AntiCafé

« AntiCafé » mais pas « Antisocial »
Enoa a testé et approuvé L’AntiCafé : espace atypique, multiculturel, lieu de partage, de travail et d’échange où les visiteurs ne paient que le temps passé sur place. Ici on ne s’excuse plus de bosser sans avoir consommé 5 cafés… et nos candidats sont enchantés ! Nous avons souhaité en savoir plus avec Nicolas Perrot codirigeant.
Comment est venue l’idée de créer l’AntiCafé ? Racontez-nous votre histoire.
L’idée est venue de Leonid Goncharov (CEO de l’AntiCafé), jeune Ukrainien étudiant à Paris qui peinait à trouver un lieu pour travailler sur ses projets autour d’un café ou en mangeant un bout, comme il le faisait en Ukraine et en Russie. Mais frustration peut rimer avec ambition … C’est ainsi que L’Anticafé est né : créer un lieu unique qui s’adapterait aux besoins des visiteurs et non l’inverse !
Nous avons concrétisé en 2013 avec l’ouverture de l’AntiCafé Beaubourg, puis la création de 2 autres espaces à Paris, L’AntiCafé du Louvre & plus récemment L’AntiCafé Olympiades : un espace d’expérimentation de 340 m2 au cœur du 13e arrondissement, un quartier dont nous sommes fiers de participer au renouveau. Enfin, l’AntiCafé Roma à Rome.
Pourquoi ce nom ?
C’est un nom qui a ses amis et ses ennemis… C’est essentiellement une raison identitaire, nous souhaitions repenser le modèle du café, se construire en opposition (anti) et corriger ce que l’on critique souvent à savoir, la qualité de l’accueil et du service, les prix… Il y a également un côté anticonformiste avec une réelle volonté de se différencier !
Qui a participé à cette aventure professionnelle ?
Nous sommes organisés autour d’une cellule de développement composée de 3 codirigeants : Léonid Goncharov, Nicolas Perrot & Sissi Haïdar, d’un coordinateur par espace et d’une équipe. Cela représente 27 personnes, avec des profils diversifiés en termes de parcours & de nationalités ! Nous avons la chance d’avoir des partenaires comme le collectif BonkersLab qui signe & soigne le design de nos espaces (rôle essentiel pour créer une atmosphère de confiance). Nous recevons des coups de pouce très précieux de nos premiers clients sur des compétences spécifiques : développement web, marketing ou gestion d’événements. Et bien entendu, nos fournisseurs.L’idée c’est d’être dans une logique collaborative.
Parlez-nous du concept de l’AntiCafé ?
« Payer le temps. Consommez à volonté ». Nous proposons des espaces libres d’accès où les visiteurs ne paient que le temps passé sur place et peuvent accéder au comptoir gourmand qui propose des petits encas et boissons softs, également d’autres services comme le wifi en très haut débit, la ludithèque, la bibliothèque … Nous renversons le modèle traditionnel des lieux de restauration qui s’appuient sur un paiement à la consommation afin de créer une nouvelle expérience. L’idée est de redonner aux gens de l’autonomie, qu’ils se sentent libres de venir travailler, créer, rencontrer, se détendre seuls ou en groupe !
Quelles sont vos valeurs ?
Ce qui nous guide principalement ce sont les notions de « partage, confiance & autonomie ». Nous souhaitons créer & animer des espaces physiques sur le mode collaboratif, accessible à tous !
A quelle clientèle vous adressez-vous ?
Les quartiers dans lesquels nous sommes implantés ne touchent pas tous la même cible. C’est donc assez éclectique : un homme d’affaire peut tout à fait se retrouver à côté d’un étudiant, d’un entrepreneur ou d’un freelance… un vrai mélange des genres :). Cependant, notre clientèle est composée en grande partie d’internationaux entre 20 et 35 ans.
Quelles sont vos perspectives futures ? Comment souhaitez vous faire évoluer l’AntiCafé ?
Nous travaillons actuellement au développement d’un réseau social propre qui complètera l’expérience client que l’on peut avoir dans l’espace physique existant. A moyen terme : la perspective d’autres ouvertures en France & en Europe. Nous attendons de réunir les conditions et les partenaires de confiance pour ce développement.
Une anecdote sympa à partager ? ;)
Au début, on nous disait que le concept n’était qu’un effet de mode pour jeunes à barbes « hipsters & connectés » de Paris… Il y a quelques temps, l’AntiCafé a été cité dans un guide d’amateurs de thés car l’auteur appréciait la sélection en libre-accès… Depuis, nous recevons régulièrement la visite de mamies à l’heure du thé :)
Merci Nicolas, à très bientôt dans l’un des AntiCafé à Paris ou… Rome !