommes plus forts tous ensemble pour mieux connaître et mieux protéger la planète.

Le concept ?
The Explorers est une plateforme de streaming qui a pour but de faire l’inventaire de la planète. Elle est disponible sur les smartphones, ordinateurs ou téléviseurs. Elle est à la pointe de la technologie puisqu’elle est la seule à proposer des contenus vidéo en 4k et 8K. Nous sommes les seuls au monde à streamer du 8K. De plus, vous pouvez trouver The Explorers dans 170 pays et 17 langues. Notre plateforme c’est un peu comme le Netflix de la nature avec un mix d’Instagram pour le côté participatif car vous pouvez également poster vos contenus photos et vidéos où que vous soyez dans le monde. Nous avons aussi été élus, meilleure application Apple TV de l’année.

Devenez Explorer et participez à la sauvegarde de l’environnement

 

Les valeurs du projet ?
A notre tour et avec modestie nous souhaitons utiliser les lumières offertes par ce siècle pour contribuer à préserver notre patrimoine commun, une planète bleue dont nous devons veiller à ce qu’elle reste une terre humaine.

Comment ça fonctionne ?
Nous proposons deux types d’abonnements :
• Une offre gratuite : en postant un contenu (photo ou vidéo), les utilisateurs accèdent gratuitement aux vidéos en Ultra Haute-Définition (HD/4K/8K) de The Explorers +
• Une offre premium à 2,99 euros/mois qui contient une offre SVOD de 21 films, généralement des documentaires de 52 minutes, mais aussi des « petits films de 5 minutes sur les cuisines du monde », ainsi que des « news de la planète » envoyées tous les jours.

Si vous souscrivez à l’abonnement premium, il faut savoir que vous financez une cause. Effectivement, 10% du CA est reversé à la Fondation The Explorers.

Parlez-nous de The Explorers Foundation ?
Grâce à cette fondation, nous nous engageons concrètement dans la préservation de la planète. Nous soutenons des acteurs de terrain et leurs actions grâce aux 10% des revenus média de la plateforme. Nos abonnés ont la possibilité de choisir et de soutenir des actions qui leur tiennent à cœur. `

Une application disponible sur IOS et Android

 

Et niveau technique ?
Nous sommes la seule plateforme de streaming en 8K, au monde. Le choix du matériel est très important dans notre processus car nous nous positionnons comme inventaire des plus belles ressources naturelles de la planète et aussi, parce que nous proposons à nos utilisateurs d’être plus qu’un simple spectateur. Ils doivent donc vivre l’action et devenir Explorer ! La super-pixellisation des technologies 4K/UHD produit des images d’un réalisme stupéfiant.

Les contenus 8K ne sont disponibles que via l’application intégrée aux téléviseurs Samsung Qled 8K mais l’application est également disponible sur IOS et Android.

Des perspectives d’évolution ?
Près de 12 millions d’euros ont été levés sur nos premières années pour permettre le bon démarrage de l’application et être présent dans 170 pays et en plusieurs langues. Nous souhaitons continuer de lever des fonds pour produire encore plus de contenus, faire du marketing et gagner en visibilité.
Nous avons aussi, potentiellement, la possibilité d’ouvrir une filiale en Chine, ayant suscité l’intérêt de plusieurs gros acteurs du marché comme Huawei, par exemple.

 

Découvrir la plateforme The Explorers : https://theexplorers.com/landing
Téléchargez l’app et devenez Explorer : c’est par ici sur IOS et par là sur Android

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Gisèle DRH INAPA

Gisèle

Gisèle Gnabo

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DIRECTRICE DES RESSOURCES HUMAINES @INAPA

En quoi consiste ton job de Directrices des Ressources Humaines chez @Inapa ?

Inapa, entreprise spécialisée dans la distribution papetière en Europe, se démarque avec deux crédos : la proximité et le sens client. C’est un groupe marchand, visionnaire, doté d’une politique familiale avec une expertise produits et des solutions personnalisées aux besoins de tous. En ma qualité de Directrice des Ressources Humaines, je suis pleinement intégrée à la stratégie générale de l’entreprise. Je définis la politique RH en lien avec le projet d’entreprise, tout en fixant les axes stratégiques, en mesurant les résultats et en l’améliorant ou en l’adaptant continuellement.

Quelles sont précisément tes missions ?

  • Echanger et mettre en place la stratégie RH de la société avec la Direction Générale en tenant compte des objectifs prédéfinis (CA, évolution de l’entreprise, …).
  • Comprendre les problématiques RH de l’entreprise et proposer des solutions adaptées à la Direction Générale.
  • Faire valider l’ensemble des stratégies RH de la société par: politique de recrutement et de formation, développement des ressources humaines, gestion de la paie, …
  • Fixer des objectifs qui permettront de réaliser les différentes politiques RH définies en amont.
  • Être le représentant de la Direction Générale sur l’ensemble des sujets RH.
  • Piloter et maîtriser la masse salariale.
  • Plus généralement, conseiller la direction en matière de ressources humaines.

 

Comment sont constituées tes équipes ? Combien de personnes manages-tu et quels sont leurs profils ?

Mon équipe est composée de quatre personnes : Un profil généraliste ressources humaines, une gestionnaire paie, une chargée de communication RH, une alternante généraliste ressources humaines.

Avec quels services travailles-tu au quotidien ?

Le positionnement de ma fonction implique que je sois en support de tous les départements. Il n’y a pas un service avec lequel je n’ai pas d’interaction.

Quelle formation conseilles-tu ?

Ma formation initiale de juriste reste toujours un atout dans mon développement en qualité de DRH. Néanmoins, de nombreuses écoles proposent des programmes complets en ressources humaines.

Quelles compétences sont nécessaires ? (Hard/Soft Skills)

Pour moi, une base solide en droit social est essentielle au poste de Directrice des Ressources Humaines. Mais globalement, s’agissant d’un métier lié au développement humain, il y a toujours à faire, et à apprendre. Par conséquent, l’envie, la curiosité, le bon sens peuvent aider pour à y arriver.
Qu’est-ce qui fait la différence dans ton métier ?
Prendre soin de ses collaborateurs permet de faire cette différence par la bienveillance, l’écoute, l’empathie, l’autonomie, l’esprit d’initiative, la reconnaissance, le dialogue… Cette considération du collaborateur peut être génératrice de bien-être, de motivation, et par conséquent de rentabilité et de performance aussi pour l’entreprise

Quel est ton petit plus ?

La rapidité d’action, c’est-à-dire être en réactivité sur tous les sujets. De même, le côté « main à la pâte » est aussi très vrai dans mon quotidien et dans l’accomplissement des missions de mon poste.

Quels conseils avisés donnerais-tu à quelqu’un qui veut exercer ce job ?

Il n’y a pas de hasard lorsqu’on souhaite exercer dans les ressources humaines. Il faut être sûr de ses aspirations profondes.

Qu’est-ce qu’on ne dit pas sur ton job et que tu t’apprêtes à nous confier ? ;) 

Ma passion c’est l’Humain, dans ce qu’il a de riche, de complexe et de singulier. Travailler dans les ressources humaines, c’est être dans le sacerdoce du service à l’autre. L’enjeu, c’est de continuer à bien communiquer, nos valeurs, nos résultats, nos défis, pour embarquer les équipes et garder les objectifs en tête. Pour cela il faut réellement incarner ces valeurs et à les transmettre.

 

Merci pour ton témoignage & tes précieux conseils Gisèle !

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Ludik'Métiers, un organisme de formation

La formation avec Ludik’Métiers

Ludik'Métiers, un organisme de formation

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Ludik’Métiers : un organisme de formation qui propose un jeu de plateau pour apprendre le droit social

 

La rencontre de deux entrepreneuses qui décident de créer un organisme de formation en proposant un outil ludique pour animer leurs formations en droit social & RH

  • Raconte-nous ton histoire ?

Comme souvent, notre belle histoire a démarré par une rencontre, qui a abouti deux ans plus tard à la création de notre structure Ludik’Métiers. C’est donc l’histoire de deux entrepreneuses indépendantes, spécialisées en ressources humaines : Déborah est coach professionnelle et formatrice en management et ingénierie de formation. De mon côté, je suis consultante formatrice en réglementation RH. Toutes les deux, nous cherchions des outils pour animer différemment nos formations en droit social auprès des managers, pour les rendre acteurs de leur formation, provoquer leur engagement. Et comme le hasard fait bien les choses, nous nous sommes rencontrées au cours d’une formation sur les outils pédagogiques, à laquelle nous avions toutes les deux été conviées par erreur ! C’est là que nous avons vécu notre tilt professionnel. La semaine suivante, nous commencions à élaborer ensemble l’outil que nous n’avions trouvé nulle part ailleurs.

  • Le concept Ludik’Métiers ?

Ludik’Métiers est un organisme de formation spécialisé sur l’apprentissage de sujets complexes, à l’aide d’outils andragogiques innovants. Notre 1er terrain de jeu, c’est « Ludik’RH, les clés du droit social au quotidien », puisque nous sommes toutes les 2 issues de ce domaine d’activité.

Il s’agit d’un jeu de plateau associé à une plateforme web, destiné à être utilisé au cours de formations, réunions ou séminaires. L’objectif est d’aborder le droit social via 6 grands thèmes que sont le recrutement, le contrat de travail, la durée du travail, la formation/GPEC, les relations collectives et les relations individuelles, chacun pouvant être traité indépendamment. Outre une meilleure mémorisation de ces sujets techniques, Ludik’RH est un jeu collaboratif, ce qui permet également de créer du lien et de l’engagement.

 

Une formation en droit social et RH, disponible pour tous les collaborateurs

 

  • Un ou deux mots sur les valeurs du programme ?

Justement, l’engagement : celui des participants, de l’entreprise et de l’animateur du jeu. Chacun a un rôle à jouer pour que les formations ne soient pas subies, mais vécues comme un moment agréable et enrichissant. C’est pour cela qu’une autre valeur que nous mettons en avant est de donner du sens. Notre jeu propose aux stagiaires de réfléchir autour de situations concrètes, de « terrain ». Il ne s’agit pas d’ingurgiter des règles qui seront oubliées deux jours plus tard. Nous avons pris en compte tous les profils d’apprentissage pour que chacun puisse mémoriser à sa façon.

  • Est-ce accessible à tous les salariés ?

Oui. Nous avons, pour cela, créé 3 niveaux de jeux, avec des questions adaptées aux besoins des différents profils de joueurs.

Le niveau RH permet de se mettre à jour des évolutions juridiques, partager entre pairs, se questionner… Le niveau managers pour acquérir les clés de la gestion d’équipe au quotidien, échanger sur les pratiques terrain… Et enfin le niveau collaborateurs aide chacun à comprendre ses droits et devoirs, ainsi que les règles propres à l’entreprise, ses processus internes. Il facilite aussi l’intégration des nouveaux entrants en offrant une alternative au livret d’accueil.

 

Un jeu de plateau ludique et digital, également disponible sur une plateforme web

 

  • Des perspectives d’évolution ?

Oui, nous avons tellement d’idées que nous devons les prioriser ! La prochaine évolution, qui verra le jour dès le 1er trimestre 2021, est une version de Ludik’RH qui pourra se jouer à distance (actualité oblige…), tout en gardant l’aspect collaboratif auquel nous tenons beaucoup.

Et bien-sûr, d’autres jeux verront aussi le jour prochainement. Ce ne sont pas les sujets complexes qui manquent !

  • Une anecdote sympa à raconter ?

Et bien on s’est aperçues qu’on finit toujours par faire ce qu’on disait qu’on ne ferait jamais, et ça nous fait bien rire ! A la base, chacune de nous voulait rester indépendante, et nous voici associées. Chacune voulait garder la moitié de son temps pour son autre structure, et nous voici à 95% occupées par Ludik’. Nous ne voulions pas de salariés, et nous venons d’embaucher notre 1ère apprentie !

Morale de l’histoire : ne jamais dire jamais …

 

👉 Plus d’infos >  https://www.ludikmetiers.fr/👈

 

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VisioRH

Léon & Bloom at Work : #visioRH

VisioRH

RH : Comment réinventer le lien manager-managé à distance ?  🤓

 

Objectifs de la visioconférence

 

👉🏻 Un événement RH pour échanger nos best practices sur l’intégration des collaborateurs pendant la crise sanitaire

#1 Se retrouver – passer un moment convivial ensemble 🥰

#2 Echanger – faire le bilan autour de nos expériences 🤓

#3 Se nourrir – muscler nos bonnes pratiques et nos idées 💡 💪

#4 Se projeter – imaginer ensemble le monde d’après 🌍

 

Organisation de l’event digital RH

Il se passe quoi pendant 1h30 ?

> Café  > Intro  > Météo du jour > Réflexion en Bubbles > Partage en collectif > Projection vers l’infini & au-delà

 

Informations pratiques

Quand ? Le jeudi 26 novembre 2020 de 9h00 à 10h30

Inscription👉 par ici 👈

Organisateurs 

 


👉🏻 Léon : votre partenaire RH au service de votre performance business
🚀

  • Stratégie & Organisation RH 
  • Attractivité 
  • Fidélisation

#ConseilRH #RH #PassionRH

 

 

👉🏻 Bloom at Work : Boostez l’engagement au travail de vos collaborateurs 🚀

Nous vous aidons à créer les meilleures conditions de travail pour l’épanouissement de chacun et la réussite collective de vos projets d’entreprise.

 

Règles du Jeu

Comment faire en sorte que ce temps collaboratif soit fluide ?

#Ecoute

#Confidentialité

#Collaboration

 


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Zoohackathon

Participez au ZOOHACKATHON !

Zoohackathon

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Rencontre avec Mouss Amaouche, membre de l’association Free Spirit et organisateur du ZOOHACKATHON, un événement tech pour la protection animale

 

Raconte-nous ton histoire ?
La belle histoire a commencé en 2015. Fabrice Hossa, créateur du Free Spirit recherchait un modèle pour créer un livre et une expo photo permettant de récolter des fonds pour l’orphelinat « Cœur céleste » au Congo.
J’ai immédiatement accroché au concept et à l’état d’esprit de Fabrice.
Je partais pour un shooting photo et  5 ans plus tard je gère des projets, je suis  porte-paroles du Free Spirit, j’ai participé à deux représentations d’un spectacle dansant au Théâtre de la Madeleine, L’Emaginarium (1200 spectateurs au total) – http://www.emajinarium.fr/ . Nous devions réaliser ce spectacle au Japon en Octobre mais le Covid en a voulu autrement..
Aujourd’hui, avec notre belle équipe, nous avons comme mission de gérer un ZOOHACKATHON au niveau Européen.

Le concept Free Spirit ?
Le Freespirit est une association a but non lucratif qui oeuvre pour la protection de la planète et du vivant. Elle est composée d’explorateurs, de photographes reporters, de plongeurs amoureux des océans, de philanthropes et d’artistes de renom, engagés pour des causes autour du mieux vivre ensemble, de la protection de l’environnement et de la biodiversité.
Le Free Spirit entreprend et soutient des projets de développement durable à but non lucratif, en offrant la possibilité à ses membres et ses partenaires de s’engager à ses côtés en faveur des populations vulnérables et de la protection de la nature dans le monde entier.

👉 En quelques mots, nos missions sont :

Participer à l’éveil des consciences 💡 – Sensibiliser les générations futures 🤝  – Protéger la vie 💜

Un ou deux mots sur vos valeurs ?
Chaque membre du Free Spirit est habité par les valeurs suivantes : Respect, humilité, solidarité, partage.

 

Un hackathon digital de 48h, du 6 au 8 novembre,

qui regroupera développeurs, entrepreneurs et experts IT

 

Peux-tu nous en dire un peu plus sur votre dernier projet : le zoo hackathon 2020 ?
Précisons qu’un ZOOHACKATHON est tout simplement un Hackathon axé sur la protection des animaux. Il a été initié en 2016 par le gouvernement américain.
En août dernier, l’Ambassade des US a contacté plusieurs organismes pour assurer la coordination et l’organisation du projet au niveau Européen et nous avons eu l’honneur d’avoir été choisis. Nous sommes fiers en tant qu’association française d’être en charge de l’organisation de cet évènement dont la portée est mondiale.
Ce ZOOHACKATHON de 48h, se déroulera du 6 au 8 novembre et a pour but de trouver des solutions technologiques sur des problématiques précises en lien avec la lutte contre le braconnage et le trafic d’animaux sauvages.
Plusieurs partenaires font déjà partie de ce bel événement, notamment l’Ambassade des US à Paris, la Commission Européenne, les Nations Unies, Microsoft, Interpol, le Ministère de la Transition Écologique, le Ministère des Affaires étrangères des Etats-Unis, l’IUCN, l’IFAW, IAE-Gustave Eiffel et nous les remercions pour leur confiance.

A qui s’adresse ce hackathon ?
Ce ZOOHACKATHON s’adresse aux développeurs, aux chercheurs, entrepreneurs, experts en IT, défenseurs de la vie sauvage et toutes les personnes concernées par ce milieu pouvant aider à répondre aux problématiques liées à la lutte contre le braconnage et le trafic d’animaux sauvage.
Il faut cependant avoir plus de 18 ans et résider au sein de l’un des pays d’Europe.

 

Un événement digital à faire en équipe en lien

avec l’Ambassade des Etats-Unis

 

Comment fait-on pour participer ?
C’est très simple, il suffit d’aller sur le site www.itfortheplanet.org, dans la session Hackathon 2020, puis « Registration » soit en tant que participant soit en tant que mentor et suivre les instructions. Une fois l’inscription validée, les participants sont redirigés vers la plateforme « DISCORD » où ils pourront enregistrer leur équipe complète (entre 3 et 5 personnes) ou se présenter en candidat libre et tenter de monter une équipe.
Il faut savoir que l’équipe gagnante partira pour quelques jours à Paris et bénéficiera d’invitations pour notre prochain spectacle à la Seine Musicale le 20 Mars 2020. Le Free Spirit offre également une invitation à l’un des membres de l’équipe pour venir visiter notre refuge partenaire au Zimbabwe ou au Kenya et ainsi faire l’expérience des actions concrètes menées sur le terrain.

Des perspectives d’évolution ?
Notre ambition est de réaliser des actions sur de long terme. De ce fait, nous ferons en sorte que le maximum de projets issus de ce hackathon, gagnants ou pas, puissent se concrétiser grâce à la recherche de partenaires, d’investisseurs, de structures… Concernant le Free Spirit, c’est beaucoup de projets qui vont voir le jour en 2021 comme « Recréer le Futur » notre sommet à Paris, dédié aux solutions et aux innovations à impact positif pour la planète. Nous organiserons également une journée dédiée à la protection des océans avec la Mairie de Paris.

👉 C’est par ici que ca se passe :www.freespiritfoundation.fr 👈

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visioconférence onboarding

Léon & Teelt : #visioonboarding

Visioconférence sur l’onboarding : qu’est-ce qui change vraiment avec la crise ? 🚀

 

Objectifs de la visioconférence

 

👉🏻 Un événement RH pour échanger nos best practices sur l’intégration des collaborateurs pendant la crise sanitaire

#1 Se retrouver – passer un moment convivial ensemble 💜

#2 Echanger – faire le bilan autour de nos expériences 🤓

#3 Se nourrir – muscler nos bonnes pratiques et nos idées 💡 💪

#4 Se projeter – imaginer ensemble le monde d’après 🌍

 

Organisation de l’event digital RH

Il se passe quoi pendant 1h30 ?

> Café  > Intro  > Météo du jour > Réflexion en Bubbles > Partage en collectif > Projection vers l’infini & au-delà

 

Informations pratiques

Quand ? Le mardi 17 novembre 2020 de 9h à 10h30

Inscription

👉 par ici 👈

Organisateurs 

 

 


👉🏻 Léon : votre partenaire RH au service de votre performance business
🚀

  • Stratégie & Organisation RH 
  • Attractivité 
  • Fidélisation

#ConseilRH #RH #PassionRH

 

👉🏻 Teelt : Proposez des parcours collaborateurs personnalisés afin de favoriser l’engagement, impliquez vos managers et l’ensemble des équipes. identifiez dès le départ les motivations et les compétences de vos collaborateurs grâce à Teelt. 🤓

 

Règles du Jeu

Comment faire en sorte que ce temps collaboratif soit fluide ?

#Ecoute

#Confidentialité

#Collaboration

 


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Christelle

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RESPONSABLE MARKETING & COMMUNICATION @APSYS

 

Hello Christelle, en quoi consiste ton job de Responsable Marketing & Communication chez @Apsys ?

Mon job consiste à ancrer le centre commercial Muse dans son environnement et le faire rayonner sur notre zone de chalandise. Il s’agit de tisser un maillage fort de partenaires institutionnels ou privés ainsi que de prestataires sur lesquels s’appuyer pour augmenter l’attractivité et la notoriété du centre. L’expérience client doit être remarquable et remarquée afin de capter notre clientèle, se démarquer de la concurrence et la fidéliser. Ces éléments sont mesurés chaque année via une étude client qui me permet notamment de construire la stratégie marketing opérationnelle dans le respect de mon budget pour l’année suivante.

 Quelles sont précisément tes missions ?

Afin d’atteindre mes objectifs : créer du flux, fidéliser les clients, et générer du CA chez les enseignes du centre ; je construis des projets novateurs basés sur l’expérience client.

 Comment sont constituées des équipes ?  Combien de personnes manages-tu et quels sont leurs profils ?

J’ai une assistante marketing qui m’accompagne sur la partie digitale et gère les prestataires associés. Nous avons une équipe d’accueil et elle se charge également du relationnel avec l’équipe sur site et le prestataire. Enfin, elle a une mission administrative : création des bons de commande, facturation.

Avec quels services travailles-tu au quotidien ?

Je pilote de nombreuses agences : événementielles, communication, médias, digital, presse… que je challenge chaque semaine afin d’avancer sur les différents projets en cours. D’autre part, nous avons également des prestataires sur site à gérer : agence d’hôtesse, technique, sécurité, maintenance… afin d’assurer le meilleur accueil pour nos clients. Concernant l’agence d’accueil, nous veillons à la formation des hôtesses, le respect du planning, la communication interne, les litiges clients…

Quelle formation conseilles-tu pour exercer ton métier ?

J’ai une licence en psychologie (effectué à l’UFR de Metz) et un Master en gestion commerciale et marketing (effectué à l’IAE Nancy).  Je conseille à ceux qui souhaitent faire ce métier, de s’orienter vers une formation très axée sur le digital car cela fait partie prenante de mon quotidien. 

Quelles compétences sont nécessaires ? (Hard/Soft Skills)

Avant toute chose, la créativité est essentielle car il faut redoubler d’ingéniosité pour se différencier, proposer des évènements et services novateurs afin d’attirer le chaland et le séduire vs une concurrence féroce. La négociation est une deuxième compétence non négligeable afin de mettre en œuvre des projets peu onéreux avec un ROI positif. Il faut également entretenir un très bon réseau afin de s’appuyer sur ses partenaires pour faire grandir ses projets.

 Qu’est-ce qui fait la différence dans ton métier ? Quel est ton petit plus ?

J’aime mon métier ! J’adore relever les défis et je vois toujours le verre à moitié plein.

 Je grandis dans l’adversité et j’en redemande ;) 

Quels conseils avisés donnerais-tu à quelqu’un qui veut exercer ce job ? 

Ce poste nécessite énormément d’autonomie car votre travail quotidien repose sur VOTRE stratégie marketing opérationnelle. Il faut à la fois proposer les projets et les mettre en œuvre. Il n’y a pas d’intervention ou de pilotage externe sur le sujet. C’est à la fois terriblement excitant car rien n’est imposé et vous êtes votre propre patron mais aussi très responsabilisant et engageant car les résultats doivent être là. Il faut redoubler d’énergie pour trouver de nouvelles idées ; se benchmarker, proposer un plan d’actions réalisable et business oriented.

 Qu’est-ce qu’on ne dit pas sur ton job et que tu t’apprêtes à nous confier ? ;)

C’est ultra addictif ! Rien n’est écrit, ni dicté, ne tient qu’à soi d’inventer son quotidien et d’en faire une réussite !

 

Merci pour ton témoignage & tes précieux conseils Christelle 

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Zoom sur l’École digitale des Antilles

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Raconte-nous ton histoire ?

Je suis Anne-Sophie Laignel, co-fondatrice et CEO de l’École Digitale. Avec mon associé, nous avons lancé un bootcamp tech aux Antilles pour permettre aux talents de ces territoires d’accéder aux mêmes chances qu’en métropole. Mon expérience dans le monde de la fintech à Paris, m’a permis d’aborder la situation locale avec un œil nouveau et sans barrière. Cela arrive à un moment de ma vie où je développe aussi l’envie de transmettre.

Le concept de l’École Digitale ?

Former des futurs talents tech en Outre-Mer. Aux Antilles les 18-25 ans sont très largement impactés par le chômage (57%).

Dans ma fonction j’ai identifié au moins 3 ou 4 métiers sur lesquels j’avais du mal à recruter. Aujourd’hui les formations continues traditionnelles proposent, la plupart du temps, des formations assez éloignées des demandes réelles des entreprises. L’idée ici, est de dispenser une formation intensive de 4 à 9 semaines, à la manière des Coding Bootcamps. Nous proposons une formation très concrète dispensée par des pointures du métier et formons à la réalité de leur futur job. Attention cela ne remplace pas une formation initiale. Mais pas de prérequis nécessaires pour y accéder, les entretiens se font sur la motivation. A la fin du cursus, nous accompagnons les apprenants vers l’emploi car tous les formateurs sont imbriqués dans l’écosystème et ont un lien direct vers l’entreprise.

Un ou deux mots sur les valeurs du programme ?

Un programme ancré dans la réalité, avec beaucoup d’opérationnel sur les métiers du digital.

C’est une formation dispensée par des experts de l’écosystème tech. La moitié du temps est consacrée à de la pratique sur des cas d’entreprises locales. Cela permet également de venir en soutien aux entreprises locales, en y apportant notre savoir-faire. C’est une relation win win. Nous voulons offrir du savoir aux élèves et de la visibilité aux entreprises et pourquoi pas, à terme, générer de vraies rencontres. Les apprenants ressortiront de l’École Digitale avec des compétences, un portfolio, une communauté et un carnet d’adresses.

Quel(s) type(s) de formation(s) / cours proposez-vous ?

Nous proposons actuellement 5 types de formations :

  • Customer success (4 semaines)
  • Web developer (janvier 2021)
  • Web marketer (9 semaines)
  • Community manager (4 semaines)
  • Growth hacker (janvier 2021)

 

A chaque Batch, une équipe terrain est mobilisée comprenant des teachers seniors, des professionnels, des teachers assistant pour accompagner les apprenants durant les travaux pratiques. Évidemment tout le contenu est disponible en ligne. Avec de la curiosité, on peut se former seul. On essaie d’inculquer un maximum d’autonomie aux élèves qui nous rejoignent. Sur ce type de formation, notre mission c’est d’éveiller la curiosité, donner un mindset. Le passage par l’École Digitale doit se vivre comme une sorte de « reset » dans un cursus ou une vie professionnelle.

Combien de temps dure une formation ?

Nos formations durent en moyenne, de 4 à 9 semaines, suivant le métier envisagé.

Comment fait-on pour s’inscrire ?

Pour vous inscrire, rien de plus simple ! Vous remplissez un formulaire en ligne et vous êtes contactés pour passer un entretien avec l’équipe pédagogique.

Des perspectives d’évolution ?

Nous souhaitons nous ouvrir à d’autres métiers du digital notamment en Web Design. Nous sommes également en train de développer un parcours entrepreneur avec un aspect plus incubateur.

 

Plus d’infos : https://www.lecoledigitale.com/ 

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Pierre

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PRODUCT DIRECTOR @REALYTICS

 

Hello Pierre, en quoi consiste ton job de Product Director chez @Realytics ?

Mes principales missions sont pour le moment centrées autour de l’uplift des différents produits de Realytics et en particulier « Adkymia » qui est notre plateforme d’achat programmatique TV. Dans le même sens je pilote la roadmap produit ainsi que la stratégie (vision) à court-moyen et long terme.

Comment sont constituées tes équipes ? Combien de personnes manages-tu et quels sont leurs profils ?

Realytics dispose de plusieurs entités: Produit / Tech-Core / Data / Business. J’ai en charge la direction du produit et la partie technique en matriciel. Mon équipe est constituée d’un PO et d’un PM. L’équipe technique (front/back), pilotée par des lead, représente 8 personnes. Les profils sont majoritairement issus d’écoles d’ingénieurs ou école de commerce.

Avec quels services travailles-tu au quotidien ?

En externe, je suis en interaction avec toute la chaîne de valeur du métier de la publicité tant sur la partie Demand que Supply. En interne, je suis en contact avec tout le monde y compris le contrôle de gestion et/ou le juridique pour la signature de contrat ou la rédaction de nos CGV. Mais je passe 70% de mon temps avec l’équipe produit et tech.

Quelle formation conseilles-tu pour exercer ton métier ?

Par expérience je dirais que les ingénieurs (qui ont de par leur ADN, une fibre pour résoudre des problèmes) ont le bon moule pour faire de bons Product Owner/Managers. Les personnes issues d’école de commerce sont également de bons profils de par leur vision business et leur esprit de synthèse. Au-delà de cela, c’est l’état d’esprit et les motivations individuelles qui font clairement la différence.

Quelles compétences sont nécessaires ? (Hard/Soft Skills)

Je n’ai pas vraiment de « religion » pour ce qui est des hardskills mais par expérience il faut que l’environnement de travail soit en adéquation avec le profil et les motivations de chacun. Encore une fois, les profils techniques à l’aise avec les problématiques du web moderne sont plus à même (à mon sens) de cerner rapidement un besoin pour en faire une réalisation concrète. Pour modérer je dirais également qu’un profil moins technique mais orienté business peut être un réel atout. Pour les softskills je pense que la curiosité (la vraie : celle qu’on saura démontrer), la rigueur, l’écoute et une bonne communication sont des atouts majeurs dans notre métier.

Qu’est-ce qui fait la différence dans ton métier ? Quel est ton petit plus ?

Je pense qu’avoir une stratégie produit « user centric » et ne pas aller contre le marché c’est un bon début (c’est faussement simple).

Je suis admiratif de l’abnégation de certains hommes modernes (et moins) qui ont tenu leurs visions stratégiques contre vents et marrées (Steve Jobs, Jeff Bezos, Souvorov ou encore Napoléon dans des registres différents).

N’oublions pas la citation de Darwin au sujet des espèces mais qui s’adapte bien au monde d’aujourd’hui: « ce n’est pas le plus fort ou le plus gros qui survit mais celui qui s’adapte le plus rapidement »

Des petits plus : éviter les certitudes, savoir écouter les autres et encore une fois soyez curieux.

Quels conseils avisés donnerais-tu à quelqu’un qui veut exercer ce job ?

Au-delà des hardskills, je pense que pour être un bon product-owner puis progressivement monter en responsabilité, il faut se former : lire des livres sur le sujet par exemple, aimer créer des choses et trouver des solutions.

C’est l’expérience qui fera la différence par la suite.

Qu’est-ce qu’on ne dit pas sur ton job et que tu t’apprêtes à nous confier ? ;)

Le quotidien n’est jamais le même, en particulier pour moi en environnement start-up, je conseille vivement cette voie à tous ceux qui souhaitent (modestement) inventer le monde de demain !

Merci pour ton témoignage & tes précieux conseils Pierre !

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Charlotte

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RESPONSABLE MARKETING & CRM @CLUB MED

 

Hello Charlotte, en quoi consiste ton job de Responsable Marketing & CRM chez @Club Med ?

Au sein du Département Marketing European Markets je suis en charge de la communication auprès de nos clients (GM) et prospects dont l’objectif principal est le réachat, ou le 1er achat pour un prospect. Je suis également en charge d’adapter notre programme de fidélité monde pour le marché Français. Enfin, notre organisation en BU fait que j’ai un rôle important en tant que support et coordinateur auprès des pays de notre zone sur tous ces sujets.

Quelles sont précisément tes missions ?

Dans l’objectif d’engager toujours mieux nos clients, je suis garante de la connaissance clients et de la pression commerciale, en apportant un soin tout particulier au parcours client, qu’il se fasse sur le digital, par téléphone ou physiquement en agence Club Med Voyage. Nous avons un plan d’animation très fourni avec une vingtaine d’emails commerciaux différents chaque mois que nous adressons à des cibles précises grâce à du smart targeting. Pour les campagnes cycle de vie et programme Great Member, les projets sont sur du plus long terme et l’objectif ici n’est pas forcément de faire acheter tout de suite mais de créer une vraie relation sur le long terme avec nos GM en travaillant des contenus originaux et toujours très personnalisés.

En tant que Manager, mon rôle est de m’assurer que les objectifs business de la BU sont adressés par nos activations, de suivre les KPIs et de réajuster nos plans si nécessaire. Je cadre l’agence CRM lors de nouveaux projets et veille évidemment au bon équilibre de notre budget. Je m’assure aussi que l’équipe communique bien en interne car nous sommes au carrefour de nombreux métiers et nos actions ont des conséquences directes sur les commerciaux ou les villages. Il m’arrive de valider certaines campagnes un peu particulières, sinon mon équipe est très autonome. Je monte également des opérations de partenariats commerciaux ou technologiques afin d’enrichir ou de surprendre nos clients dans nos prises de parole. Et cerise sur le gâteau, j’ai la chance de participer aussi à des projets d’entreprise sur la Data et la Considération Client.

Comment sont constituées tes équipes ? Combien de personnes manages-tu et quels sont leurs profils ?

Nous sommes 9 dans l’équipe CRM Europe. La moitié de l’équipe sont des chefs de projets ayant 1 à 7 ans d’expérience avec des périmètres d’activation distincts, certains plus opérationnels et d’autres plus stratégiques. L’autre moitié sont des data analyst et campaign operator dont le rôle est d’apporter la connaissance clients, mais aussi de paramétrer, shooter et analyser les performances des campagnes. Ils sont aussi les spécialistes de la data clients et de nos outils CRM, en lien avec l’équipe CRM globale.

Avec quels services travailles-tu au quotidien ?

Beaucoup ! Au sein de la direction Marketing, nous travaillons très régulièrement avec l’équipe produits qui nous fournit et valide les nouveautés produit et infos destination à mettre en avant dans nos campagnes, avec l’équipe brand content qui fournit les kit de communication pour les temps forts, le studio interne que nous briefons pour faire l’intégration des campagnes que notre agence CRM aura créée. Côté commercial, nous travaillons quasi systématiquement avec le département omnicanalité, pour construire les parcours clients et également leur fournir des ciblages pour les campagnes d’appel sortant qu’ils gèrent. Enfin, nous sommes en lien étroit avec l’équipe CRM Globale qui elle est responsable des outils, de la connectivité, du programme de fidélité et d’un certain nombre de campagnes d’e-crm liées au cycle d’achat ou au séjour à venir.

Quelle formation conseilles-tu pour exercer ton métier ?

Traditionnellement, on a tendance à penser qu’il faut un profil école de commerce avec un cursus Marketing pour faire du CRM, c’est effectivement utile mais des profils avec des expériences en vente ou même en système d’information et bien sûr en data sont tout aussi pertinents. Il faut surtout avoir le sens du client.

Quelles compétences sont nécessaires ? (Hard/Soft Skills)

Il faut être organisé car on gère de nombreux projets en même temps, des contenus, des cibles, des supports, des deadlines et des interlocuteurs différents. Un background marketing ou commercial est essentiel aussi pour savoir mettre en valeur les contenus, tout comme avoir un bon rédactionnel lorsqu’on est du côté chef de projet car l’agence ne fait pas tout ! L’esprit analytique est également très important pour tous les profils de l’équipe. On ne fait pas de CRM sans data ! Etre curieux et avoir un esprit créatif aide à renouveler les prises de parole.

Il faut savoir se remettre en question aussi, tester et recommencer.

Etant donné notre rôle de support auprès de nos pays, le sens du service/l’esprit d’équipe est très important. Pour les profiles data, il me semble que le soft skill le plus important est d’être pédagogue pour expliquer les chiffres et les rendre intelligibles à des moins initiés pour qu’ils puissent les utiliser à bon escient.

Qu’est-ce qui fait la différence dans ton métier ? Quel est ton petit plus ?

Je suis passée par de très bonnes entreprises, très formatrices, qui en plus de m’avoir offert des expériences très variées m’ont fait grandir personnellement. Cependant, je ne crois pas que ce soient mes compétences techniques qui ont fait la différence pour être recruter au Club Med, mais plutôt un match d’état d’esprit entre des valeurs d’entreprise et ma personnalité. Je me sens parfaitement à ma place depuis 18 mois déjà ! Ma sincérité a été ma clé d’entrée.

Quels conseils avisés donnerais-tu à quelqu’un qui veut exercer ce job ?

Toujours se mettre à la place du client qui reçoit la communication et se demander si c’est ce contenu qu’il a envie de lire à ce moment précis, devancer ses envies et ses questions. L’anticipation et la rigueur.

Qu’est-ce qu’on ne dit pas sur ton job et que tu t’apprêtes à nous confier ? ;)

 Il faut être un vrai couteau suisse : savoir écrire tout en sachant décrypter des chiffres et s’en servir, parler Data & IT, être créatif et réactif, maîtriser la chaîne graphique si on fait du print (ça ne s’invente pas!) tout en étant fluent en digital, négocier des partenariats, tester des techno… et être incollable sur RGPD !

Merci pour ton témoignage & tes précieux conseils Charlotte !

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Entretien masqué, ohé ohé !

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Bonjour fidèles lectrices-teurs,

Dans le contexte extraordinaire que nous vivons, un de nos candidats en process de recrutement, a répondu à nos questions pour vous éclairer et vous donner quelques précieux conseils sur le déroulement d’un entretien masqué.

Un grand merci à lui pour son témoignage, qui va en aider plus d’un-e ;)

 

As-tu senti plus d’appréhension que pour un entretien ordinaire ?

Un peu, surtout du fait que les conventions sociales que tu as habituellement (Ex: ne plus serrer la main) t’enlève une certaine forme de routine qui peut aider à réduire l’appréhension et le stress.

5 mots pour définir un entretien post-covid !

Challenge, nouveauté, oxygène, yeux, mains.

3 questions que tu t’es naturellement posé juste avant ta rencontre ?

Est-ce que je dois porter un masque pour l’entretien ou pas ?
Est-ce possible de parler pendant 2h avec un masque ?
Comment je fais si mon nez me gratte ?!

Tes tips pour lire les émotions de tes interlocuteurs à travers le masque ?

Il faut absolument lire le langage corporel de son interlocuteur. Du reste, c’est quelque chose qu’il faut savoir faire même sans masque, mais dans ce cas-là, les yeux et les mains sont à observer avec attention. Après quelques minutes on arrive à lire une personne comme si elle n’avait pas de masque.

Tes tips pour faire capter tes émotions ?

A mon avis il faut exagérer un peu les expressions faciales et les gestes de la main. On capte finalement assez vite un sourire, une approbation ou une désapprobation rien qu’en regardant les yeux d’un interlocuteur.

Quel est le malus de l’entretien post confinement dont-on pourrait clairement se passer ?

Je me demande si on ne pourrait pas se passer de l’entretien en intégralité. J’ai été invité à un entretien physique pour “dépasser” le coté visioconférence et faire connaissance. En réalité j’ai eu l’impression d’être beaucoup plus proche de mes interlocuteurs en visio avec caméras allumées que dans la même pièce, masqué. Si c’est le “new normal” il faudra une phase d’adaptation forte.
Aussi pour les personnes qui parlent beaucoup il y a une gestion différente de la respiration. On se sent vite à bout de souffle. Il faut donc modérer son flux de paroles.

Des avantages à être masqué ? ;)

A part pour cacher un vilain bouton ou une haleine douteuse, je n’en vois pas ;)

A choisir entre visio et entretien physique masqué, lequel choisis-tu ?

Visio sans hésiter. Après, il me semble possible aujourd’hui de se passer de masque si on a des distances suffisantes entre les personnes. Cette alternative me paraît plus propice aux entretiens.

As-tu senti que la situation était safe ?

Oui. Je crois que les entreprises aujourd’hui jouent clairement le jeu et font une promotion forte des gestes barrières.

Quels sont les temps forts d’un entretien post covid19 ?

On a tous 2 questions pour commencer qui sont toujours les mêmes : Comment s’est passé ton confinement ? Comment ton entreprise a traversé cette crise ? D’une certaine manière cela aide à briser la glace.

Et si demain c’est à notre tour, quels sont tes précieux conseils pour le réussir notre entretien ?

Il faut continuer à être soi-même mais accentuer un peu ses expressions faciales. Il faut également se servir de ses mains comme un outil de communication. Finalement, attention à ne pas parler trop vite car on s’étouffe vite avec un masque sur la bouche et le nez.

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Covid 19 & Onboarding

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Nos candidats témoignent !

Heureux(ses) de rejoindre une nouvelle aventure professionnelle, nos candidats doivent faire face à une situation inédite d’intégration #Onboarding dans leur entreprise.

Focus sur 3 candidat_e(s) @Enoa récemment recruté_e(s) qui livrent leurs expériences.

Zoom sur l’onboarding d’Antoine, Responsable du Planning Stratégique chez @Values.Media 

 

Présentez-vous et dites-nous en un peu plus sur votre nouveau job :)

Après avoir navigué pendant près de 10 ans dans le monde du social media et des start-up, j’ai rejoint l’agence media Values pour renforcer la réflexion stratégique et cultiver l’approche études.

Comment se passe cette intégration (assez inédite) en pleine période de confinement ?

J’ai eu la chance d’arriver deux semaines avant le confinement, d’avoir eu le temps de rencontrer IRL mes nouveaux collègues, de partager des cafés,des déjeuners, d’avoir des conversations informelles aussi. Même brève, cette période m’a aidé à m’intégrer pendant le confinement. Ensuite, c’est le travail qui permet une bonne intégration. J’ai la chance d’avoir un poste qui m’amène à échanger avec de nombreuses personnes au sein de l’agence. Les projets et la réflexion en commun soudent forcément. On travaille tous ensemble, avec un objectif commun : produire les bonnes stratégies et faire les meilleures campagnes médias.

La clé d’une intégration à distance réussie ?

Bien heureux celui qui aurait la formule de l’intégration réussie dans ce contexte ! Néanmoins, la capacité d’adaptation, l’autonomie sont des ressources précieuses. D’ailleurs, l’ensemble de l’agence a vite été très réactive. Je crois que c’est l’émulation collective qui crée la dynamique dans laquelle chacun se sent à sa place, avec son rôle à jouer. Je me suis très vite senti au sein d’un collectif et non dans le besoin d’être « intégré ». Peut-être même que ce confinement a acceléré mon intégration. Face à un événement inédit, on se serre les coudes pour tenir le cap et avancer.

Quels process ont dû être mis en place pour faciliter votre intégration ? Est-ce vraiment différent d’une intégration classique ?

Tout le process classique était déjà enclenché. Au moment du confinement, nous étions en train de finaliser la réponse à un appel d’offres. J’étais déjà dans le bain.

Parlez-nous des différentes étapes de votre onboarding à distance !

J’ai eu la chance d’avoir des projets et des missions de suite. C’est vraiment le meilleur on boarding qui soit. On m’a fait confiance en me laissant de l’autonomie pour travailler sereinement.

Dès qu’il y avait un angle mort, une incompréhension de ma part sur un sujet, j’avais toujours des personnes disponibles pour échanger. Chaque jour, j’ai toujours eu au téléphone des gens de l’agence (en plus des visios que je ne compte plus). Il n’y a pas eu une succession d’étapes mais une période tout en un.

Quelques tips pour tisser des liens avec ses nouveaux collègues à distance ? :)

Les NTIC sont formidables pour travailler, communiquer mais ne peuvent remplacer les discussions d’un déjeuner, les échanges à la terrasse d’un café (là où souvent, on a de riches idées). Rien ne remplacera le fait de se voir, rien ne remplacera non plus les discussions hors cadre.

Après, un gif rigolo, ça marche toujours !

Votre outil de travail préféré durant le confinement ?

Sans hésitation : Apple Notes.

Les leçons à tirer et les process d’intégration à garder post confinement ?

J’ai vécu le confinement comme un révélateur. Révélateur de notre capacité à s’adapter, se coordonner, à communiquer. Même à distance. Révélateur aussi de choses que j’imaginais moins. L’importance des « petits riens » : le café partagé, l’anecdote gratuite, les bruits de couloir. Ce sont aussi ces moments fortuits qui participent à la réflexion, le surgissement des idées, le juste ton.

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Covid 19 & Onboarding

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Nos candidats témoignent !

Heureux(ses) de rejoindre une nouvelle aventure professionnelle, nos candidats doivent faire face à une situation inédite d’intégration #Onboarding dans leur entreprise.

Focus sur 3 candidat_e(s) @Enoa récemment recruté_e(s) qui livrent leurs expériences.

Zoom sur l’onboarding de Sophie #ResponsableDesVentes chez @Picard :)

 

Présentez-vous et dites-nous en un peu plus sur votre nouveau job :)

Passionnée par le commerce, le management et la satisfaction client, j’ai rejoint l’enseigne Picard il y a un mois, en tant que responsable des ventes.

Comment se passe cette intégration (assez inédite) en pleine période de confinement ?

 Mon intégration s’est faite en magasin avec l’équipe, les clients. Il a donc fallu se protéger. Nous avons peu de contact avec les services centraux, (mails et téléphone uniquement). Malgré le contexte, j’ai eu un excellent accueil de la part de mes collègues et ma hiérarchie.

Quels process ont dû être mis en place pour faciliter votre intégration ? Est-ce vraiment différent d’une intégration classique ?

Différent oui, à cause du contexte. On ne peut pas rencontrer ses interlocuteurs. Nous mettons en place des réunions à l’aide de TEAMS ; puis finalement … on revient à l’essentiel d’une intégration.

Parlez-nous des différentes étapes de votre onboarding ?

Accueil, présentation de la société, planning d’intégration qui s’adapte à l’actualité, aux déplacements possibles et outils mis en place.

Quelques tips pour tisser des liens avec ses nouveaux collègues en période de confinement ? :)

Garder le contact ( mail , téléphone), partager des photos pour soutenir les équipes sur le terrain, et des remerciements sincères pour les équipes qui font leur maximum pour garantir l’ouverture de leur magasin.

Votre outil de travail préféré durant le confinement ?

Teams, qui permet de garder le contact avec l’ensemble des équipes.

Les leçons à tirer et les process d’intégration à garder post confinement ?

L’adaptabilité. C’est très important, et rester optimiste quelque soit les difficultés rencontrées. Mon intégration aurait-elle été plus pertinente à un autre moment ? Pas certain, j’ai ressenti une solidarité, une bienveillance très forte, un attachement à la marque qui me donnent envie de m’investir dans ce projet !

On laisse le dernier mot à la Responsable RH Réseau  : quel est votre regard sur cette intégration inédite ?

En effet cette intégration aura été inédite.  Accueillir une nouvelle collaboratrice, qui plus est une Responsable des Ventes,  au sein de magasins ouverts pendant cette période n’a pas été une décision facile à prendre. Ma première réaction a été de vouloir décaler l’arrivée de Sophie mais face à son envie de nous rejoindre au plus vite,  Sophie a débuté chez Picard à la date prévue : au tout début de la crise donc ! Rien ne s’est passé bien sûr comme habituellement : pas d’accueil sur site autour d’un café mais des échanges par mail, par téléphone et  via Teams… Prises par le tourbillon de la crise nous n’avons pas pu autant échanger que lors des 3 mois qui ont séparé la décision de S.ophie de nous rejoindre et son arrivée. Il me tarde donc que la première partie de son intégration en magasins arrive à sa fin pour que nous puissions commencer à collaborer ensemble et surtout enfin se revoir !

Merci pour votre participation :)

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Covid 19 & Onboarding

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Nos candidats témoignent !

Heureux(ses) de rejoindre une nouvelle aventure professionnelle, nos candidats doivent faire face à une situation inédite d’intégration #Onboarding dans leur entreprise.

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L’onboarding de Jenny #DRH chez @FFTP

Enoa vous présente la pétillante Jenny, #DRH chez @FFTP qui nous amène au coeur de l’action, toujours avec le sourire :)

 

Présentez-vous et dites-nous en un peu plus sur votre nouveau job :)

Après plusieurs années dans de grands groupes, j’ai eu la chance d’intégrer Frequent Flyer Travel Paris, en tant que Directrice des Ressources Humaines. Frequent Flyer Travel Paris est une agence de voyages d’affaires dont l’énergie et les valeurs correspondent parfaitement à ce que je recherchais : la possibilité de pouvoir m’investir pleinement dans des projets stratégiques, être partie prenante et avoir un vrai rôle de « business partner » sans concession sur des valeurs humaines fortes.

Comment se passe cette intégration (assez inédite) en pleine période de confinement ?

Ayant pris mes fonctions la veille du confinement, l’intégration est tout à fait inédite, en effet ! Malgré tout, je me sens pleinement intégrée dans l’équipe :  la crise du Covid19 transformant obligatoirement notre manière de travailler, j’ai forcément à traiter, en tant que DRH, de nombreux sujets qui nécessitent des interactions variées. Ces interactions ne font donc que provoquer positivement et faciliter davantage mon intégration !

La clé d’une intégration à distance réussie ?

Un quintal d’enthousiasme et de positivité, l’équivalent en adaptabilité et agilité, beaucoup d’endurance et de proactivité, le tout saupoudré de curiosité (positive bien sûr pour s’intéresser et aller chercher les informations) et d’envie !

Quels process ont dû être mis en place pour faciliter votre intégration ? Est-ce vraiment différent d’une intégration classique ?

Comme indiqué, je suis arrivée chez Frequent Flyer Travel Paris, la veille du confinement. J’ai donc pu avoir in extremis tout le matériel et les accès nécessaires pour pouvoir travailler à distance. Je tiens à souligner la réactivité des équipes SG et SI et à les remercier :  sans eux, il m’aurait été difficile de pouvoir travailler.

Concernant l’aspect matériel, l’accès aux données ou le partage d’information, l’intégration à distance peut tout à fait rivaliser avec l’intégration en présentiel. En revanche, la RH que je suis ne peut que souligner l’importance du contact humain. Il faut donc se montrer créatif et inventer des situations d’échange en étant par exemple, davantage dans l’informel : passer un coup de fil pour prendre simplement des nouvelles ou, dans le cas de cette intégration, simplement partager, s’intéresser à l’autre.

Parlez-nous des différentes étapes de votre onboarding à distance !

Première étape : Réception du matériel, accès à distance à l’infrastructure, aux données et réseaux. Formation à distance aux outils du quotidien (Visio, casque, intranet …)

Deuxième étape : Partage d’un organigramme me permettant d’avoir une vision globale de tous les collaborateurs de FFTP, de leur rôle et appartenance aux différentes équipes.

Troisième étape : Echange « au fil de l’eau » ou plutôt au fil des sujets avec mes différents collègues et du coup premiers contacts relationnels et premières interactions professionnelles Je tiens également à souligner le support quotidien de mes managers qui maintiennent le lien et avec qui je communique tous les jours (merci à eux !!)

Les photos Skype ou le « challenge photo » organisé par Frequent Flyer Travel Paris me permettent aussi de mettre un visage sur un nom et les visio conférences sont idéales pour échanger plus en « face à face » ! J’ai l’impression de connaitre déjà beaucoup de mes collègues !

Quatrième étape : après le confinement partager un café, un déjeuner avec toutes ces personnes !

Quelques tips pour tisser des liens avec ses nouveaux collègues à distance ? :)

J’ai tendance à penser que pour tisser des liens avec ses nouveaux collègues, il n’y a pas tant de différence entre le présentiel et le « à distance ». Dans les deux cas, si j’avais un « tips » ce serait celui de ne pas tricher : être soi-même, à l’écoute et dans la bienveillance.

Le relationnel c’est se lier aux autres donc, que ce soit à distance ou en face à face, l’important est d’être vrai.

Dans la situation inédite que nous vivons, plus que jamais il est important d’accroitre notre vigilance à l’autre et de maintenir un lien.

Votre outil de travail préféré durant le confinement ?

Mon outil de travail préféré ? celui que j’utilise à l’instant : mon ordinateur, d’autant plus que je peux passer des appels et organiser des visio conférences avec !

Les leçons à tirer et les process d’intégration à garder post confinement ?

Rester positif, faire preuve de résilience, persévérance et surtout bienveillance.

On laisse le dernier mot au dirigeant : comment vivez-vous cette intégration inédite ?

Très très bien, je pourrais dire comme d’habitude !

Nous attachons une grande importance à ce que nos collaborateurs trouvent en arrivant, l’ensemble de leurs outils opérationnels. Le contexte nous a forcé à nous adapter en anticipant au maximum :

  • Au niveau technique nous avions prévu un poste nomade pour organiser son télétravail en prévision d’un confinement
  • Au niveau des dossiers, nous avons échangé avec Jenny avant son arrivée pour faire un état des lieux.

L’objectif était d’être opérationnel dès le 1er jour pour affronter le tsunami réglementaire à notre porte.

FFTP pratique le télétravail depuis plus de 10 ans avec toute la suite d’outils pour créer du lien à distance. Malgré ce que l’on pourrait penser, je n’étais pas inquiet sur cet aspect. Les choses se sont faites naturellement et ont mêmes été accélérées par l’actualité. Pour le coup, cela a été ressenti comme une opportunité.

On pourrait penser que le contexte nous a bousculé, mais cela fait partie de notre quotidien de nous adapter. Pour réussir cette intégration, nous avons tous fait des efforts en bonne intelligence et avec bienveillance, depuis plusieurs semaines cette intégration est déjà oubliée.

Merci pour votre participation :)

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Le monde du travail de demain

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Le monde du travail de demain … à travers les yeux de Louise 10 ans

Après cette crise, car elle va sûrement s’arrêter, voilà comment j’imagine le monde du travail.

Les métier durs et indispensables comme les éboueurs seront bien mieux payés.

Les infirmiers aussi seront mieux payés et pourrons aussi passer plus de temps avec leurs enfants, car ils sont humains, ils ont besoin d’amour et de beaucoup de repos.

Les enseignants aussi devront être mieux payés car ils font un travail dur, tous les parents ont du le remarquer pendant le confinement ;)

Nous pourrons faire plus de télétravail car lorsque l’on a un métier qui nous prend beaucoup de temps il est important de pouvoir se retrouver au calme sans la pression du travail.

Je pense aussi que pour aller au travail sur des petites distances, il faudrait favoriser les vélos et trottinettes pour moins polluer et faire de l’effort physique.

Et pour les longues distances ,prendre les transports en commun et non la voiture (surtout pour ceux qui la prenne seul).

Faire des cours par correspondance 1 jour par semaine pour stimuler la concentration des élèves.

De faire plus d’enseignement sur les métiers essentiels pour donner envie.

Faire en sorte que les migrants aient un accès plus élevés au monde du travail.

Donner des cours de musique, cuisine, bricolage…gratuits pour les plus pauvres d’entre nous.

Et surtout ,l’essentiel à mes yeux sur le monde du travail de demain, que l’entreprise soit petite ou grande, riche ou pauvre, secondaire ou essentielle, que tout le monde se sert les coudes car c’est ensemble, soudés que l’on arrivera à tout accomplir !

Et que Enoa garde sa positive-attitude ;)

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#EnoaTalk 2 – L’entreprise de demain !

Comment doit-elle se réinventer ?
(15 minutes de lecture)

C’est la question à laquelle ont répondu nos experts, le jeudi 27 février 2020, en présence de 80 participants au Morning Coworking République pour notre second événement #EnoaTalk.

Autour de la table : Elsa Brager, Associée & Co-fondatrice @EnoaRHBertrand Dalle, Directeur Général @Conseil&rechercheCéline Soutif, Avocate @A&SAvocatsCharles de Fréminville, Fondateur et CEO @Bloom At WorkMarine Galea, Responsable Développement des Talents @Mazars, et Loïc Baroz, Responsable Ressources Humaines @ClubMed.

Plus qu’une question, un véritable enjeu pour les entreprises de répondre aux nouvelles attentes de leurs salariés. Dans un contexte où de nombreuses idées reçues, de tendances, de phénomènes de mode demeurent : Que veulent vraiment les collaborateurs en entreprise aujourd’hui ? Qu’est-ce qui concrètement les attirent, les fidélisent et les rendent performants ?

  • 79% des salariés interrogés, au cours de l’étude de rémunération annuelle nationale 2019 menée par le Cabinet Hays, souhaitaient changer de poste.
  • Les premières motivations de cette volonté de changement étaient d’abord l’intérêt du poste (53%), la rémunération plus attractive (44%), et la perspective d’évolution (41%). Venaient ensuite, le cadre de travail (35%), le confort géographique (32%), la culture d’entreprise (22%) ou encore l’aménagement du temps de travail (17%).
  • Pour aller plus loin, d’après le sondage OpinionWay « Les Français et le bien-être au travail » réalisé par Hub One en 2018, le bien-être des Français dépend principalement :
    • D’une ambiance de travail bienveillante et conviviale (29%)
    • De la capacité des managers à reconnaitre la qualité du travail effectué (13%)
    • D’égalité et de respect envers les salariés (11%)

Un éclairage précieux pour la suite.

Concrètement, quelles sont les évolutions du marché du travail auxquelles les entreprises sont confrontées ? Comment cela se traduit-il pour les organisations ?

Pour Bertrand, cela repose sur 3 grandes tendances :

1 – L’entreprise libérée : Autonomie, Initiative & Responsabilité

« Ce n’est pas l’entreprise qu’il faut libérer mais le travail empêché »

Un concept qui a été défini de 3 manières par Yves Clot, professeur en psychologie du travail au CNAM.

En effet, il y a :
– le travail prescrit, le collaborateur applique alors à la lettre les règles, c’est le bureau des méthodes, le management par objectifs
– le travail réel, ce que le collaborateur va réellement réaliser au quotidien parfois en dépit du travail prescrit. Il développe ainsi sa créativité, son savoir-faire, son autonomie
– le travail empêché, avec les risques psycho-sociaux qu’il implique

2- Les espaces de travail
Ils sont un levier de performance et de bien-être pour les collaborateurs, un moyen de rationaliser les coûts immobiliers, un véritable enjeu business (mise en location d’espace non utilisé par exemple), et environnemental.

Avant tout, il faut penser les lieux de travail par rapport à leurs usages. Aujourd’hui, on parle de multiplicité des espaces dans un même lieu, qui ont pour objectif de servir les compétences.

3 – L’expérience collaborateur
Il est question ici de symétrie des attentions. Comme le dit Richard Branson : « Il n’y a pas d’expérience client sans expérience employé ». Un collaborateur ne peut restituer au client une attention, s’il ne la reçoit pas de son entreprise.

Les expériences sont propres à chacun et sont mouvantes en fonction du cycle de vie.
Enfin, deux approches s’opposent au sein des entreprises avec celles qui appliquent la stratégie Top Down et les autres, la stratégie Bottom Up.
– La première, s’appuie sur les conditions de travail et services offerts comme chez Apple avec des medical center, des espaces de travail modernes et la possibilité d’être nourri matin, midi et soir par exemple.
– La seconde se recentre sur les collaborateurs et se met à leur écoute. Cela permet alors de mieux comprendre les émotions, d’apporter une reconnaissance au travail effectué et de tirer des enseignements pour mettre en place des plans d’action.

Elsa précise que :
« Lorsque l’on parle d’expérience collaborateur, on pense souvent qu’elle commence le 1er jour de son intégration dans l’entreprise. Or, elle débute dès lors que le candidat s’engage dans le process de recrutement »

Ce qui va être déterminant pour le candidat ce sont les missions, les valeurs, la culture, l’histoire de l’entreprise, le contexte du poste… et c’est en cela que le choix d’un partenaire n’est pas neutre. Quand un cabinet de recrutement est mandaté, c’est lui qui va porter cette culture d’entreprise. Dans la notion d’expérience candidat et d’expérience collaborateur, il y a bien la notion « d’expérience ».

C’est la somme de ce que l’on a ressenti. Et ce qui fait la différence, ce sont donc toutes les petites attentions du quotidien pour offrir le souvenir d’une belle expérience, lui donner du sens et permettre de s’engager dans l’entreprise durablement.

C’est l’exemple de Linkedin à San Franciso présenté par Bertrand. Ils pensent le parcours et l’expérience collaborateur dès le recrutement, dans la Silicon Valley et dans la tech. Lorsqu’on reste 18 mois dans un poste, c’est déjà énorme ! Ils savent qu’ils ne garderont pas les personnes et qu’ils sont sur des cycles très courts.

L’expérience collaborateur c’est donc :
– le process de recrutement
– l’intégration
– 12, 16, idéalement 20 à 24 mois, le plus longtemps possible pour garder les compétences
– Et même le départ est une fête, car peut-être qu’un jour, il reviendra.

=> C’est ce que l’on appelle les salariés boomerang, une tendance encore modeste mais en augmentation depuis 2010.

L’expérience collaborateur, c’est aussi la rencontre de la QVT (Qualité de Vie au Travail) et de la performance. Véritable enjeu stratégique pour 71% des professionnels RH selon le baromètre 2019 sur l’expérience collaborateur initié par Parlons RH.

Alors, c’est quoi le bien-être au travail exactement ?

Charles nous explique que le bien-être au travail commence par le fait de donner la parole aux collaborateurs, être transparent, échanger, dialoguer, passer à l’action et prendre des décisions ou laisser l’initiative aux collaborateurs.
C’est la mission de Bloom At Work, qui propose une solution pour mesurer, analyser et améliorer le bien-être en entreprise.
Il précise que les collaborateurs sont plus aptes à dire ce qu’ils veulent quand ils en choisissent le moment.
Aussi, Bloom At Work propose des enquêtes chaque mois ou toutes les deux semaines auxquelles répondre sur son téléphone en l’espace de 2 minutes. Les résultats sont ensuite partagés en temps réel sur une plateforme digitale auprès des équipes à l’initiative de l’enquête.

Concrètement, il existe des besoins fondamentaux de base : les « prérequis » et par-dessus viennent d’autres besoins plus aspirationnels. Ces prérequis sont :
– le cadre de travail
– la charge de travail
– la dimension sociale : sa relation avec son manager, les feedbacks, l’esprit d’équipe
– la dimension de développement : la reconnaissance, la formation
– et enfin on l’oublie trop souvent le sens, la fierté d’appartenance, la créativité, l’innovation, la possibilité de prendre des initiatives

Le bien-être au travail est essentiel puisqu’il permet d’attirer des talents, de les développer et de les fidéliser. Et c’est dans l’intérêt des entreprises, qu’un collaborateur soit épanoui, car il va rester plus longtemps, il sera moins absent, et plus productif.

Enfin, le bien-être au travail, ce n’est pas seulement l’affaire des ressources humaines mais de toutes les parties prenantes de l’entreprise.

Pour autant, il n’existe pas de formule magique ! Il ressort de différentes études statistiques que ce qui est le plus important pour l’épanouissement des collaborateurs c’est le sens que l’on porte à ses missions, la fierté d’appartenance à l’entreprise. On constate alors que les besoins primaires s’entassent du bas vers le haut, mais ce qui a le plus d’impact parfois c’est donc le haut de la pyramide : l’aspirationnel (cf pyramide du bien-être ci-dessus).

Les collaborateurs sont aussi épanouis au sein des start up que dans les grandes entreprises. En revanche, l’écart-type est très différent.
Au sein d’une start up, il peut y avoir des cultures d’entreprise très clivantes, des personnalités fortes, des objets sociaux ou des façons de travailler qui conviennent bien ou pas du tout. On a donc des collaborateurs qui sont parfois très épanouis ou tout le contraire. En conclusion, le bien-être au travail est distinct pour chacun selon ses propres aspirations.

Il y a aussi une saisonnalité du bien-être au travail.
Début décembre et en janvier au retour des congés de fin d’année et globalement à chaque retour de vacances.
En mai et juin avec l’arrivée des beaux jours au printemps.

A partir de ce constat, découvrons comment les entreprises se réinventent pour répondre à ces nouveaux besoins !

Marine Galea et Loïc Baroz, respectivement chez Mazars et Club Med nous ont partagé leur retour d’expérience.

1 – Quelques informations clés sur les entreprises :

@Mazars : Le petit dans le monde des grands. Une succès story à la française, à la base un petit cabinet né à Rouen dans les années 40, devenu aujourd’hui un grand groupe international qui exerce dans les métiers de l’audit, l’expertise comptable et du conseil. Une présence dans 91 pays, 4000 collaborateurs en France.

@ClubMed : Petite entreprise née dans les années 50, qui fête ses 70 ans dans 2 mois. Spécialiste mondial des vacances haut de gamme tout compris, qui compte 70 villages de vacances, 20000 collaborateurs (GO) dont 2000 personnes dans les bureaux au siège à Paris.

2 – Le portrait type du collaborateur :

@Mazars : La parité est totalement respectée les premières années. Le collaborateur type a 29 ans, encadre souvent déjà une équipe. Il est en pleine construction de sa vie professionnelle, de son leadership, de sa vie personnelle aussi et se pose des questions sur sa mobilité internationale, ou un retour en région, son équilibre vie professionnelle/vie personnelle. Il a beaucoup d’opportunité chez Mazars pour grandir et se développer.

@ClubMed : Les GO français au siège, sont pour 2/3 des femmes (l’inverse au sein des villages), ils ont en moyenne 33 ans. Une forte culture de la mobilité et ont déjà exercé un ou deux postes, ils ont déjà évolué. Ils ont une forte fierté d’appartenance, sont engagés et cherche à travailler avec de bons outils, avoir un équilibre vie professionnelle/vie personnelle et bénéficier des villages le plus souvent possible.

3 – Un positionnement assez différent

@Mazars : Il y a un enjeu de rétention auprès des managers qui vont transformer l’entreprise de demain. Mais l’enjeu majeur est avant tout sur l’expérience collaborateur qui va permettre un meilleur engagement, et du bénéfice pour l’entreprise. L’objectif est de développer son employabilité, sa performance et de l’accompagner y compris sur le offboarding.

@ClubMed : L’enjeu n’est pas le turn over, les collaborateurs intègrent Club Med pour embrasser de longues carrières. Ils grandissent, et sont très vite responsabilisés. L’approche est avant tout de les accompagner dans leur évolution et leur formation. Deux tiers des postes sont d’ailleurs pourvus par l’interne. Aussi, de grosses attentes reposent sur les candidats externes pour apporter de nouvelles compétences et qu’ils challengent le groupe.

4 – De ce constat, comment l’entreprise se transforme-t-elle ?

@Mazars : C’est une révolution au long court, chez Mazars le test&learn permanent fait partie de la culture de transformation agile et real time. Ce qui drive et anime toutes les améliorations et changements au sein de l’entreprise c’est :
– les attentes des nouvelles générations (GenZ) avec le recrutement de 1000 jeunes diplômés par an
– les collaborateurs, source d’idées, parties prenantes et moteurs pour le changement de culture
– la notion d’agilité et d’immédiateté dans les usages au quotidien qui doit également se retrouver dans l’entreprise.

@ClubMed : Le taux d’engagement collaborateur est très élevé de l’ordre de 90/95% selon le baromètre interne réalisé tous les deux ans (VOICE). Il en est de même pour la fierté d’appartenance. Alors pourquoi se remettre en question ? Club Med a constaté à travers ce baromètre que les prérequis n’étaient pas aussi bons : souhait de modernité dans les outils de travail, le confort… Et après avoir traversé une crise importante, le groupe a connu une forte accélération liée à sa croissance avec 70 villages dans le monde et 3 à 5 création de nouveaux villages par an. Il est devenu indispensable de libérer l’entreprise.

5 – Quelles solutions, quels outils pour répondre à ces prérequis ?

@Mazars :
1 – Le droit à la déconnexion
Solution testée actuellement pour s’autoréguler sur sa consommation de mails. Le principe repose sur un système de notation du ton, du délai de réponses, des valeurs véhiculées,… et chaque fin de mois, les collaborateurs reçoivent un rapport sur leur usage et leur propre consommation de mails.

2 – Formation in situ
Il s’agit d’inviter les collaborateurs à une immersion totale en start up et revenir chez Mazars avec de nouvelles compétences, de nouvelles idées à mettre en place. Cela contribue à la culture d’innovation, et se confronter à l’inconnu, à oser tester.

3 – Culture du feedback permanent
Un outil en temps réel sur notre performance qui répond à l’enjeu d’immédiateté. Reste à en mesurer les conséquences et la perception que l’on en a.

@ClubMed : Il y a encore 5 ans, Club Med était « Old School », seulement 20 à 30% des collaborateurs étaient équipés de PC portable par exemple. En libérant l’entreprise, Club Med a apporté de l’agilité et de la flexibilité aux collaborateurs. Cette transformation a contribué à la mise en place d’outils collaboratifs performants, au recours au télétravail, à être plus réactif et plus productif tout en responsabilisant les salariés. Cela a permis aussi au service RH la révision des process de recrutement, d’Onboarding et Offboarding, à évaluer les performances différemment.

6 – Quels résultats ? Et comment les mesurer ?

@Mazars : Il est question de changement de culture plus que de KPI’s. Les initiatives sont parfois restreintes à de petits groupes de personnes. Il est donc difficile d’en tirer des règles générales. C’est l’exemple des formations in situ dont la première promotion comptait seulement 12 collaborateurs sur 2400. Cependant, il y a de véritables impacts sur la marque employeur.

« Ce qui se passe à l’intérieur, se voit à l’extérieur »
Thomas Chardin

En effet, quand il y a une fierté d’appartenance, se crée une communauté de coopteurs qui ont plaisir à vendre, séduire et convaincre leur entourage à rejoindre Mazars.
C’est aussi des sondages réguliers tous les mois sur diverses thématiques (bien-être, feedback, éco-citoyenneté, mobilité, flexibilité, nouveaux modes de travail…). Cela permet d’être en conversation continue et d’ouvrir le dialogue.
Pour autant, cela peut s’avérer dangereux car les collaborateurs attendent de la transparence, des résultats rapides, des plans d’actions. Il n’est pas question d’occulter les questions sensibles.
Il faut donc être dans la co-construction permanente, être agile, et transformer l’entreprise au long court.

@ClubMed : Chez Club Med, c’est différent. Le baromètre existe pour mesurer les sujets de fond et éviter un feedback trop régulier, trop engageant. Car il est nécessaire dans ce cas précis d’avoir plus de ressources pour traiter l’information et faire des feedbacks aux collaborateurs. Les derniers items sont bien remontés entre le baromètre 2014 et 2016. Cela a permis au groupe de lancer différents chantiers dont la rénovation des bureaux avec une approche très collaborative. Des projets, que Club Med monitore, par le biais d’enquêtes spécifiques pour savoir si les objectifs initiaux son atteints.
Côté candidat, l’attractivité de la marque a toujours été élevée. Elle l’est encore plus ces dernières années, avec l’usage d’outils plus modernes. Le nombre de cooptation ne cesse d’augmenter.

Mais quelle est la bonne fréquence pour consulter les collaborateurs ?

Charles de son côté est plutôt partisan d’une fréquence régulière qui permet des ajustements tactiques.
Lorsqu’il y a de grosses transformations, il est important de prendre le pouls et de pouvoir réagir rapidement.

Les paramètres à prendre en considération sont les suivants :
– la culture de l’entreprise
– la capacité à traiter les retours
– l’actualité de l’entreprise

Et du côté du droit du travail, peut-on faire tout ce que l’on veut ? Quels sont les limites juridiques et les risques liés en entreprise ?

Céline :
« On peut tout faire mais pas sans risques ! »

Le concept d’entreprise libérée est en effet peu conciliable avec le droit du travail qui est très rigide et contraignant. Il laisse peu de place à la liberté.

Cependant, on constate depuis quelques années, une tendance chez certains employeurs du secteur tertiaire à s’affranchir du cadre de travail classique en supprimant hiérarchie, bureaux, horaires de travail… Dans le but affiché d’assurer plus de liberté/autonomie à leurs collaborateurs, tout en s’exonérant de certaines contraintes.

Or, le droit du travail assure la protection du salarié dans une relation de travail déséquilibrée, en situation de faiblesse relative puisque sous la subordination d’un employeur, même si c’est moins vrai ces dernières années vu les changements législatifs opérés, assurant plus de flexibilité aux entreprises souhaitant licencier (et embaucher).

Dès lors, en instaurant un cadre de travail plus souple pour leurs collaborateurs, les entreprises s’affranchissent en même temps des règles, mettant ainsi à mal la protection offerte aux salariés par le droit du travail.

Quelques exemples :

La réglementation sur la durée du travail pour limiter l’amplitude horaire
Elle est particulièrement rigide et contraignante pour l’employeur. Les employeurs ont ainsi eu tendance à abuser des forfaits annuels en jours, les appliquant à tous les collaborateurs, quel que soit leur profil et leur niveau de responsabilité, pour esquiver la comptabilisation des heures supplémentaires. Ce jusqu’à la remise en cause en 2011 desdits forfaits par la jurisprudence de la Cour de cassation. D’où de nombreuses lourdes condamnations pour les employeurs pris en défaut.

La réglementation sur les congés payés illimités
L’objectif premier est d’assurer des périodes de repos aux salariés. La mise en place des congés payés illimités, dont on a beaucoup parlé même si en réalité très peu testée en France, peut s’avérer non conforme à la réglementation applicable :

– compétition / course à la performance,
– surcharge de travail
– risque associé au niveau de la sécurité,
– mise à mal du principe d’égalité de traitement,
– problème d’organisation / gestion des absences.

Le recours aux freelances et aux auto-entrepreneurs
Il expose au risque de requalification en contrat de travail quand les conditions se révèlent être les mêmes que pour un salarié, même si le freelance a délibérément choisi son statut de travailleur indépendant. L’employeur risque alors la requalification de la prestation de service en contrat de travail dissimulé et le versement d’une indemnisation pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Le télétravail
Si sa mise en place n’est pas encadrée correctement, le télétravail peut amener des difficultés en termes de surcharge de travail / équilibre vie privée et vie professionnelle / isolement / obligation sécurité / organisation interne.

En conclusion, quel que soit l’objectif poursuivi par l’employeur (assurer le « bonheur » de ses collaborateurs et/ou le sien), ces nouveaux modes d’organisation du travail ont pour effet d’investir les salariés de plus grandes responsabilités, en leur laissant le choix de leur propre organisation au sein de l’entreprise, sous réserve d’atteinte de leurs objectifs.

Mais ce transfert de responsabilités peut conduire à des dérives et à des risques pour l’entreprise qui reste entièrement responsable des obligations découlant du contrat de travail, notamment celle de protéger la sécurité et la santé de ses collaborateurs.

 

L’engagement sociétal qui donne du sens aux collaborateurs est un point majeur de la transformation des entreprises, comment cela se traduit-il ?

Instaurée par la loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite loi PACTE, la société à mission vise à concilier deux notions :
– l’intérêt commun des associés
– et la poursuite d’un objectif plus large d’intérêt général.

Quatre conditions sont nécessaires :
– La définition de sa raison d’être au sens de l’article 1835 du Code Civil
– Une « mission », c’est à dire, un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux ;
– Un « comité de mission » en charge du suivi de l’exécution de la mission
– Se soumettre à la vérification de la mission par un organisme tiers indépendant

Ainsi, une société doit être gérée dans son intérêt social en prenant en compte des enjeux environnementaux et sociétaux.
Le droit des entreprises n’existe pas, seul le droit social, le droit des sociétés existe et l’entreprise y est définie par son intérêt capitalistique.

« The Social Responsability of Business is to increase its profits »
Milton Friedman

Ainsi, une nouvelle tendance se dessine.

L’entreprise n’a pas qu’un objectif de rentabilité et de performance, elle va donner du sens à son action dans la société. Définir sa raison d’être jusque dans ses statuts.
Exemple de sociétés qui portent le projet sur le marché français : la Maif ou encore le groupe Muliez.

L’ensemble des entreprises du CAC40 réfléchissent et définissent leur raison d’être mais modifieront-elles pour autant leurs statuts ?
Les premières sociétés à s’engager fixeront les standards au niveau des ambitions.
Le dispositif étant très récent, il est difficile d’avoir une idée du succès qu’il aura, a fortiori en l’absence d’incitation financière (crédit d’impôt ou exonération de cotisations sociales).

Alors top ? ou flop ? L’avenir nous le dira !

Et demain ? 

Charles : « Mon souhait serait que demain d’ici 10 ou 20 ans, les patrons mesurent l’énergie de leurs équipes et qu’ils soient driver par des indicateurs financiers et humains »

Loïc : « Une entreprise qui écoute ses salariés et de la définir avec eux »

Marine : « Mon souhait serait d’inscrire le feedback au quotidien comme une vraie pratique de management et de développement à tous les niveaux entre collègues, prestataires et non pas uniquement descendant, dans toutes les entreprises »

Céline : « Mon souhait serait que le droit du travail s’adapte à ces nouveaux modes d’organisation »

Bertrand : « Mon souhait serait de rétablir la répartition des richesses, qu’elle soit repensée entre le capital et le travail pour les entreprises qui font des bénéfices » 

Elsa : « Mon souhait serait que les entreprise comprennent que l’engagement du collaborateur, son bien-être, n’est pas juste l’affaire des RH mais de tous les acteurs d’une entreprise. Et que ça ne peut fonctionner que si tout le monde s’attèle à apporter du sens »

Et vous, quel est votre souhait pour l’entreprise de demain ?

 


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Voice Tech Paris 2019

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Les 26 & 27 novembre 2019

Deux journées de conférences, ateliers business et démonstrations pour accompagner les décideurs de tous les secteurs dans leurs mues « voice-first ».

A travers deux jours de conférences, d’exposition, d’applications sectorielles, de rendez-vous d’affaires et d’ateliers, Voice Tech Paris vous propose de rencontrer les acteurs de la vocale. Retrouvez près de 700 experts, décideurs, chercheurs, fournisseurs de solutions, industriels et entrepreneurs qui sauront vous faire comprendre les enjeux de ce marché et vous inspirer dans la mise en œuvre de vos stratégies.

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Le 20 novembre 2019

Data Marketing Paris revient les 20 & 21 Novembre prochains pour une quatrième édition qui rassemblera de nouveau la filière marketing dite « data-driven » !

Retrouvez le panorama complet des opportunités, perspectives, technologies et de fédérer l’écosystème français autour des solutions data au service du pôle marketing.

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Zoom sur Parégrine

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Rencontre avec Marion Delage, co-fondatrice de Parégrine

Raconte-nous ton histoire !

Je possède une formation d’ingénieur. J’ai travaillé pendant 7 ans, dans l’industrie française, d’abord dans le nucléaire puis dans la distribution d’électricité J’ai le cursus classique de la bonne élève qui ne s’est pas trop posé de question et qui n’avait pas la maturité nécessaire pour savoir ce qui lui plaisait vraiment.  Mes parents m’ont poussée dans cette voie supposée royale mais qui ne me passionnait pas non plus. Durand mes premières années de carrière, j’étais très opérationnelle et très terrain. C’était plaisant, je m’inscrivais dans un projet concret. Puis, sur mes derniers postes, aux fonctions supports, je développais plutôt des visions stratégiques 360 sur le long terme. Je trouvais beaucoup moins de sens à ce que l’on me demandait. C’est à ce moment-là, qu’avec deux amis ingénieurs, nous nous sommes dit que c’était l’occasion de sortir des sentiers battus.

Pourquoi ne pas tenter une nouvelle aventure ?

Le concept Parégrine ?

Mes associés et moi, côtoyons dans nos cercles d’amis respectifs des artistes et notamment des photographes. Notre idée nous est venue en écoutant leurs témoignages et leurs difficultés à faire connaître leurs travaux en dehors des représentations en galeries. Nous avons alors souhaité les aider à rendre leur travail visible et en parallèle, désacraliser l’art et renouveler le modèle économique autour de son acquisition.  L’origine de notre premier logo est d’ailleurs, un focus d’appareil photo. Nous sommes actuellement entrain de le changer, la nouvelle version sera bientôt disponible sur notre site.  Par la suite nous avons étoffé notre service en proposant plus largement une décoration murale sur mesure et clé en main. Notre service s’articule alors autour de l’abonnement photo et de créations personnalisées de fresques et designs muraux. Pour résumé, Parégine c’est : promouvoir l’accès à l’art, des artistes locaux et pouvoir renouveler sa décoration aussi souvent, que nécessaire !

Au tout début, nous voulions vendre ce projet aux particuliers. Nous avons assez vite repensé un nouveau modèle économique exclusivement destiné au BtoC. C’est plus impactant en termes de notoriété pour l’artiste & cela nous permet aussi de réaliser des projets de plus grande envergure. Nous proposons aux entreprises une décoration personnalisée, une histoire à raconter et d’ancrer la communauté de l’entreprise dans un lieu de vie commun.

Parégrine, pourquoi ce nom ? ;)

Parégrine c’est la concaténation des mots pérégrin/ pérégrine (nomade de la Rome antique) et art. Avec Parégrine, l’art évolue au fil des saisons et au gré des envies. Il voyage d’intérieurs en intérieurs et fait voyager les occupants des lieux qu’il décore :)

L’art, une passion ?

Nous sommes 3 associés : Yves, Vincent & moi-même. Yves est amateur de photographie. Vincent,c’est plus le design. Moi j’ai pas vraiment le crayon artistique mais ce que j’aime, c’est plutôt l’écriture. Ce qui nous rassemble surtout, au-delà de notre amitié, c’est notre volonté de lutter contre ces encore trop nombreux bureaux très froids et déshumanisés, aseptisés et corporate. Au début de Parégrine, en octobre 2017, nous avons travaillé dans des coworking, chez des amis et c’est à ce moment-là que nous avons découvert de nouveaux espaces de travail, frais, chaleureux et accueillants ! Ça a été, en quelques sortes, une révélation ! Pour nous, deco de bureau rimait avec photo corporate ou image corporate punaisée ou encore, photo du pont de Brooklyn ou du bus londonien. Parégrine a vu le jour en octobre 2017.

Un ou deux mots sur les valeurs que tu donnes à ton activité ?

Des valeurs humaines ! Le concept Parégrine c’est de rendre l’entreprise plus inclusive. Créer des moments d’échanges, de partage et de respect entre les salariés. Il y a, aussi, la volonté de valoriser les artistes locaux. Nous sommes dans une démarche « écoresponsable ». Nous proposons des collaborations avec des artistes à proximité des locaux de l’entreprise pour laquelle on travaille. Il y a cette notion de cycle, de mobilité. Renouveler fréquemment sa décoration en fonction des saisons, de l’actualité etc.

La promotion des artistes locaux, comment ça se passe en interne ?

Nous répertorions un pool d’artistes avec lesquels nous travaillons régulièrement. Pour eux, c’est totalement gratuit, il n y a pas de frais d’inscription à l’entrée, sur la plateforme. Ils sont rémunérés à la prestation. De notre côté, nous avons un rôle de gestion de projet et de coordinateur. Nous nous adaptons à toute demande client. Notre rôle c’est de co-construire avec le client, son projet (en fonction de ses envies, son budget etc). Puis nous coordonnons l’intervention de l’artiste. Connaître le budget c’est crucial pour s’avoir à quel type d’artiste s’adresser et avoir une vision sur l’ampleur du projet (au niveau des formats etc.). Nous pouvons même avoir plusieurs artistes pour un seul et même projet. Nous sommes force de proposition sur le type du support choisi. Par exemple, nous pouvons produire des fresques amovibles, des stickers repositionnables, des papiers peints effet velours… tout est possible! Nous garantissons une véritable vision 360 du projet.

Comment s’articule votre offre ?

Nous n’avons pas de formule. C’est du sur-mesure. Le client nous contacte et nous travaillons sur un projet, ensemble. Par exemple, pour ton mur, je peux te proposer une prestation à 2000 euros, comme à 1000 euros. C’est en fonction de tes besoins, de tes moyens☺.  Pour les prestations sur mur, nous mettons en place, généralement, des vernissages pour présenter l’artiste. En revanche, il s’agit d’un package pour la photographie. C’est un abonnement mensuel sans engagement qui varie en fonction du format, du nombre de photos sur trois fréquences de renouvellement (3,6, 12 mois). Généralement, nous sommes sur des formats numérotés, tirés en peu d’exemplaires. Avec la photo, nous fournissons un cartel explicatif pour faire connaître l’artiste.

Quels types de prestations artistiques proposez-vous ?

De la photographie, de l’illustration, du figuratif ou de l’abstrait du street art, de la signalétique décorative, de la peinture. Notre idée c’est de décorer murs, sols, plafonds, intérieur comme extérieur avec différents types de décorations. A titre d’exemple,  nous avons récemment décoré la cage d’escalier d’une entreprise sur 6 étages (pour inciter les salariés à prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur) en signalétique décorative. Nous avons produit une infographie avec des informations données à chaque étape du parcours (Kcal dépensés etc.)

Vous visez tous les secteurs ?

Nous travaillons pour tous secteurs confondus même les plus codifiés ;). Nous avons mis en place un projet, pour un fond d’arbitrage. Ils ont fait appel à nous pour une exposition photo au sein de l’espace cafétéria. Ce projet a permis de favoriser les échanges entre collaborateurs. Les dirigeants nous ont finalement demandé d’intégrer un concours de photographie entre collaborateurs. C’est le partage d’une passion commune !

Des perspectives d’évolution ?

Nous sommes en train de refondre le site internet pour le rendre un peu plus « arty » ;). Nous espérons collaborer prochainement avec de grands acteurs de l’immobilier sur des projets de grande ampleur.

Une anecdote sympa à raconter ?

Nous avons vécu un véritable ascenseur émotionnel, il y a peu ! Nous étions missionnés pour une grande entreprise, sur un projet de papier peint. C’était un projet de grande envergure, construit de A à Z, au sein d’une tour, à Montparnasse. Le problème, c’est que nous n’avions pas connaissance des normes spécifiques liées aux tours et immeubles de grande hauteur. La norme de sécurité pour l’incendie est plus accrue qu’au sein des bâtiments classiques. Le client n’était pas au courant, et nous sommes aussi passés au travers. Plus de peur que de mal, notre partenaire poseur a reconnu qu’il aurait dû proposer le revêtement adéquat et il s’est chargé de la dépose puis repose du support aux normes ultra rapidement. La morale de cette histoire : « c’est en faisant qu’on apprend ! »

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Emma, chargée de recherches !

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Bonjour Emma & bienvenue dans la team Enoa !

Raconte nous ton histoire. Qui es-tu ?

Je m’appelle Emma Braud j’ai 20 ans (bientôt 21!), j’ai toujours habité la région parisienne. Je sors d’une licence économie gestion à Paris Descartes et j’intègre l’école Sup des RH en alternance.

Pourquoi avoir choisi le recrutement ? Qu’est ce qui t’anime dans ce secteur ?

Pour moi, le recrutement tient un rôle clé au sein des entreprises ! J’aime l’idée de les accompagner dans leur développement RH et trouver la perle rare qui fera toute la différence.
J’appréhende chaque embauche comme un véritable challenge !

Pourquoi avoir rejoint  la dream team @Enoa ;) ?

J’avais repéré Enoa sur les réseaux sociaux.
Lorsque j’y suis allée la première fois, je m’y suis sentie immédiatement à l’aise. Point très important moi. Puis j’ai rencontré les associées et toute l’équipe, j’étais définitivement conquise !
J’aime le fait que ce soit une équipe à taille humaine, avec une forte expertise métier et des clients très variés.
Le cadre de travail est épanouissant et le fonctionnement du cabinet me correspond parfaitement (agilité, bienveillance, expertise, écoute, volonté de me faire grandir et de m’apprendre le métier).

Une anecdote croustillante à nous partager de ton road trip cet été ?

Cet été, j’ai passé un mois en Australie entre Sydney et Cairns (tout au nord de l’Australie). C’était AMAZING ;). J’ai découvert des paysages magnifiques, j’ai nourri des wallabies (petits kangourous) et j’ai porté des koalas. Mais le plus excitant était de nager à la grande barrière de corail, de voir tous les coraux et les poissons aux couleurs incroyables ! Des souvenirs à jamais gravés !

Merci & bienvenue Emma ! ;)

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Zoom sur Niobé, les meubles végétalisés

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Rencontre avec jean Macchi, co-fondateur de Niobé, les meubles végétalisés

 

Raconte-nous ton histoire !

J’ai travaillé pendant plusieurs années en cabinet de conseil. Nous avions, avec mon ami de longue date, Arnaud, l’envie de créer une entreprise créative et solidaire. L’idée : développer un concept avec du sens et un fort impact social. Passionnés par la nature et le design, nous nous sommes entourés d’une équipe partageant la même passion (technicien, designer, créatifs etc.) et Niobé est née !

En tant que véritables citadins, travaillant à la Défense, au milieu de la pollution et du béton,  nous étions heureux de retrouver nos cocons de verdure, une fois rentrés à la maison !  Nous avons donc imaginé des meubles végétalisés comme des îlots de verdure, pour qu’ils rendent nos intérieurs plus sains et bienveillants.

Le concept Niobé ?

Niobé c’est un meuble végétalisé et éthique. Nous avions cette envie d’aider les citadins à se sentir mieux chez eux, en intégrant la nature et les plantes dans leurs intérieurs. A ce concept, nous y avons ajouté le design. La plante est donc intégrée à un meuble et un réservoir en céramique poreuse permet de simplifier l’arrosage. Il suffit de le remplir toutes les deux, trois semaines et le tour est joué !

Nous aidons également les personnes fragilisées, notamment en situation de handicap, à s’insérer dans le monde du travail. C’était très important pour nous, d’avoir cette dimension éthique à notre projet.

Comment fonctionne votre système de production ?

Nous nous sommes associés à Jonathan Denuit, paysagiste et designer. Il a conçu notre première collection. Il s’est basé sur la nature pour créer un lien entre le végétal et le minéral. Il s’est d’ailleurs inspiré de l’univers du Douanier Rousseau, en référence à une jungle luxuriante.

Pour aider les personnes en situation de handicap et les intégrer au projet, nous nous sommes rapprochés de plusieurs ESAT (Etablissement et Services d’Aide par le Travail, anciennement CAT). Nous avons choisi de travailler avec l’ESAT de Nevers, qui accompagne 130 travailleurs handicapés. Ils possèdent un savoir-faire en métallurgie, que nous recherchions et un accompagnement de qualité, auprès des travailleurs handicapés.

Côté poterie. Nous faisons appel à la poterie Normand à St-Amand-en-Puisaye, très connue pour son savoir-faire. Le village est à 60km de Nevers, ce qui est, aussi, une aubaine en termes de localisation.

Un ou deux mots sur les valeurs que tu donnes à ton activité ?

Il y a un aspect social. Nous voulons agir pour une société plus juste. Et aussi, produire localement. Tous nos produits sont développés  « Made In France », pour une fabrication entièrement réalisée en Bourgogne. Puis, nous avons toute cette dimension de bien-être, affiliée à notre projet. Nous voulons améliorer le bien-être des citadins grâce à des meubles design qui fusionnent avec la nature.

Quels sont les gammes de produits que vous proposez ?

Aujourd’hui, nous avons développé 3 prototypes :

  • L’étagère végétalisée
  • Le bout de canapé végétalisé
  • La console végétalisée

 

Nous sommes actuellement en pleine levée de fonds et vous pouvez les précommander sur notre campagne de crowdfunding. Nous proposons aussi des plantes tropicales et des affiches.

Des perspectives d’évolution ?

Nous sommes une boîte toute jeune. Nous avons lancé le concept il y a tout juste un an et demi. Nous cherchons à développer une cible BtoC / BtoB et proposer la végétalisation d’entreprises. Par la suite, nous aimerions proposer d’autres types de meubles comme des luminaires végétalisés ou des miroirs végétaux.

Une anecdote sympa à raconter ?

Une citation, qui illustre bien notre état d’esprit concernant ce projet : « N’allez jamais chez un docteur dont les plantes de la salle d’attente sont mortes » – Erma Bombeck ;)

Vous avez jusqu’à mercredi, minuit pour participer à leur campagne de précommande :

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/niobe-le-meuble-vegetalise-et-ethique

Retrouvez-les via le site internet : https://www.lemeubleniobe.fr/

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Zoom sur l’offre « Talk » chez Althéa

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Rencontre avec David Gordon, Expert en communication RH & Corporate

 

Raconte-nous ton histoire ?

Comment t’es venue l’idée de créer une offre d’accompagnement aux communication internes via podcasts/Web Radio ?

Tout au long de ma carrière, j’ai développé une double vocation, pour les ressources humaines, et la communication interne des entreprises. Aujourd’hui, je suis senior manager chez Althea, cabinet spécialisé en RH. J’accompagne les entreprises dans leur transformation RH, et dans l’accompagnement au changement. En parallèle, je suis passionné de radio depuis que je suis étudiant, et j’ai réussi depuis quelques années à raccrocher ma passion à mon travail ! J’ai constaté pendant mes nombreuses années de conseil aux entreprises, que la communication interne est souvent sous-estimée, avec des médias qui ne fonctionnent plus (newsletters très peu lues, affiches etc.) alors que les collaborateurs utilisent, eux, des médias innovants dans leur vie de tous les jours (podcast, web radio, vidéo à la demande). J’ai vite compris qu’il y avait un axe de développement autour de nouveaux médias, et de nouvelles approches en entreprise. C’est ainsi que j’ai imaginé l’offre «Talk ». C’est-à-dire une offre de conseil et de production d’outils de communication internes dans lesquels on ose innover !

Le concept de l’offre « talk » chez Althéa ?

L’offre « talk » a débuté en 2015 par la création de radios d’entreprises et de podcasts. Aujourd’hui, elle s’est largement développée. Nous proposons des productions de web radios en continue, des web tv, des team building de création d’émissions de radio (équipe de 10 – 15 personnes que l’on amène petit à petit, à devenir des vrais animateurs radio d’un jour). Nous développons aussi des couvertures de salons professionnels avec des studios radio et des studios TV pour une diffusion en live streaming. Enfin, nous intervenons pour construire des séminaires (contenu, animation). Nous sommes en charge de la production mais aussi du conseil apporté en amont, sur le développement des concepts. Nous proposons des missions de stratégies de communication internes afin d’identifier tous les canaux de communication.

Un ou deux mots sur les valeurs que tu donnes à ton activité ?

Le partage, et la co-construction ! C’est d’ailleurs la base de notre méthodologie ! Nous concevons nos émissions dans un mode collaboratif de co-construction avec les collaborateurs de l’entreprise, impliqués dans la création du contenu jusqu’à l’animation des émissions. Grâce à cette méthode, la communication est beaucoup plus transversale, collaborative, transparente.

C’est le graal en communication interne : nous avons des ambassadeurs qui promeuvent le média, et portent eux-mêmes les messages corporate !

Comment se déroule l’enregistrement d’une web radio ?

Une web radio débute toujours par une réunion avec le client pour définir le concept : habillage sonore, nom de l’émission etc. Avant chaque émission, il y a une conférence de rédaction, puis, nous nous répartissons les sujets (certains collaborateurs co-rédigent). Nous pouvons créer un studio radio ou TV dans les locaux de nos clients pour créer l’événement in situ, ou également convier les invités dans un studio professionnel. Dans tous les cas, ce qui est important, c’est de faire intervenir et de mettre en avant des collaborateurs/trices de l’entreprise ! Et avec notre méthode de coaching de prise de parole que nous utilisons avant chaque émission, même les plus timides parviennent à briller ! ;)

Comment est diffusée la webradio ou la web TV ?

Très simplement ! Nous hébergeons les émissions, qui peuvent être diffusées sur les réseaux sociaux d’entreprises, sur des sites ou applications mobiles dédiées, ou encore par les systèmes de diffusion son (en point de vente par exemple).

Quelques exemples de cas concrets ?

J’ai récemment accompagné Naf Naf dans la production de Naf Naf Radio ! A l’origine, la Directrice des Ressources Humaines recherchait un moyen ludique, rapide et efficace de transmettre des informations RH à l’ensemble des équipes du réseau. Nous avons préparé, enregistré et diffusé l’émission en quelques jours. Tous les points de ve